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de cette ancienne maison depuis lequel la filiation soit directement établie. On compte parmi ses descendants, dont plusieurs ont été décorés de la chevalerie, un grand chambellan du duc de Bourbon, mort en 1336; un gouver neur de Crevecoeur, mort avant 1289; deux capitaines de compagnies d'écuyers (Guillebert et Coquard de Nedonchel, frères), qui servirent Eudes, duc de Bourgogne, contre Robert d'Artois, en 1340; un gouverneur d'Aire, au seizième siècle, et plusieurs officiers supérieurs dans les armées de nos Rois. Les principales branches de cette maison sont :

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1o. Les seigneurs de Nedonchel, de Ligny, de Burbures, de Beeuquesne, etc., fondus, à la fin du quaforzième siècle, dans la maison d'Humières;

2o. Les seigneurs de Garbecq, éteints au commencement du quinzième siècle;

3o. Les seigneurs de Liévin et du Quesnoy, fondus, au milieu du seizième siècle, dans la maison de la Viefville-Mamez. De cette branche sortit le rameau des seigneurs de Sevelinghe, éteint au dix-septième siècle, duquel sont sorties plusieurs chanoinesses et une abbessecomtesse de Denain;

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4. Les seigneurs de Hannescamps, barons de Bouvignies et de Ravensberg, vicomtes de Staples, marquis de Nedonchel, existants.

Ces différentes branches se sont alliées directement aux maisons d'Aire, d'Anthoing, d'Aubigny, d'Assignies, de Baudart, de Berghes, de Beuvry, de BournelThiembronne, de la Clite, de Croix-d'Heuchin, de Douay, de Habarcq de Haverskerque, de Hennin, dé Lagnicourt, de Lens-Recourt, de Lannoy, de Mailly, de Massiet, d'Ollehain, d'Ostoove, d'Ostrel - Lières, du Petit-Rieux, de Quinchy, de Ruymont, de Sailly, de Sainte-Aldegonde, de Tenremonde, le Vasseur de Capendu, de Wavrin, de Wignacourt, etc., etc...

Armes: d'azur, à la bande d'argent.

NÉEL, seigneurs de la Caillerie et de Longparcs famille ancienne de la province de Normandie, connue depuis Regnauld Néel, prévôt de la confrérie fondée en l'église de Saint-Patrice de Bayeux, vivant en 1528. Cette famille fut anoblie par lettres de 1665, confirmées le 3 février 1666, et en février 1667, par lettres-patentes,

registrées le 22 juillet 1668, dans la personne de Jacques Neel, seigneur de la Caillerie, conseiller -élu à Bayeux. Les alliances des seigneurs de la Caillerie et de Longparcs, formant les deux seules branches connues de cette famille, sont avec celles d'Argouges, de Blachet, le Breton de Lormelle, Cheradame, Couespel de Castillon, le Couvert de Coulonces, Enquerran de Molières, d'Hermerel de Secquemont, Garsailles de Fontaines, Langlois de Saint-Patrice, le Maigre de Valleris, du Mont de la Vallée, Onsouf du Taillis, Osber du Theil, Suhard, de Cronay et de Loucelles, etc.

Armes d'argent, à trois bandes de sable.

NÉEL, seigneurs de Caïron et de la Bouillonnerie dans l'élection de Valognes, en la même province famille anoblie en 1574

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Armes d'azur, au soleil d'or, accompagné en chef de trois étoiles du même, et en pointe d'un croissant d'argent.

DE NEUBLANS, La maison de Neublans, en FrancheComté, éteinte au milieu du treizième siècle, dans celle de Rye (1), était une ancienne et illustre race de chevalerie, qui avait pris son nom d'une terre considérable, située à une petite distance de la rive gauche dn Doubs, à cinq lieues de Dôle. Le premier dont les chartes fassent mention, est Gautier, sire de Neublans, qui, l'an 1080, signa l'élection de l'archidiacre Gautier à l'évêché de Châlons. Gautier II, sire de Neublans, sans doute fils du précédent, assista à une donation que fit Renaud III, comte de Bourgogne, à l'église de St-Benigne de Dijon, avant l'an 1148.

Huguenin, sire de Neublans, affranchit ses sujets de main-morte, en 1256. Il n'eut qu'une fille, Perronne

(1) Dunod de Charnage, dans ses Mémoires pour servir à l'histoire du comté de Bourgogne, p. 79, pense que la maison de Rye, placée par de grandes illustrations au rang de la noblesse de haut baronnage, était elle-même issue des seigneurs de Neublans. Il est certain dumoins que l'heritière de cette maison en porta tous les biens dans celle de Rye, au milieu du treizième siècle.

de Neublans, mariée, en 1265, à Guillaume de Rye, auquel elle porta la terre de Neublans et tous les biens de sa maison.

Armes de sable, à la croix ancrée d'argent.

DE NESMOND, en Angoumois, maison illustrée par des emplois éminents dans le sacerdoce, dans la haute magistrature et dans les conseils et les armées de terre et de mer de nos Róis. Elle est originaire de la ville d'Angoulême. François Nesmond, l'un de ses auteurs, était échevin de cette ville en 1570, et son frère, autre François Nesmond, exerçait la même charge, attributive de noblesse, en 1574. François Nesmond, l'aîné, forma la branche des seigneurs de Saint-Dysan, de la Salle et de Malhon, fondus par alliance, en 1705, dans la maison de Harcourt. Jean Nesmond, frère de François, fut la tige des barons de Chezac, de la Grange et des Etangs, éteints en 1756. De cette branche sortit, au deuxième degré, celle des seigneurs de la Pougnerie, qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours. François Nesmond le jeune, frère de François et de Jean, devint la souche des seigneurs de Brie, marquis de Nesmond, existants, et Jacques de Nesmond, autre frère des précédents, fonda la branche des seigneurs de Boisrond, éteints à la fin du dix-huitième siècle. Ces diverses branches alliées aux maisons d'Abzac, d'Appelvoisin, de Benac de Caignac, de Beauharnais, Boucherat, de la Breuilhe, de Carnaux, de Cercé de Goret, Châteigner de la Rocheposay, de la Chetardie, Desmier, de Gilbert, Harlot de Lassion, Forbin-Janson, Harcourt, de l'Huys d'Asthe, Janvier de la Pouguière, Jargillon, de Lamau, de Lambertie, de Lamoignon, de Metivier, de Montgon de Préverault, de Redon de la Rochebeaucourt, de Rochemont, de Rochechouart-Mortemart, du Rousseau de Ferrières, de Saint-Palais, de Sausson, de Ternes, de Tryon de Montalembert, du Verdier, de Villette. de Volvire, etc., ont produit deux présidents à mortier, et deux premiers présidents au parlement de Bordeaux, un président à mortier au parlement de Bretagne, un premier président au parlement de Paris, qui s'acquit beaucoup d'honneur et de réputation dans les négocia-. tions de la fronde; plusieurs présidents à mortier au même

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parlement; trois conseillers d'état, trois maîtres des réquêtes ordinaires de l'hôtel du Roi; un intendant en Limosin, mort en 1672; plusieurs ambassadeurs et diplomates distingués; un gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, capitaine de gendarmes, et nombre d'officiers de tous grades, la plupart morts au champ d'honneur. André, marquis de Nesmond, lieutenant de vaisseau le 15 novembre 1662, capitaine, le 1er. janvier 1667 chef d'escadre, le 6 février 1688, lieutenant-général des armées navales, le 1er janvier 1693, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 9 novembre 1700, chevalier de l'ordre de la Toison d'or mort à la Havane, commandant le vaisseau le Ferme, en 1702, servit avec la plus grande distinction dans toutes les guerres maritimes de son tems. Il illustra son nom dans l'expédition de Carthagène, où il débarqua le 15 avril 1697, avec le célèbre Pointi. Ils emportèrent la ville d'assaut, démolirent toutes les fortifications, et rentrèrent victorieux à Brest, le 29 août suivant, avec un butin estimé dix millions. Le marquis de Nesmond enleva encore aux Anglais trois vaisseaux richement chargés, au mois de mai 1698. Dès l'an 1695, il s'était signalé dans un combat qu'il avait livré aux Anglais, où, quoique fort inférieur en nombre, il battit et fit prisonnier le chevalier de Schaqueville.

François-Théodore de Nesmond, évêque de Bayeux en 1661, mort le 7 juin 1715, doyen des évêques de France, a laissé dans son diocèse de grands souvenirs de piété et de vénération. Ce ne fut qu'après la mort de ce vertueux prélat, que l'on sut qu'il faisait à l'infortuné roi Jacques II une pension de trente mille livres. Son neveu, Henri de Nesmond, évêque de Montauban, puis d'Alby, et enfin, de Toulouse, reçu à l'académie française en 1710, à la place du célèbre Fléchier, évêque de Nîmes, fut nommé prélat commandeur de l'ordre du Saint-Esprit, en 1727, et présida plusieurs fois les états de Languedoc. On a de ce prélat plusieurs discours académiques, lettres pastorales, harangues et sermons pleins d'éloquence et de facilité. Le roi Louis XIV, qui faisait un cas particulier de ses lumières, l'honora de sa bienveillance. Un jour qu'il harangua ce prince, la mémoire lui ayant manqué, le roi le rassura avec bonté et lui dit : « Je suis bien aise, monsieur de Nesmond,

que vous me donniez le tems de goûter les belles choses que vous me dites». Un curé s'accusait un jour à ce prélat de s'être trouvé à un repas dé noces êt pour atténuer son tort, il s'étayait de l'exemple de Jesus Christ aux noces de Cana. Ce n'est pas le plus bel endroit de sa vie, répondit l'évêque.

Armes d'or, à trois cors de chasse de sable, liés de gueules.

DE NETTANCOURT, seigneurs de Néttancourt, comtes de Vaubecourt, par lettres du 13 avril 1635 (1), barons d'Orne et de Fresnels, comtes d'Haussonville, marquis de Vaubecourt, etc., illustre et ancienne maison de chevalerie de Champagne, qui a pris son nom du bourg et château de Nettancourt, situé près de Bar-sur-Ornain, en Lorraine, sur la petite rivière de Cher. Elle figure, depuis près de sept siècles, parmi la haute noblesse de cette province, et a été jurée dans les chapitres de Remiremont, de Bouxières et d'Epinal. Elle a produit un grand nombre de personnages,qui sont parvenus aux premières dignités militaires. Ses premiers auteurs, connus depuis Dreux de Nettancourt, bienfaiteurs de l'abbaye de l'Isle, en Barrois, en 1215, ont cons tamment tenu un rang distingué dans les conseils et les armées des durs de Bar. Plusieurs se rendirent garants des traités de paix ou d'alliances faits par ces princes, et d'autres armèrent et équipèrent des troupes à leurs frais pour les suivre à la guerre. Cette maison a formé plu sieurs branches principales; 1o. les seigneurs, puis comtes de Vaubecourt, d'Haussonville et de Choiseul, substitués en 1605, aux nom et armes d'Haussonville, éteints au commencement du dix-huitième siècle; 2o. les seigneurs de Passavant, marquis de Vaubecourt, existants; 3o, les seigneurs de Bettancourt, barons de Fresnels, existants; 4°. les marquis de Nettancourt, éteints au commencement du dix-huitième siècle. Ces diverses branches ont donné des chambellans des ducs de Lorraine, des conseillers d'état, un grand nombre de mestres de camp et de colonels, la plupart distingués par des actions de

(1) Elles sont datées du château de Vaubecourt, où le roi Louis XIII était logé.

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