+184 à 11 s. m. +...+19,7 à 11 s.....27.11,70 à midi......27.10,37 27.10.30 +13,1 +17,4 à 11 s.......28. 1,65 à 4 m.....27.11,20 28. 0,25 +11,6 +18,1 à 3.28. 2,87 à 4m.....28. 2,00 28. 2,67 +13,9+20,3 à 6m.......28. 2,03 à 11 s......28. 0,75 28. 1,85 s. +15,5 +23,0 à 7m......27.11,83 à 11 s.....27.10,80 27. 160 +24,0 à 1m. +14,7 +24,0 à IIS.....27.11,30 à 1 m.....27.10,40 27. 140 +20,3 à 11 sS. +23,0 à 11 +22,9 à +13,2+22,9 à 4 4 m. +21,0 à 10 +16,0 à 2 m. +17,3 à 5 m. s. +20,2 à 4 m. s. +18,6 à 3m. +20,8 à 5 m. +17,3 à 5 m. +16,4 à 5 m. 1 à midi +19,7 à 2 m. 2 à 4 s. 3 à midi +18,1 à 4 4 à midi 5 à midi 6 à midi 7 à 3 s. midi 9à 4s. 10 à midi 11 à 3 s. +18,0 à 9 +20,0 à 5 m. 23 à 3 s. +18,8 à 5 m. +15,6 à 4 m. +15,9 à 5 m. +18,9 à 5 m. +19,7 à 5 m. +18,3 à 5 +19,8 à 5 +13,2 +21,0 à midi......28. 0,35 à 10 s.....27.11,40 28. 0,35 +11,5 15,29.27.11,65 à midi......27.10,77 27.10,77 .... +11,3 +16,4 à 10 s.. .28. 0,75 à 5 m......28. 0,50 28. 0,65 +10,5+16,1 à 11 s.......28. 0,58 à 8 m ...... 27.11,85 28. 0,20 +11,4+15,4 à II S......28. 1,57 à 45.28. 1,15 28. 1,20 + 7,8 +14,6 à midi......28. 1,80 à à 4m.....28. 1,60 28. 1,02 +10,1 +15,9 à 10 s......28. 1,87 à 5 m +12,217,7 à 11 m.....28. 0,65 à 9 s. +98 +17,0 à 5m......27.11, 40 à 11 s.....27. 9,30 27.10,60 .27. 8,76 27. 8,76 midi..... m. +9,7 +22,0 à 1 m. 27. 9,37 à m. +10,4 +18,3 à 105.27.11,43 à 5m.....27. 9,40 27.10,10 m. +11,3 +19,3 à midi......28. 0,03 à 9 $...... .27.11,30 28. 2,03 +21,0 à 5 m. +12,0+19,8 à 8 m......27.11,30 à 4 s......27. 9,88 27.10,77 m. +11,2 +15.7 à 9 s.......27. 10,30là 8 m.......27. 9.90 27.10,30 16,45 RECAPITULAΤΙΟΝ. ९ 1 Plus grande élévation du mercure...28.2,87, le 3, à 3 s. Élévation moyenne...... 27.11,81 Plus grand degré de chaleur..... +24°,0, le 6 à midi. Moindre degré de chaleur....... + 7, 8, le 19 à 4m. Eau de pluie tombée dans le cours de ce mois, om, 0716 = 2 pouces 7 lig. LETTRE DE M*** A J.-C. DELAMETHERIE, Sun l'oxidation des métaux par le fluide électrique. Malines, 9 Septembre 1808. MONSIEUR, Je viens de répéter les expériences qui paroissent de plus en plus me démontrer qu'il n'y a qu'un simple courant électrique dans la charge de la bouteille de Leyde. Je vous envoie quatre tuyaux sur lesquels j'ai fait agir le fluide pendant quatre heures de suite, sur les nos i et 2 par le simple courant sans détonation, et sur les nos 3 et 4 par l'interposition d'une petite bouteille qui détonoit au moins à chaque seconde : de sorte qu'elle détona plus de 14,400 fois pendant les quatre heures. Vous serez surpris en voyant les nos 1,3 et 4, et tous les trois également enduits du côté du fil d'argent positif, et que le no 2 a d'un côté tout le fil chargé du même produit noir, tandis que l'autre fil se trouve enduit d'une espèce d'oxide gris: La cause est, qu'ayant trouvé, après quatre heures de courant électrique, qu'il se trouvoit exactement dans le même état que le no 1, je les ai détachés et ai réuni l'un en traversant le fil négatif, pour voir si je n'obtiendrois pas le transfert de la matière noire, comme M. Davy l'obtient des acides, des alkalis, ou des oxides métalliques par la pile. On n'eut pas tourné une demi-heure, que non-seulement ce transfert étoit visible du côté de la séparation des fils; mais tout le fil commençoit à se noircir; je fis continuer le courant électrique pendant quatre heures; et en revenant au bout de ce temps, j'eus la satisfaction de trouver, nonseulement toute la matière noire transportée, mais de voir l'enduit gris, tel que vous le trouverez sur le premier fil positif, devenu : : devenu négatif dans l'expérience inverse. Il vous souvient, Monsieur, que je vous marquai dans ma lettre insérée dans le Journal de juillet, page 74, à l'égard de l'or dans le vide, qu'il y a deux couleurs, une tache brune indélébilepar le frottement des doigts, et une poussière purpurine que le même frottement enlève. Voilà par conséquent identité d'essets à l'égard de l'argent dans l'eau, soit distillée, soit eau de pompe : car le no 1 est dans l'eau distillée, et celui-ci dans l'eau de pompe. M. Stoffels se trouvant ici (c'est lui qui compara l'oxidation des armures aux veines des marbres), ne concevoit pas qu'une matière tout-à-fait semblable au carbone obtenu par le brûlement des huiles que nous vérifiâmes étre absolument du carbone en le brûlant avec l'oxigène, pût se produire par de l'eau et de l'argent, dût-il être même allié à un autre métal. .... Il y a moyen d'oxider et de noircir à-la-fois les deux fils: il ne s'agit que de faire passer chaque fois la détonation par le fil supérieur. En arrangeant à la même distance les fils d'argent dans l'eau du tube, vous laissez un bout ouvert, vous le plongez dans l'eau de la bouteille. Le bout supérieur bien fermé permet qu'après avoir rempli le tuyau on le renverse sans que l'eau en découle. Au lieu de recourber le fil supérieur près du tube, vous l'alongez de huit à dix pouces, et vous soudez une petite boule d'argent au fil, à la hauteur qui correspond à celle de l'excitateur. Alors, à chaque départ, il faut que le fluide positif entre par le fil supérieur, tandis qu'à chaque charge il passe premièrement par le fil inférieur, seul courant qui a lieu dans les expériences précédentes et dans celles du mois de mai; parce que la bouteille détonoit sur un bouton à tringle, comme toutes celles que l'on fait détoner sur des excitateurs fixés. Il ne faut pas une demi-heure pour appercevoir du noir à l'entour des fils, et quatre heures d'action les rendent aussi chargés, que les trois fils positifs des nos 1, 3 et 4: cette expérience concourt à fixer l'incertitude sur les courans électriques qui s'invertissent pendant la charge et la décharge du verre. Si, malgré l'ouverture du tube vous prenez une bouteille trop grande, dès que les étincelles paroissent, en peu de temps le tuyau crève malgré que l'eau supérieure ne soit pas gazifiée comme dans les expériences de MM. Paets et Dieman. C'est pourquoi une plus petite bouteille est la meilleure; elle me donne 1 o détonat ions par minute. Tome LXVII. SEPTEMBRE an 1808. Ff COPIE A Messieurs les Président et Membres de la Classe des Sciences Physiques de l'Institut de France, F. R. CURAUDAU, Professeur de Chimie applicable aux Arts, et Membre de plusieurs Sociétés savantes. ر MESSIEURS, Si le rapport qui vous a été fait sur la décomposition du soufre (1), et dont je n'ai eu connoissance que mardi dernier, contenoit des faits qui pussent détruire ceux que j'ai eu l'honneur de vous communiquer, je me serois bien gardé de revenir contre une décision émanée de l'Institut. Mais comme dans le rapport dont il est question, on ne fait mention d'aucune expérience qu'on puisse opposer à celles que j'ai fait connoître, et que c'est plutôt par le raisonnement que par des faits qu'on cherche à prouver que mes expériences ne méritent aucune confiance, je ne puis faire autrement que de réclamer contre ce rapport. Aussi suis-je persuadé, Messieurs, que vous entendrez avec quelqu'intérêt les observations qu'on m'a mis dans la nécessité de vous faire connoître. D'abord on se plaint de ce que j'ai donné de la publicité à mon Mémoire, sans avoir attendu que les commissaires eussent fait leur rapport. Il me semble qu'avant de m'avoir adressé ce reproche, on n'auroit pas dû me mettre dans le cas de dire que plusieurs de mes meilleurs Mémoires seroient encore dans les cartons du secrétariat de l'Institut, si je n'avois pas pris le parti de les faire imprimer faute de rapport (2). C'est donc (1) Il a été imprimé dans les Annales de Chimie, Cahier du mois d'août. (Note du Rédacteur.) (2) Ceci ne peut être un reproche à l'Institut: on sait que les Mémoires qui lui sont adressés en très-grand nombre exigent pour la plupart des expériences qui retardent les rapports. |