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pain, avec une espèce d'éventail. Enfin on lit les paroles dont les Protestans se servent à la consécration En la méme nuit en laquelle il fut trahi, il prit le pain, et, après avoir rendu grâces, il le rompit, etc. En suite de quoi on dit cette prière, outre plusieurs autres oraisons particulières: Seigneur qui envoyas autrefois ton SaintEsprit à la troisième heure, aie la bonté de ne le point retirer de nous; mais plutôt donne-lenous, à nous qui t'invoquons. Seigneur, purifie nos cœurs au-dedans de nous. Cette prière se répète trois fois, avec la tête inclinée; et après cela, le prêtre se levant, dit d'une voix basse : Seigneur, écoute ma prière; et élevant sa main bénir l'eucharistie, il ajoute et fais que ce pain devienne le corps de Christ saint. Amen. Ici, tout l'ordre de la consécration étant fini, le prêtre avance et dit: Tu es mon Dieu; tu es mon roi ; je t'adore en piété et avec foi. Et ainsi, couvrant le calice qui renferme les deux espèces, il en fait l'élévation, et le peuple adore.

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Alors le prêtre communie, et mange de cette partie du pain qui, dans le temps de la préparation, avoit été divisée en quatre morceaux. Il prend les trois autres et les met dans le calice, dont il boit trois fois avec beaucoup de dévotion. Après avoir communié, il administre le reste au peuple, lui donnant les deux espèces dans une

cuiller. Cela fait, on porte le calice à la table de préparation, qui est à côté, où sont aussi les restes qui avoient été mis à part, et consacrés à la mémoire des vivans et des morts. Le prêtre en prend quelque peu, et distribue le reste aux communians. La messe ainsi achevée, il essuie le calice avec beaucoup de soin, de peur que s'il y demeuroit quelques restes du sacrement, ils ne fussent indignement traités.

C'est la coutume de l'église grecque de garder le sacrement pour l'usage des malades; mais jamais il n'est exposé à la vue du peuple, si ce n'est au temps de la célébration : et encore n'est-il exposé alors que dans le calice, couvert d'un voile.

Une pratique très-louable de la même église est celle-ci : Qu'avant que ceux qui se présentent à la communion osent approcher de l'autel et recevoir ce divin mystère, ils se retirent dans le fond de l'église, et demandent pardon à l'assemblée, priant toutes les personnes qu'ils peuvent avoir offensées de vouloir leur faire grâce. Si dans ce temps-là, il y en a qui se plaignent d'avoir reçu quelque injure de celui qui se présente à la communion, il se retire, et s'abstient du sacrement jusqu'à ce qu'il ait fait une réparation raisonnable à la partie offensée. Voici les paroles

dont ils se servent : Pardonnez-nous, très-chers frères, car nous avons péché par nos discours et par nos actions. A quoi le peuple répond : Dieu vous pardonne, frères.

FIN.

II. CELTES.

Origine de ce nom, et demeures des peuples qui le portent, 23.

La langue celtique est une langue primitive, 24. Teuples qui descendent des Celtes, ibid.

1. Les Irlandois.

Origine de leur langue, 25.

Ancienne civilisation de l'Irlande, 26.
État actuel de leur langue, ibid.

2. Les Écossois.

Origine des Calédoniens, ibid.
Origine du nom de Scotland, 27.
État actuel de la langue gatique, ibid.
Observation sur les poésies d'Ossian, 28.

III. PEUPLES CIMBRIQUES.

Origine des Cimbres, 29.

Ils envahissent l'Albion, et sont nommés abusivement Bretons, 30.

Ils se retirent dans le pays de Galles et en Armorique, ibid.

Leur langue s'est conservée en deux dialectes, ib.

1. Habitans des pays de Galles et de Cornouailles, 31.

Leur langue ne doit pas être appelée bretonne, ibid.

2. Bas-Bretons, ibid.

Leur langue n'est pas l'ancien celtique, 32.

IV. PEUPLES GERMANIQUES.

Origine de leur nom, 33,

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