Deux exemplaires de cet ouvrage ont été déposés à la Bibliothèque impériale. Tous ceux qui ne seront pas signés par moi, seront saisis. VOYAGE EN ESPAGNE, fait dans les années 1786 et 1787, par JOSEPH TOWNSEND; contenant la description des mœurs et usages des peuples de ce pays; le tableau de l'agriculture, du commerce, des manufactures, de la population, des taxes et revenus de cette contrée, et de ses diverses institutions; traduit de l'anglais sur la deuxième édition, par J. P. Pictet-Mallet, de Genève, avec des notes du traducteur; orné d'un bel atlas de vingt-deux planches, contenant la Carte générale de l'Espagne et de Portugal, dressée d'après Don Lopez et Tofino, et assujétie aux nouvelles observations, par P. Lapie, Ingénieur-Géographe; plusieurs vues, plans,» cartes, etc. 3 vol. in-8° sur papier fin d'Angoulême. Prix 30 fr. Il a été tiré quelques exemplaires sur papier vélin superfin. 60 fr. 304322 VOYAGES DANS L'AMÉRIQUE MÉRIDIONALE, PAR DON FÉLIX DE AZARA, COMMISSAIRE ET COMMANDANT DES LIMITES ESPAGNOLES DANS LE PARAGUAY DEPUIS 1781 JUSQU'EN 1801; Contenant la description géographique, politique et civile du PUBLIÉS D'APRÈS LES MANUSCRITS DE L'Auteur, PAR C. A. WALCKENAER; ENRICHIS DE NOTES PAR G. CUVIER, SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE LA CLASSE DES SCIENCES PHYSIQUES DE L'INSTITUT, etc. Suivis de l'histoire naturelle des Oiseaux du Paraguay et de La Plata, par DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE, RUE DU PONT-DE-LODI, no 3. OT MONSIEUR ONSIEUR d'Azara vint en France en 1802. Je me liai à cette époque avec cet hommecélèbre. Il m'honora de son amitié: non-seulement il eut la bonté de me prêter tous ses manuscrits et de me permettre d'en prendre' des extraits, mais il me donna un calque de sa carte générale, sur lequel il se donna la peine de fixer lui-même l'emplacement et le nom de tous les peuples sauvages qu'il avait visités. Je réservais ces précieux matériaux pour ma propre instruction, sans me permettre d'en faire aucun autre usage, lorsque, deux ans après, M. Dentu, qui publie aujourd'hui les Voyages de M. d'Azara, m'en remit le manuscrit. Il en était devenu propriétaire par suite de circonstances qu'il est inutile de développer. Il m'invita a en diriger l'édition. Je reconnus que ce manuscrit était le même que celui qui m'avait été prêté par M. d'Azara. Il l'avait fait traduire sous ses yeux, d'après * |