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Coléoptères Scolytides.

Cérambycides.

Hyménoptères Siricides.

Polygraphus poligraphus L.
Hylastes cunicularius Erichs.
Hylurgops palliatus Gyll.
Tetropium luridum L.
Sirex gigas L.

Strex spectrum L.

Dans la majeure partie des cas, principalement sur Ips typographus, nous avons pu constater l'exactitude de l'observation. de Chewyreuw, reproduite par Barbey: « Nous pouvons formuler la règle suivante en ce qui concerne la direction du couloir d'entrée des bostriches de l'écorce. Sur l'arbre debout, tous les canaux d'entrée sont creusés verticalement, et de bas en haut, avec une inclinaison plus ou moins prononcée vers le centre de l'arbre. Par contre, sur un tronc à terre. ces mêmes galeries sont disposées transversalement. »>

Quelques colonies d'Ips curvidens étaient installées dans des bûches d'Épicéa empilées le long des chemins de vidange, non écor

Fig. I.

LARVE DE Tomicus typographus LINN. PARASITÉE PAR UNE LARVE DE Pieromalus Spinolae RATZ. (Hymén. Chalcidide.)

cées et présentart encore une région cambiale vivante (lac de Soultzern, juillet 1921).

C'est sur des bois de chauffage encore verts que nous avons rencontré également Dryocoetes autographus.

Les exemplaires d'Hylurgops palliatus que nous avons recueillis, se trouvaient dans l'écorce d'arbres morts depuis un certain temps déjà.

Les Sirex, Sirex spectrum en particulier, abondaient. Par temps chauds et ensoleillés, mâles et femelles volaient de tous côtés.

Nous avons pu assister sans difficulté à la ponte des femelles. L'Insecte, l'abdomen relevé, parcourt la pièce de bois, va, vient, monte, descend d'une allure saccadée et zigzagante. Les antennes flexibles et frémissantes fouillent les inter-tices. Enfin,

une place semble favorable. Le Sirex s'arrête, la longue tarière s'abaisse sur le point choisi. Puis la gaine se relève, car elle ne prend pas part au forage. Les stylets seuls s'enfoncent dans le bois.

Les mouvements de l'abdomen témoignent d'efforts musculaires violents. L'opération peut durer jusqu'à vingt-cinq minutes, montre en main.

Moments critiques pour l'animal, car rivé à la bûche par ses stylets, il est livré sans aucun moyen de fuir aux oiseaux qui peuvent le remarquer. Nous avons vu plusieurs fois des armatures génitales et des extrémités d'abdomens desséchés, pendant encore aux pièces de bois, restes dont les possesseurs avaient été piqués.

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Nous avons rencontré le premier de ces deux insectes en forêt de Soultzbach.

Il était en grand nombre dans les cimes et les parties supérieures des fûts d'un peuplement de pins sylvestres très attaqués. L'invasion se développait çà et là par places de petite ou de moyenne étendue.

Le 25 mars 1922, nous récoltions de nombreux individus mâles et femelles, hivernant à l'état parfait.

Les listes précédentes n'ont pas la prétention d'être complètes, car nous nous sommes tenu aux seuls xylophages, Hylurgops palliatus mis à part, que nous avons vu se développer dans des arbres ou des bois possédant encore un reste de vie. Nous avons laissé de côté, entre autres, tous les parasites qui, comme certains Cérambycides, se développent encore après la mort complète des sujets attaqués.

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Pteromalus Spinolæ RATZ. ?. (HYMENOPTÈRE CHALCIDIDE.)

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Fig. 3.

Pleromalus Spinola RATZ. ♂.

III.

PRÉDATEURS ET PARASITES

Une telle abondance d'insectes a amené un développement correspondant de prédateurs et de parasites. Nous avons cherché à démêler la biologie et à apprécier l'importance de tous ceux qu'il nous a été possible de récolter et d'observer.

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Coléoptères.

Clerus formicarius L. Nous ne nous attarderons pas à décrire minutieusement ce Cléride de moyenne taille, à abdomen et à corselet rougeâtres, aux élytres noires portant chacune deux bandes transversales blanches dont la distale est la plus grande. Cet Insecte est commun et connu de tous. Nous l'avons rencontré partout.

Certains individus, sinon tous, hivernent à l'état parfait sous les écorces. En 1922, nous avons remarqué deux générations : nous avons observé l'accouplement au début de juin, puis au commencement d'août.

La Larve, rose, allongée, circule dans les galeries des Scolytides, attaquant les larves et surtout les nymphes. Nous l'avons découverte nombre de fois, la tête plongée dans le corps de l'une de ces dernières, la consommant complètement.

Quant à l'Insecte parfait, il nous paraît se nourrir principalement de Scolytides adultes. Le 24 mai 1922, nous assistâmes dans la forêt de Stoss wihr, à un essaimage d'Hylastes cunicularius. La journée était belle: ces Insectes volaient de tous côtés, tombaient sur les souches, heurtaient nos vêtements avec un bruit sec ressemblant à celui de petits grêlons. Les Clérides, très nombreux eux aussi, en faisaient une consommation énorme. Nous les remarquions, cachés sous toutes les anfractuosités des écorces, dévorant leurs proies.

NITIDULIDES.

Rhizophagus depressus Fabr. Coléoptère brun-rougeâtre, brillant, de forme générale très allongée. Longueur 3 à 4 milli

ANN. FOREST,

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