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Carbolfuchsin nach Ziehl als auch mit wässeriger Fuchsinlösung bei 30-600 und auch nach Gram färbten und einem Meerschweinchen in's Peritoneum eingeimpft keine Tuberculose erzeugten, also nach der Ansicht der Verfasser zweifellos Leprabacillen waren. Referent hält den einen Uebertragungsversuch zur Entscheidung der Frage, ob Lepra oder Tuberculose vorlag, nicht für genügend. Ob die Bacillen vereinzelt oder in Haufen zusammenlagen, ob sie in oder zwischen den Zellen sich fanden, wird nicht angegeben. In den Nerven untersucht wurden die Nervi medianus und radialis waren keine Bacillen nachzuweisen.

VARI A.

LA PESTE AUX INDES.

Dernières nouvelles (20 Janvier).

-

SCHEUBE.

Le

Les nouvelles de la peste bubonique sont de plus en plus alarmantes. L'épidémie s'est propagée de Bombay à Poona et même dans des districts où l'on avait coutume de se rendre pour les soins de la santé, tels Bandra. Elle a fait 200 victimes dans les dernières vingt-quatre heures.- Le Times tient à ce propos, de son correspondant d'Odessa, que des mesures prophylactiques très rigoureuses sont prises dans toute la Russie méridionale pour empêcher l'invasion de la peste. On annonce l'arrivée à Bombay du médecin général Cleghorn, commissaire sanitaire du gouvernement des Indes, qui vient étudier la peste bubonique, et l'on ajoute à ce propos que le célèbre bactériologiste Haffkine recommande à l'administration vice-royale. d'isoler complètement la ville et, au besoin la présidence par le moyen d'un cordon sanitaire de troupes et d'agents de police; il est d'avis qu'aucun indigène ne devrait être autorisé à quitter Bombay sans avoir été placé en observation médicale pendant un temps spécifié, et cela sous peine de voir l'epidémie se propager à travers la péninsule hindoue tout entiére. conseil supérieur de santé de Vienne a donné son assentiment aux propositions concernant la peste indienne et tendant à interdire l'introduction, sur le territoire austro-hongrois, des vieux effets, linge de corps, chiffons et déchets de provenance asiatique, la Russie d'Asie exceptée. Ces propositions visent également l'organisation, dans les provinces occupées, de pèlerinages à la Mecque; les autorités sont invitées à s'y opposer autant que possible et, au besoin, à les surveiller administrativement. Les dernières nouvelles de Bombay relatives à l'épidémie de peste bubonique sont fort peu rassurantes. L'épidémie augmente. Elle atteint les faubourgs. Elle s'étend à Bandora. Jusqu'ici, il y a eu 2.094 malades et 1.494 morts. La mortalité générale pour la semaine passée a été de 1.416 (soit une proportion de 109 pour 1.000) C'est la plus forte qui ait été enregistrée jusqu'ici. Les habitants, en nombre considérable, continuent à quitter la ville. Les journaux critiquent vivement les autorités et mettent la population en garde contre la possibilité de proclamer l'état de siège. On craint que, si la situation ne change pas, Bombay ne soit soumis aux mêmes épreuves que Hong-Kong. Toutefois la situation des Européens est relativement satisfaisante; on ne signale parmi eux aucun décès pour la semaine passée Ajoutons à ces détails de date récente que, d'après une lettre du 10 decembre adressée au New-York Herald les rapports officiels sur la peste seraient absolument

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inexacts et représenteraient la situation, comme beaucoup moins grave qu'elle ne l'est réellement. On évaluait, il y a quinze jours, à 100,000 le nombre des indigènes qui avaient quitté la présidence et le taux de la mortalité était alors de 100 par jour Le 28 janvier, le rapport officiel accuse 4,396 cas de peste, à Bombay, et 3,275 morts. Les gouvernements Anglais, Américains, Allemands, Belges, Espagnols, Russes, Tures ont pris des mesures préventives contre la peste qui est sur le chemin de l'Europe. Formose. La légation japonaise de Saint-Pétersbourg confirme que des cas de peste bubonique ont été constatés à Formose, où le gouvernement japonais prend d'énergiques mesures pour empêcher la propagation de l'épidémie. PROGRÉS MÉDICAL (30 Janvier.)

NECROLOGIE.

Le 10 Septembre 1896 mourût à Kiew un des éminents historiens de la médecine, M. le docteur S. G. Kowner. Son Histoire de médecine de l'antiquité et du moyen âge *) forme 4 livraisons volumineuses, surtout précieuses par la grande connaissance de l'auteur des sources originelles. Le savant docteur naquit en 1837. Il a reçu son instruction primaire à l'école rabbinique de Vilna; après avoir terminé son cours il se trouvait dans une grande nécessité, jusqu'à son entrée à la faculté de médecine à Kiew en 1860. Etant encore étudiant de la dite faculté il écrit un oeuvre Spinose et la philosophie", pour lequel il a été recompensé par une médaille d'or. En 1865, nommé médecin „cum eximia laude", il a continué ses études à l'université, pour se préparer pour le professorat de l'histoire de médecine. Cependant des affaires de famille l'ont obligé d'entrer en pratique, d'abord en qualité de docteur de district, puis en diverses autres carrières officielles à Niéjine. Il lui était très difficile de se vouer à son travail favori dans cette ville de province..

Donc en 1890 il va se transplanter à Kiew (malgré sa pratique assez considérable à Niéjine il n'a apporté à Kiew aucune rente), où il a beaucoup souffert de sa position financière. Mais jusque dans ses derniers jours il ne quitta pas son histoire, qu'il a pu voir imprimée grâce aux ressources que l'Université de Saint-Woldemar lui avait fornies pour ce but. Sa santé s'affaiblissait par la lutte au-dessus de ses forces, et malgré le voyage qu'il entreprit pour se guérir (la Société de l'assistance aux savants et aux littérateurs lui vint en aide) il mourût du cancer de l'estomac. N. P. MARJANTSCHIK. (Kiew).

*) Histoire de Médecine. Fasc. I. Médecine de l'Orient. Médecine en
Grèce ancienne avant Hippocrate 1878. Fasc II. Hippocrate 1883. Fasc. III.
Médecine de la mort d'Hippocrate jusqu'à Galène inclusivement 1888.
L'histoire de la médecine de l'antiquité. Fasc. I 1893.

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Gravure d'après P. BRUEGHEL (le vieux), Rijks Museum, Amsterdam.

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LES ARRACHEURS DE PIERRES DE TETE."

PAR

DR. HENRY MEIGE (de Paris).

1 était autrefois un dicton populaire en Hollande: en parlant d'un individu, dont l'équilibre mental paraissait dérangé, on disait

remonterait, parait-il, aux romans du roi Arthur; les gens du peuple l'employaient couramment, et, dans les farces jouées en plein air, les acteurs ambulants avaient coutume de l'appliquer au personnage qui remplissait le rôle d'un sot naïf et ridicule.

L'idée qu'un corps étranger logé dans le cerveau peut être la cause des dérangements de l'esprit, se retrouve d'ailleurs dans le langage populaire de tous les pays. On dit, en France, d'un fou ou d'un déséquilibré, qu'il a ,,un grain", „,un hanneton dans la cervelle", ,.une araiguée dans le plafond", etc.

Et, de fait, certains aliénés semblent donner raison au proverbe. Nous avons eu l'occasion d'en observer plusieurs qui prétendaient avoir la tête remplie de caillous, d'insectes,,,d'araignées," de,,nids de perce-oreilles," etc., et qui mettaient sur le compte de ces parasites imaginaires la céphalée dont ils souffraient réellement.

Ces exemples ne sont pas rares et leur bizarrerie même les fait retenir du vulgaire. Par une pétition de principes, dont il est coutumier, il prend ici l'effet pour la cause: il croit que la pierre engendre la folie, tandis qu'en réalité l'idée de cette pierre n'est que le résultat d'une véritable conception délirante.

Les préjugés s'accréditent aisément; celui-ci fit fortune. Un corollaire thérapeutique en découlait logiquement: pour guérir le malade de sa folie, il fallait le débarasser du corps étranger enfermé dans

son crâne.

Ainsi devait naître la pensée d'extraire les pierres de la tête. Il n'en fallut pas davantage pour tenter une foule d'empiriques audacieux qui résolurent d'exploiter à leur profit la crédulité populaire, en se posant comme Arracheurs de pierres de tête.

Ces adroits imposteurs ne furent pas aussi imaginaires que les pierres mêmes qu'ils prétendaient extraire.

Barbiers, rebouteur, descendants des mires et des mèges du moyen âge, charlatans, colporteurs de drogues, toute une bande de ces chirurgiens interlopes abuseurs, coureurs et larrons", dont parle Ambroise Paré, se mirent à pratiquer une opération qui promettait de fructueuses recettes.

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