L' Utopie

Voorkant
Independently Published, 13 okt 2017 - 105 pagina's
La base de l'organisation utopique est la stricte égalité entre les êtres. Pour assurer cette égalité, il n'existe ni propriété, ni argent. C'est le point central sur lequel le débat s'engage avec Thomas More (lui-même personnage de l'oeuvre) qui semble d'abord sceptique vis-à-vis de cette idée, qui encouragerait selon lui la fainéantise. C'est alors que le voyageur Raphaël décrit toute l'organisation d'Utopie : chacun se voit prêter une maison pour dix ans. Tous sont agriculteurs pendant deux ans (ou plus s'ils le souhaitent), et travaillent 6 heures par jour. Il n'y a aucun oisif (pas de « nobles » par exemple). Tous ont les mêmes vêtements. Ils prennent leur repas en commun. Le temps libre est consacré à des loisirs comme les échecs ou l'apprentissage des belles lettres. Il y a des cours gratuits pour adultes, la culture devant être accessible à tous. Les Utopiens ne sont pas superstitieux, il n'existe aucune forme de divination ou d'augure. Les jeux de hasard sont interdits, le luxe inexistant. La chasse est interdite, sauf pour les bouchers (qui sont des esclaves), par nécessité, il ne s'agit donc pas d'un amusement. L'or et l'argent (le matériau) n'ont aucune importance. Un système de péréquation entre les villes permet d'aider les plus pauvres. C'est seulement par un tel système qu'on peut se soucier réellement de l'intérêt général, quand la fortune de l'État est bien distribuée. Il n'y a pas de pauvres en Utopie. Au contraire, dans les autres formes d'organisation, chacun doit toujours penser à lui-même, et il y a une « conspiration des riches », qui font les lois, et parviennent par ces lois à maintenir leur domination et à exploiter les pauvres. Ils veulent rester supérieurs et se réjouir en se comparant aux pauvres, plus bas qu'eux. « L'orgueil ne mesure pas le bonheur sur le bien-être personnel, mais sur l'étendue des peines d'autrui. »

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