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S. 207 avoir du bren de Judas (= Sommerflecken) erinnert an unser Judasbrennen = Kohlenfunken-flecken im Gesichte (Judas-Brennen am Ostersamstag).

S. 239 Voyage en Bavière barbière, Badstube, Syphilisbehandlung durch Schwitzbaeder;

S. 303 La berlue paralysis (parli, perli im deutschen Volksmunde). S. 310 Bornicle ist unser bir-nickel (Beerennickel, Boernickel = Gerstenkorn).

Brissaud führt selbst mehrere solche Germanismen an in seinem, den jungen Medizinern gewidmeten Buche, das ausserdem frei von allen Trivialitäten ist.

M. HÖFLER,

ITALIE (1893-1895).

SACCARDO PIETRO ANDREA, La Botanica in Italia; materiali per la Storia di questa scienza. Padova 1895 (extrait des Memorie del R. Istituto Veneto; t. XX V).

La Botanique scientifique prit sa naissance dans les écoles de Médecine: elle fut enseignée par les lectores simplicium; ces maîtres joignirent souvent cette branche de savoir à l'étude d'autres branches des sciences médicales, surtout à l'étude de l'anatomie). D'ailleurs, s'exerçant dans les recherches. botaniques, André Césalpin, dans la seconde moitié du seizième siècle, et Marcel Malpighi, dans la seconde moitié du dix-septième, furent à même de jeter les bases de la réforme médicale; le premier par la découverte de la circulation du sang, qu'il décrivit dans le livre De Plantis; le second par la découverte de la cellule; ce qui prouve la grande utilité, pour ceux qui étudient l'histoire de la Médecine, de la connaissance de l'histoire de la Botanique. Le livre publié par Pierre André Saccardo, professeur à l'Université de Padoue et excellent botaniste italien, est avantageux non-seulement aux naturalistes, mais aux savants médecins.

L'ouvrage de Saccardo se divise en quatre parties:

I. Répertoire biographique et bibliographique des botanistes italiens, et étrangers qui traitèrent de la flore italienne.

II. Index des botanistes italiens, d'après les régions explorées.

III. Indications historiques et bibliographiques des Jardins botaniques publics et privés.

IV. Tableau chronologique des principaux faits botaniques, dont les italiens furent les précurseurs.

L'importance de l'ouvrage de Saccardo consiste surtout en ce qu'il a rassemblé de très riches matériaux biographiques et bibliographiques concernant mille sept cent vingt et un auteurs, dont 1434 sont italiens et 287 étrangers; son livre donne une nouvelle et précieuse contribution à cette espèce de travaux sur les sources de l'histoire de la science; ils furent déjà commencés, pour ce qui regarde la Botanique, par Seguier (Leyde 1760) et par Haller (Zurich 1771); et ils furent repris par Pritzel, qui, en 1851, publia à Leipsick la première édition de son Thesaurus litteraturae botanicae."

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Le professeur Saccardo a achevé ses recherches dans le but d'avoir les premières lignes d'une Histoire de la Botanique en Italie, où l'étude des

végétaux fit des progrès, soit avant tout au point de vue du naturalisme, soit au point de vue médical, à l'aide des moyens suivants, indiqués par Saccardo dans un autre de ses ouvrages: 1. Voyage d'exploration à l'étranger; 2. Vulgarisation et commentaires critiques des codes botaniques médicaux anciens; 3. Publications des mêmes codes; 4. Configuration des plantes dans les livres imprimés; 5. Institution des Jardins botaniques; 6. Institution des Musées d'Histoire naturelle et des herbiers; 7. Fondation des Sociétés botaniques; 8. Invention du Microscope composé.

La partie de l'ouvrage de Saccardo, concernant l'histoire des Jardins des Plantes italiens, est remarquable. Il rappelle que, depuis 1288, Simon de Cordo (Simon Genuensis) médecin du pape Nicolas IV, créa à Rome un Jardin des Plantes pharmaceutique. Un premier Jardin des Plantes, ayant un but didactique, surgit cependant à Padoue en 1545, par les efforts de François Bonafide, qui, depuis 1533, avait fait créer par la République de Venise la première chaire lectoris simplicium. Les Jardins botaniques de Pise et de Florence suivirent de près, en 1547, et en 1567 celui de Bologne. Dans les deux Jardins de la Toscane fut célèbre Luc Ghini, fondateur de l'École, à laquelle appartinrent Ulysses Aldrovandi, Barthélemy Maranta, Pierre André Mattioli, Louis Anguilara, et le fameux Césalpin. Le vieux Jardin de Rome, amélioré par un autre pape en 1447 „Cunctis herbarum generibus refertus", devint un Jardin scientifique, sous les auspices de Pie V en 1566 et par les efforts de Michel Mercatus, l'ami de Césalpin. Les Jardins publics, dont Saccardo fait l'histoire, sont au nombre de 22. De la chronologie des principales découvertes et des principaux ouvrages, dans lesquels l'Italie a la primauté, selon l'avis de Saccardo, dans l'histoire de la Botanique, je choisis quelques-unes entre celles qui ont trait à la Médecine: 1100. Le Médecin Salernitain, Matthieu Platearius publie le traité célèbre de Simples, dit „Circa instans.”

1544.

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Pierre André Mattioli de Sienne publie ses fameux Discorsi su Dioscoride, qui sont traduits en cinq idiomes et réimprimés au delà de soixante fois.

1610. Galilée Galilei construit le premier microscope composé.

1671. Marcel Malpighi fonde l'Histologie végétale.... D'après les recherches de Saccardo, complétant celles d'autrui, Galilei doit être nommé comme le premier inventeur du microscope composé à oculaire concave; Drebbel, de 1620 à 1621, construisit le premier microscope composé Képlérien, c'est-à-dire à lentilles convexes toutes deux; le nom de microscope fut cependant proposé en 1625 par Jean Faber, Lynceus. Malpighi et Redi firent un bon usage des microscopes composés, construits avec la plus grande perfection par Eustache Divini, vers 1668.

Ces données, illustrant l'ouvrage de Saccardo, sont fournies par un groupe de ses autres ouvrages, qu'on peut considérer comme des avantcoureurs de son excellent livre.

DEL GAIZO MODESTINO, Mariano Santo di Barletta e la Chirurgia italiana nella prima metà del cinquecento. Napoli 1893–1894. (Extrait des Atti della R. Accademia Medico-Chirurgica di Napoli. a. XLVII).

Mon mémoire est partagé en deux chapitres: 1. Mémoire pour servir à la biographie de Marianus Santo; 2. Les ouvrages de Chirurgie générale de Marianus Santo en parallèle avec ceux de Jean de Vigo et de Bérenger de Carpi.

Un document, que j'ai trouvé dans les Archives d'État à Naples sur le dénombrement des habitants de Barletta fait en 1545, m'a permis de préciser l'année où naquit Marianus Santo (1488), sa famille et quelques détails de sa vie. J'ai fait de celle-ci deux périodes distinctes: Dans la première (1510-1526), Marianus demeure à Rome et il perfectionne son érudition à l'hôpital de la Consolation; dans la seconde (1526-1543), il habite tantôt la Vénétie, tantôt la Dalmatie, et prend part (1533) comne chirurgien à l'expédition pour la guerre de la Hongrie, et il en rappelle le souvenir vers 1543, dans la publication de la brochure Libellus quidditativus de modo examinandi medicos chirurgos." Il ne m'a pas été possible de connaître l'année de la mort de Marianus Santo, cependant les documents m'ont indiqué un enfant de Marianus, César Santo, qui fut à son tour médecin, et il plaça à la Minerve à Rome une inscription sépulcrale à la mémoire de son père.

L'examen de trois ouvrages de Marianus, savoir le Compendium in Chyrurgia, le traité „De Capitis laesionibus chyrurgo curandis" et le commentaire, presque ignoré des historiens, écrit par Mariano (1526) sur Avicenna ,,Super textu Avicennae de caivariae curatione dilucida interpretatio", m'ont amené à reconnaître le mérite de Marianus ncn seulement dans l'accomplissement de nouvelles découvertes, mais encore dans l'art de coordonner et de compléter celles qui étaient déjà faites, et surtout dans l'organisation de l'école, où il employa tous ses soins pour que l'art chirurgical fit des progrès, afin de devenir une science à l'aide des connaissances de la Pathologie. La plus grande partie de mon travail se rapporte à l'étude d'un argument tout à fait nouveau, savoir sur l'inimitié envenimée entre Marianus Santo et Bérenger de Carpi. Marianus fit la critique du plus grand ouvrage en chirurgie de Bérenger, c'est-à-dire du „libellus aureus" que ce dernier avait publié en 1518 avec le titre De fractura cranii.

Les idées de Marianus sur la Minutio Sanguinis; ses connaissances sur l'astrologie physique vis-à-vis de celles de Bérenger sur le Regimen aeris in vulneribus interiorum capitis partium; et l'emploi extrêmement risqué des préparations mercurielles sont les données que j'indique dans les paragraphes successifs de mon ouvrage. Je suppose que des traités, promis souvent par Marianus dans ses publications, sont égarés ou non complétés, parmi lesquels il avait annoncé (1526) un écrit „De morbo gallico" qu'il se proposait de dédier à l'Évêque de Vérone, son protecteur.

Albert Haller dit de Marianus Santo foramen a terebra factum se vidisse undique subnato osse clausum fuisse." J'ai démontré que cette néo-formation osseuse fut observée par Marianus dans un crâne qu'il vit dans un temple d'une petite ville de la Pouille, où il s'était rendu pour prier après un voyage orageux le long de l'Adriatique.

Mon mémoire est suivi de 121 notes et de quatre documents explicatifs. C'est la première partie d'un de mes ouvrages, dont la seconde partie, qui n'a pas encore paru, a pour titre „Mariano Santo e le vicende della Litotomia nel secolo decimosesto."

BOTTINI E., Catalogo dell' Armamentario Storico spettante alla
Clinica operativa di Pavia. Pavia 1894.

Ce que vaut ce catalogue se voit clairement de ce que l'illustre professeur Bottini, directeur de la clinique chirurgical à l'Université de Pavie, écrit dans une note de sa Préface: La plupart des instruments qui ap

partiennent au catalogue furent communiqués à l'Institut, au commencement de notre siècle par Napoléon premier, pendant que la Clinique Opérative était dirigée par Scarpa; ils gardent encore l'empreinte d'un don impérial par la perfection du travail et par la richesse des ornements.... A l'intérêt artistique ils joignirent l'intérêt historique, en alliant le nom d'un grand empereur à celui d'un grand chirurgien."

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L'armamentario Storico" se compose de plus de mille instruments. Leur nom est ensuite souvent écrit en latín.

A propos de la publication importante du professeur Bottiri, je rappelle à mon lecteur que Scarpa dirigea la chaire d'Anatomie et d'Opérations chirurgicales à l'Université de Favie de 1783 à 1813; par les grandes opérations qu'il exécuta à l'hôpital (Hôpital de S. Matthieu) en présence de ses élèves, il devint le premier maître de Clinique Chirurgicale de cette Université.

Le regretté professeur Alphonse Corradi, dans les Memorie e documenti per la Storia dell' Università di Pavia e degli uomini illustri che v'insègnarno; Pavia 1888", publia plusieurs souvenirs des relations qu'Antoine Scarpa eut avec Napoléon premier, dans un but scientifique.

DEL GAIZO MODESTINO, Il magistero chirurgico di Teodorico dei
Borgognoni ed alcuni codici delle opire de lui. Napoli 1894.
(Extrait des Atti della Regia Accademia Medico-chirurgica; A.
XLVIII).

Les célèbres auteurs Pagel et Nicaise ayant fait brillamment revivre Henri de Mondeville et sa chirurgie, j'ai voulu étudier la vie et les œuvres de Théodoric, dont de Mondeville lui-même se déclara l'éléve.

Ce n'es que d'après un fragment autobiographique qu'il mit dans une préface de sa chirurgie (1260), que l'on peut retracer à peine la vie de Théodoric. Son ouvrage chirurgical montre un lien non-seulement avec la chirurgie de Bruno de Longobucco, mais, à mon avis, avec la Chirurgie de Roger Salernitain. Mes études peuvent confirmer l'affiliation scientifique de Théodoric à l'école vénérée de Salerno, quoiqu'il combattît contre elle et contre Roland de Parme, qui suivit les doctrines chirurgicales Salernitaines. L'examen historique de la marche faite par l'art chirurgical, dans les solutions de continuité de l'intestin, permet de reconnaître un vrai et grand savant en la personne de Théodoric, tout en voyant, même ici, dans son magistère, le cachet de l'ancien enseignement de l'école de Salerne. C'est de cette école que Théodoric se présente, en faisant progresser l'anesthésie chirurgicale. Je rappelle, à propos de l'histoire de cette ressource de notre art, les travaux de de Renzi, de Corradi et d'autres, j'ajoute quelques détails sur les moyens d'anesthésie locale proposés par Roger et Théodoric. Le mérite de Nicaise c'est d'avoir aperçu en Théodoric et en Henri de Mondeville, deux anciens précurseurs de la méthode moderne curative des blessures. Cette étude de Nicaise m'a poussé à révéler deux autres moments glorieux de la chirurgie italienne; celui qui prend son nom de César Magati (1616), et l'autre qui se développa en Italie pendant let dix-huitième siècle à l'aide de l'École de Naples, et surtout de Florence; ce second moment marcha parallèlement avec celui qui s'affirma en France par le génie de l'immortel Ledran.

Dans mon ouvrage je donne des indications sur l'emploi fait par Théodoric

des préparations mercurielles; et je rapporte un jugement de Jean Tagault au sujet de Théodoric.

Deux codex, l'un latin, l'autre italien, que j'ai trouvés dans la Bibliothèque nationale de Naples, me fournissent aisément le moyen de donner des lumières sur l'ouvrage de Théodoric, au point de vue de la manière avec laquelle, peut-être il le rédigea.

Mon travail se termine par l'étude des connaissances de Théodoric en Vétérinaire. Dans les Bibliothèques d'Italie on rencontre des codes, où on lit les traités de Théodoric sur la Mulomedicina. Je transcris les chapîtres du code de la Bibliothèque de Venise. „Practica equorum composita a fratre Theodorico de Ordine fratrum Praedicatorum, physico et episcopo Cerviensi", qui unissent Théodoric à un autre Sanitaire du midi de l'Italie, à Jourdan Ruffo, qui, né en Calabre, fut en qualité d'hippiatricien, à la cour de Frédéric deux.

Mon travail met à l'appendice ce que Ughelli écrivit dans sa Italia Sacra de la piété religieuse et de la mission de Théodoric comme prêtre catholique. M. DEL GAIZO.

RUSSI E.

Der allbekannte Prof. Kobert, aus dessen Dorpater Schule schon so manche vorzügliche Arbeit hervorging, hat Bd. V. seiner „Historische Studien aus dem Pharmakologischen Institute" vollendet.

Hierin hat Kobert die schwere Aufgabe ubernommen den Scribonius Largus (S. L. de compositione medicamentorum liber) ins Deutsche zu übertragen, und das auf eine Weise, die ihn auch für nicht Mediciner geniessbar macht.

Weiter hat Verfasser die Geschichte des Kwass und des Bieres einer näheren Betrachtung unterzogen. Er behandelt die pl.m. 40 nicht moussirende und mehr als 10 moussirende Kwassarten, historisch, philologisch, chemisch, bacteriologisch etc. und verbreitet sich über ähnliche Volksgetränke. Weiter unterzieht er auch das Bier einem originellen Studium - historisch und geographisch. Zum Schluss giebt Abschnit IV Betrachtungen über die normale und pathologische Anatomie des Talmud, das Aerztewesen bei den alten Hebräern, talmudische Literatur etc.

Zweifelsohne wird diese Arbeit des Dorpater Historico-pharmakologen in wissenschaftlichen Kreisen mit derselben Wärme empfangen werden, wie seine früheren Studien auch. PEYPERS.

SUISS E.

Die Aussatzhäuser des Mittelalters. Nach einem akademischen
Vortrage gehalten in Bern am 13. Februar 1896 von Professor
E. Lesser. (Separatabdr. aus der „Schweizerischen Rundschau"
1896 Heft 3 u 4, Verlag von Albert Müller in Zürich.)

Verf. schildert in populaerer Sprache die Symptomatologie der Lepra, das Auftreten derselben im Mittelalter, die Gebräuche, welche bei der Unterbringung der Leprösen in den sog. „Leproserien" üblich waren, die Lebensweise der Kranken in denselben und giebt zum Schluss historische Nachrichten über das Ausserkrankenhaus in Bern, welches früher als Aussatzhaus diente.

PAGEL.

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