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qui sont généralement si bien travaillées. Elle mesure 0m75 de hauteur et 040 de largeur.

Le vestibule a 105 de largeur et 140 de longueur.

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1, 2, 4, 5. Supports du vestibule. 3. Support séparant le vestibule de la chambre. -0. Ouverture percée dans le support 3.6 à 12. Supports

de la chambre. T. Table de recouvrement. formant le plancher de la chambre.

D. Portion du dallage 7. Support incliné à l'intérieur.

S. Sapin ayant poussé dans un trou de la table T.

De chaque côté se trouvent deux supports; ceux du côté droit sont moins hauts que ceux du gauche.

Les supports du côté gauche ont 0-95. Ceux du côté droit: l'un 050 et l'autre 0-70.

La chambre est limitée par le support du fond et par trois supports de chaque côté. Cette chambre mesure 520 de longueur sur 150 environ de largeur.

Quant aux tables de recouvrement, il n'en reste qu'une actuellement, et encore cette table a basculé sur le côté gauche par suite de l'inclinaison de l'un des supports.

Cette table mesure 2m50 sur 2m80; elle est en calcaire très poreux surtout en son milieu, ce qui a permis à un sapin de prendre racine dans l'une des cavités.

Quant à la table qui recouvrait le fond du dolmen, elle n'existe plus: elle a dû être fragmentée comme le font supposer les blocs équarris qui se trouvent tout autour.

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FIG. 15.

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- Coupe du dolmen de Ménouville, en A B. Echelle: 1/76

Les lignes pointillées indiquent la position primitive du support et de la table actuellement inclinés.

Ce dolmen a été le but d'excursions scientifiques, l'une organisée en 1891 par l'Ecole d'Anthropologie et l'autre le 12 mai 1902, sous la direction de M. A. de Mortillet.

L'exploration de ce dolmen a été commencée il y a une vingtaine d'années par M. 1abbé Barret, alors curé d'Amblainville (maintenant chanoine de Beauvais), qui a recueilli un certain nombre d'ossements humains.

Un malentendu étant survenu entre le propriétaire, M. de Beurnonville et M. l'abbé Barret, les choses en restèrent là. Pendant l'excursion du 12 mai 1902, M. Fouju et un de ses amis M. Deschastres, fervent excursionniste et photographe babile étant restés auprès du monument et ayant gratté la terre au-dessous de la table, trouvèrent un fragment de crâne

portant une blessure, une mâchoire inférieure, une rondelle cranienne et un second fragment de crâne.

De retour chez lui, M. Fouju s'apercevant que les deux morceaux de crâne s'adaptaient parfaitement, il forma le projet d'aller rechercher les parties qui manquaient pour compléter la pièce et en même temps de finir de fouiller le dolmen. Ces fouilles eurent lieu le 16 et le 25 mai 1902.

Dans ses fouilles, M. Fouju avait remarqué que les ossements, qui reposaient sur un dallage, étaient disséminés sans ordre naturel et que les crânes se trouvaient en plus grand nombre dans le fond de la fouille, entassés les uns sur les autres et pressés entre le support et la table renversée.

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Coupe du vestibule du dolmen de Ménouville, montrant l'entrée de la chambre. Echelle: 1/50.

M. Fouju se promit bien de revenir et de recommencer ses recherches en prenant les précautions nécessaires pour éviter l'affaissement de la table que pouvait occasionner le vide pratiqué en enlevant les terres.

M. Fouju a recueilli plusieurs ossements qu'il a soumis à M. Manouvrier et sur lesquels il a publié une note insérée dans les Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris (1).

Parmi les crânes, quelques-uns portent des traces de trépanation.

Comme mobilier funéraire, une dizaine d'éclats de silex informes et autant de menus fragments de poteries; deux ou

(1) G. FOUJU. Fouilles au dolmen de Ménouville (Seine-et-Oise), 1902.

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trois de ces fragments proviennent de bords de vases et se trouvaient à l'entrée du dolmen.

Ayant obtenu l'autorisation du propriétaire, je pus continuer et terminer ces fouilles avec l'aide d'un ami, M. Lucien Ollier, habitant l'Isle-Adam.

Je commençai mon travail le dimanche 22 juin. Ce jour-là j'explorai le dessous de la table, en allant avec de grandes précautions car étant forcé de me tenir accroupi, comme du reste avait été forcé de le faire M. Fouju, vu l'espace très restreint, 180 de longueur, 120 de largeur et 0m50 dans la partie la plus haute, et me trouvant dans l'obscurité, j'avais toujours peur que le vide qui se faisait en retirant les ossements, n'amène l'affaissement de la table.

Dans cette fouille, je recueillis deux silex, quelques fragments de poteries et une notable quantité d'ossements. appartenant notamment aux membres inférieurs.

J'y allai de nouveau le mercredi suivant, 25 juin, et je continuai mes recherches sous la table (partie gauche). Je pus ainsi pratiquer un jour entre le support et la table, cette dernière surplombant la paroi du dolmen.

Dans cette partie je trouvai une grande quantité d'ossements fragmentés, toujours des tessons de poteries, mais ni silex, ni objets.

Le nombre de fragments de poteries néolithiques est très restreint (quatre). Tous les autres sont en poteries blanches à grains serrés et caractéristiques de l'époque romaine. Cela prouverait donc que le dolmen a été violé à cette époque.

Ces fragments de poterie consistent surtout en bords de vases. J'ai aussi rencontré quelques fragments de poteries noires et rouges.

Le dimanche 29 juin, fin des recherches sous la table, fragments de poteries et ossements.

Je retournai plusieurs fois, mais l'affaissement de la table m'empêchant de continuer par-dessous, j'entrepris de déblayer cette dernière.

Dans ce déblaiement et extérieurement au dolmen, je trouvai deux outils de silex blanc friable, semblables à ceux des Plateaux de Presles.

Le dimanche 21 septembre, le déblaiement fut terminé. Enfin le mercredi 24 septembre, je pus fouiller la partie

gauche faisant suite à la table: plusieurs ossements recouverts simplement par la terre végétale, deux crânes dont l'un a subi une trépanation du vivant de l'individu (fig. 17), une dizaine de silex dont quelques tranchets, le reste composé d'éclats, une pendeloque en terre cuite, un poinçon en os et la pointe d'un autre.

Le dimanche 5 octobre, côté gauche (j'ai remarqué que ce côté était le plus riche) : une pendeloque en pierre transparente (quartz), Le trou de suspension étant percé obliquement, montre que cette perforation existait précédemment et

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naturellement dans la pierre. Une coquille percée, quelques éclats de silex, dont un fragment de hache polie, toujours des fragments de poteries. Sur le côté droit une pointe de flèche à pédoncule à laquelle malheureusement il manque la pointe.

Mercredi 8 octobre: ossements fragmentés, comme du reste dans les fouilles précédentes.

Dimanche 19 octobre: fin de la fouille du four du dolmen, ossements en menus morceaux, quelques fragments de poteries et une pendeloque en os.

Cette fois le sol du dolmen formé d'un dallage en calcaire fut mis à nu.

Je retournai encore une fois dans le mois de novembre, pour

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