Revue de littérature comparée, Volume 1

Voorkant
Paul Hazard, Fernand Baldensperger
Librairie Didier., 1921
 

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Populaire passages

Pagina 372 - En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit? Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire, Ce blasphème vanté ne vient pas de ton cœur. Un souvenir heureux est peut-être sur terre • Plus vrai que le bonheur.
Pagina 375 - Eh bien, si vous l'aimez cette gloire, qui choisit trop souvent ses victimes parmi les vainqueurs qu'elle a couronnés, pensez avec orgueil à ces siècles qui virent la renaissance des arts.
Pagina 222 - Il aime, selon l'attrait de son cœur, à mêler ses pleurs au cristal d'une fontaine; à porter des fleurs sur un tombeau; à fouler d'un pied léger l'herbe tendre de la prairie; à traverser, à pas lents, des campagnes fertiles; à contempler les travaux des hommes; à fuir au fond des forêts. Il aime leur horreur secrète. Il erre. Il cherche un antre qui l'inspire.
Pagina 90 - ... quel bien il en reviendrait aux hommes, si tous les arts d'imitation se proposaient un objet commun, et concouraient un jour avec les lois pour nous faire aimer la vertu et haïr le vice...
Pagina 117 - Réfléchissez un moment sur ce qu'on appelle au théâtre être vrai. Est-ce y montrer les choses " • comme elles sont en nature ? Aucunement. Le vrai en ce sens ne serait que le commun. Qu'est-ce donc que le vrai de la scène ? C'est la conformité des actions , des discours , de la figure , de la voix , du mouvement, du geste, avec un modèle idéal imaginé par le poète, et souvent exagéré par le comédien.
Pagina 375 - On dirait que Le Dante, banni de son pays, a transporté dans les régions imaginaires les peines qui le dévoraient. Ses ombres demandent sans cesse des nouvelles de l'existence, comme le poète lui-même s'informe de sa patrie, et l'enfer s'offre à lui sous les couleurs de l'exil.
Pagina 97 - Je ne suis pas un capucin ; j'avoue cependant que je sacrifierais volontiers le plaisir de voir de belles nudités, si je pouvais hâter le moment où la peinture et la sculpture, plus décentes et plus morales, songeront à concourir, avec les autres beaux-arts, à inspirer la vertu et à épurer les mœurs.
Pagina 375 - Italie, empire du Soleil ; Italie, maîtresse du monde ; Italie, berceau des lettres, je te salue. Combien de fois la race humaine te fut soumise ! tributaire de tes armes, de tes beaux-arts et de ton ciel ! « Un dieu quitta l'Olympe pour se réfugier en Ausonie ; l'aspect de ce pays fit rêver les vertus de l'âge d'or, et l'homme y parut trop heureux pour l'y supposer coupable.
Pagina 375 - L'Italie, au temps de sa puissance, revit tout «entière dans le Dante. Animé par l'esprit des « républiques, guerrier aussi bien que poète, il «souffle la flamme des actions parmi les morts, et « ses ombres ont une vie plus forte que les vivants
Pagina 516 - II se plaint qu'elle échappe et glisse de sa main. Celui qu'un vrai démon presse, enflamme, domine, Ignore un tel supplice : il pense, il imagine; Un langage imprévu, dans son âme produit, Naît avec sa pensée, et l'embrasse et la suit...

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