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furent, dès les premières grâce aux efforts persévé10 -1120), régulièrement s la première règle que nous le grand maître Raymond du successeur immédiat de Gérard2. e comme la base fondamentale de , à ce titre, en tête de tous leurs

eles efforts tentés par les historiens de titude à quelle année du long magistère rapporte la promulgation de cette règle. e doute, c'est qu'elle fut confirmée par par conséquent, elle est antérieure à 1153. probable que les Hospitaliers l'aient attendue

origine ed istituto del sacro militar ordine Gerosolimi7.52 et suivantes.

ons préciser le moment où Gérard fut mis à la tête de la Hospitaliers de Saint-Jean; ce fut antérieurement à la preNous croyons avoir rendu ce point hors de doute (De prima Mariorum Hierosolymitanorum. Paris, 1885, passim), malgré ntraire de tous les historiens de l'ordre.

Dell' istoria, I, p. 48-65) et d'autres historiens avec lui parlent mmation de cette règle par Gélase II en 1118, et par Calixte II en te première confirmation, aujourd'hui perdue, est inadmissible, car terça le magistère jusqu'en 1120, et les bulles de Calixte II du 19 juin fe-Lowenfeld, Reg. pont. Roman., no 6709) et non 1120, comme l'a cru et du 8 janvier 1123 (Jaffé-Lowenfeld no 7005) ne visent que les possesdes Hospitaliers et non leur règle. Il faudrait supposer qu'il s'agit d'une mation postérieure à 1120 et antérieure au mois de décembre 1124 (date

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la mort du pontife). Cette hypothèse est d'autant moins admissible que le remier acte connu de Raymond du Puy n'est que du 9 décembre 1125.

3. P. A. Paoli (Dell' origine..... ch. x, 27, p. 218-9) a cité, dans ce but, le témoignage de l'écrivain ferrarais Ricobaldo, qui vivait au commencement du LIV siècle, et qui attribue à Innocent II (1130-1143) une confirmation de la Règle (dans Eccard, Corpus historicum, I (Leipzig, 1723), p. 1279, et dans Muratori, Rer. italic. script., IX (Milan, 1726), col. 243). Il est probable que cet auteur a confondu celle-ci avec les bulles de ce pontife, confirmatives des privilèges ou des possessions de l'ordre. On sait qu'à l'avènement de chaque pape, l'Hôpital faisait renouveler les privilèges qu'il tenait des pontifes précédents. V. ces bulles dans Bosio, I, 107-8. Paoli s'est également appuyé sur une note marginale d'un manuscrit du Vatican (n° 3136, fol. 22, et non 21, comme il l'a imprimé par erreur), qui donne la date de 1147 comme celle de la confirmation d'Eugène III; mais on ne saurait attribuer à cette mention, probablement postérieure à la confection du manuscrit, une importance décisive.

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si longtemps, et, si l'on tient compte de ce qu'elle renferme deux parties distinctes, dont la seconde semble postérieure à la première, on peut sans témérité reculer de quelques années l'époque à laquelle Raymond du Puy rendit exécutoires les premières dispositions réglementaires qu'il avait proposées au chapitre général de l'ordre et fait agréer par lui.

Cette règle se compose de dix-neuf chapitres1, dont les quinze premiers forment un ensemble, tandis que les quatre derniers ont le caractère d'additions postérieures. Elle contient à la fois l'énoncé des devoirs des Hospitaliers, fondés sur le triple vœu de chasteté, d'obéissance et de pauvreté (ch. I-II), leur règlement intérieur dans l'exercice de ces devoirs (ch. III-VII), les prescriptions relatives à la nourriture et au vêtement des frères (ch. vш), aux prières dues à ceux-ci après leur mort (ch. XIV) et les peines qu'ils encourent lorsqu'ils enfreignent leurs vœux ou la discipline (ch. IX-XIII). Les derniers chapitres traitent de la réception des malades au couvent (ch. xvi), de la responsabilité qui incombe à un frère en cas d'accusation calomnieuse (ch. XVIII), des réprimandes amiables entre frères (ch. XVII) et du port de la croix sur le manteau (ch. XIX).

En cet état, la Règle était fort incomplète; on reconnut bientôt qu'elle ne répondait pas à tous les besoins, qu'elle était muette sur plus d'un point et que nombre de cas n'avaient pas été prévus par elle. Ce fut aux chapitres généraux qu'incomba le soin de combler ces lacunes par des décisions successives qui eurent, pour les membres de l'ordre, force de loi après avoir été promulguées par les grands maîtres; mais la Règle resta toujours en dehors de ces modifications. Quand Lucius III la confirma, en 1185, cette confirmation ne porta que sur la Règle elle-même, quoique déjà, en 1176, le grand maître Jobert et, en 1181, un chapitre général eussent pris d'importantes dispositions complémentaires. On peut ainsi, à l'aide des statuts émanés des divers grands maîtres, suivre le développement donné, depuis le milieu du xis. jusqu'à la chute de l'ordre, à la législation des Hospitaliers.

1. Elle nous a été conservée dans un vidimus de Lucius III, Vérone, 22 août 1185, « Quanto per gratiam, » et figure en tête de tous les manuscrits des statuts de l'Hôpital. Elle a été publiée, d'après le ms. 4852 du Vatican, par P. A. Paoli, Dell' origine, etc., append., p. XVIII-XXXI. Cf. Jaffé-Loewenfeld, Reg. pont. Roman., n° 15455.

2. Voir la note précédente.

La Règle et les statuts subséquents, commentaires de celle-ci, furent primitivement rédigés en latin; mais, parmi les chevaliers, plus habitués à manier l'épée que la plume, la connaissance de cette langue était, dès la fin du xir siècle, si peu répandue qu'une ordonnance capitulaire du grand maître Alphonse de Portugal (vers 1201) prescrivit la traduction des privilèges et statuts en langue vulgaire; cet usage se maintint dans la suite, et quelques essais de retour au latin1 durent être, pour les mêmes causes, promptement abandonnés.

Cependant, à la fin du xve siècle, la multiplicité des ordonnances capitulaires rendues pendant près de trois cents ans avait apporté quelques confusions, souvent même quelques contradictions dans l'interprétation et l'application des statuts; les Hospitaliers, peu familiers avec la science juridique, avaient souvent peine à dégager, au milieu de ces réglementations successives, la doctrine en vigueur et la solution afférente à tel ou tel point particulier. La nécessité d'une revision des statuts s'imposait; elle eut lieu sous le magistère de Pierre d'Aubusson (1489) et fut établie d'après un plan méthodique et une classification par ordre de matières; ce groupement fut maintenu dans la suite jusqu'à la chute de l'ordre, dans de nombreuses éditions refondues et tenues à jour par les soins de la chancellerie de l'Hôpital.

1. Les premiers datent du milieu du xiv° siècle et du xv. Deux manuscrits des statuts, compilés à ces époques, sont en latin, ceux de Malte (1358, div. I, vol. 69) et de Florence (Bibl. nat., cl. XXXII, cod. 37), tandis que nous connaissons des mêmes statuts vingt-deux manuscrits antérieurs à 1489 (dont le lecteur trouvera la liste plus bas) écrits en diverses langues. Un nouvel essai eut lieu au moment où Pierre d'Aubusson ordonna la formation d'un recueil de statuts par ordre de matières (1489); mais, dès le 5 août 1493, le chapitre général de Rhodes ordonna la traduction de ceux-ci en langue commune. (V. De prima origine, p. 44.)

2. 1 Pierre d'Aubusson.

Manuscrits français, Paris, Bibl. nat., franç. 5645, 13532, 23133; Toulouse, Arch. départ., S. Jean, cart. n° 2; — italiens, Milan, Brera AF, X, 10; Londres, Lambeth Palace, no 177; espagnols, Madrid, Bibl. nac., D. 83, et D. 84 (ce dernier avec des additions jusqu'en 1539); Londres, Brit. Museum, add. mss. 22554; · latins, Middlehill, n° 1773, 5807. Imprimés Stabilimenta Rhodiorum militum sacri ordinis S. Joannis Hierosolymitani, composita a Guil. Caoursin... S. 1., 1493, in-fol. - Volumen stabilimentorum...... Venetiis, 1495, in-fol. Stabilimenta militum hierosolymitanorum..... Ulme, 1496, in-fol. Volumen stabilimentorum..... (S. 1. (Paris, Petit Laurens ou Pierre Levet), in-fol., 1499? (traduction française). — Le Livre

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Aas, avant la réforme de Pierre d'Aubusson, des tentatives estication et de codification des statuts s'étaient produites. aulat-il pas réunir en un seul corps les décisions capitulaires

stassements et statuts des chevaliers Rhodiens, traduit du latin de S. 1499, in-fol.

Viers de l'Isle-Adam.

Stabilimenta militum sacri ordinis divi Joannis..... Salamantia, edition due à Alvaro Perez de Grado.

La de la Sengle.

français, Paris, Bibl. nat., fr. 1781, daté de 1557; Londres, Bus, add. mss. 27938.

Statuta ordinis domus hospitalis Hierusalem. Roma, 1556, in-fal., a Diego Rodriguez. - Regula hospitalariorum et militia Ordinis Bape passu Fr. Claudii de la Sengle Fr. Didacus Rodriguez aedi care, in-8. Statuta ordinis domus hospitalis Hierusalem. Roma,

JLa Valette.

Statuti della religione de' Cavalieri Gierosolimitani tradotti di a toscana dal R. F. Paolo del Rosso..... Firenze, 1567, in-8°. 570, in-8".

esque de la Cassière.

pagnol, Madrid, Bibl. nac., D. 110.

va statutorum ordinis Sancti Joannis Hierosolymitani æditio,----
in-fol.

de Loubenx de Verdale.

Statuta Hospitalis Hierusalem. S. I. (Roma), s. d. (1588), in-fol,
Bannelli et de Veltronius. Gli statuti della sacra religione......

o in volgare da Jacomo Bosio. Roma, 1589, in-4°.

statuti della sacra religione... tradotti... da Jacomo Bosio,...

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TH arignacourt.

français, Paris, Bibl. nat., franç. 9781.

Gli statuti della sacra religione di S. Gio. Gerosolimitano con le
Capitolo Generale celebrato nell' anno 1603. Roma, 1609, in-4".

mas du chapitre général de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem,
sous Alof de Wignacourt. S. l. n. d., in-4".

de Paule.

Ordinationes Capituli generalis, anno 1631 celebrati..... Taurini,

Cotoner.

italien, Vienne, Bibl. imp., n° 5745.

is Cotoner.

Volume che contiene li statuti..... Borgo Novo, 1676, in-fol. 2nd Perellos.

Volume che contiene..... Borgo Novo, 1719, in-fol. (Réimpression
Be 1676.)

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