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DEATH'S DOOR.

THIS Composition is the work of an artist whose produc tions, though often disfigured by conceit and extravagance, and sometimes unintelligible, occasionally present much grace? beauty, and originality. It is one of a series of « inventions,' as Blake called them, illustrative of Robert Blair's poem, "The Grave," which were purchased of the artist by Cromek, whose admiration of their excellence induced him to place them in the hands of Louis Schiavonetti, by whom they were ably transferred to copper; and they were introduced to the world in a splendid edition of the poem accompanied by some observations on their design and execution from the pen of Fuseli, whose almost unqualified praise, stamped with the assent of the most distinguished professors and judges of Art, renders all farther commendation superfluous.

The subject is taken from the concluding lines of the poem :

'Tis but a night, a long and moonless night;
We make the grave our bed and then are gone.
Thus at the shut of eve, the weary bird
Leaves the wide air, and in some lonely brake
Cowers down, and dozes till the dawn of day;
Then claps his well-fleg'd wing'd and bears away.

In the explanation, which the symbolic nature of these compositions rendered necessary, we find the following description of Death's Door. " The Door opening that seems to make utter darkness visible; Age, on crutches, hurried by a tempest into it. Above is the renovated man seated in light and glory."

BLAKE.

LA PORTE DU TOMBEAU.

Cette composition, l'ouvrage d'un artiste dont les productions sont souvent dénaturées par l'extravagance de la pensée quelquefois inintelligible, offre cependant ici un style gracieux, noble et original. C'est un des morceaux d'une suite de ces inventions, comme le disait Blake, qui sert à éclaircir le poëme de Blair, intitulé La Tombe. Cromek, plein d'admiration pour la beauté de l'exécution, l'acheta de l'artiste et la remit entre les mains de Louis Schiavonetti, qui la grava sur cuivre. Ce recueil fut publié ensuite dans une édition de luxe du poëme, avec des remarques sur les dessins, par Fuseli, dont les éloges presque superflus furent imprimés avec l'assentiment des professeurs et des juges les plus distingués de l'art, et qui rendent toute autre louange inutile.

Ce sujet est pris des derniers vers du poëme.« Ce n'est qu'une nuit, une longue uuit sans lune, que nous passons dans la tombe, dont nous avons fait notre couche et où nous disparaissons. C'est ainsi qu'à la chute du jour l'oiseau fatigué quitte le vide des airs pour venir se reposer dans quelque buisson écarté, s'endort jusqu'aux premiers rayons du soleil, et qu'alors, étendant ses ailes rafraîchies, il s'élance. »

Dans l'explication que la nature de ces compositions emblématiques rend nécessaires; on trouve la description suivante de la Porte du tombeau, « La porte s'ouvre et laisse voir les ténèbres extérieures; l'Age, porté sur des béquilles, s'y trouve poussé par la tempête. Au-dessus de la porte l'homme régénéré se lève, entouré de lumière et plein de gloire. »

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, ROTTERDAM.

Normand fils

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