Hugues Capet et la troisième race, jusqu'à Philippe-Auguste, Volume 1

Voorkant
Pitois-Levrault, 1839
 

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Populaire passages

Pagina 232 - Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi , n'est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi , n'est pas digne de moi.
Pagina 125 - On essaya, dans la même province, un moyen dont nous ne croyons pas qu'on se fût jamais avisé ailleurs. Beaucoup de personnes mêlaient une terre blanche, semblable à l'argile, avec ce qu'elles avaient de farine ou de son , et elles en formaient des pains pour satisfaire leur faim cruelle. C'était le seul Espoir qui leur restât d'échapper à la mort , et le succès ne répondit pas à leurs vœux.
Pagina 122 - ... cédé aussi à la disette commune; tout homme qui avait à vendre quelque aliment pouvait en demander le prix le plus excessif, il était toujours sûr de le recevoir sans contradiction. Chez presque tous les peuples , le boisseau de grains se vendait 60 sous , quelquefois même le sixième de boisseau en coûtait i5.
Pagina 122 - Cependant, quand on se fut nourri de bêtes et d'oiseaux, cette ressource une fois épuisée, la faim ne s'en fit pas sentir moins vivement, et il fallut, pour l'apaiser, se résoudre à dévorer des cadavres, ou...
Pagina 125 - Othon et à tous les autres habilans cette affreuse découverte. On envoie à l'instant un grand nombre d'hommes pour Vérifier le fait; ils pressent leur marche, et trouvent à leur arrivée cette bête féroce dans son repaire avec quarante-huit têtes d'hommes qu'il avait égorgés , et dont il avait déjà dévoré la chair. On l'emmène à la ville, on l'attache à une poutre dans un cellier, puis on le jette au feu.
Pagina 227 - Et quiconque aura quitté pour mon nom sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, en recevra le centuple, et aura pour héritage la vie éternelle.
Pagina 289 - ... avaient tournés en dérision. Qui dirait les enfans, les vieilles femmes qui se préparaient à aller à la guerre? qui pourrait compter les vierges et les vieillards tremblans et accablés sous le poids des ans ? Tous célébraient la guerre en même temps , sans vouloir cependant y prendre part. Mais ils se promettaient le martyre , qu'ils allaient chercher avec joie au milieu des glaives : « Vous jeunes gens , disaient-ils, vous « combattrez avec l'épée ; qu'il nous soit permis à «...
Pagina 123 - D'autres, fuyant leur pays pour fuir aussi la famine, recevaient l'hospitalité sur les chemins, et leurs hôtes les égorgeaient la nuit pour en faire leur nourriture. Quelques autres présentaient à des enfans un œuf ou une pomme, pour les attirer à l'écart, et ils les immolaient à leur faim.
Pagina 125 - Le grand nombre de morts ne permettait pas de songer à leur sépulture ; et les loups , attirés depuis longtemps par l'odeur des cadavres, venaient enfin déchirer leur proie. Comme on ne pouvait donner à tous les morts une sépulture particulière , à cause de leur grand nombre, des hommes pleins de la grâce de Dieu creusèrent dans quelques endroits des fosses, communément nommées charniers, où l'on jetait cinq cents corps , et quelquefois plus quand ils pouvaient en contenir davantage....
Pagina 267 - L'empereur disait, après tout cela, que si les Francs n'étaient pas déterminés à lui porter secours par le désir de mettre un terme à tant de maux, et par leur amour pour les saints apôtres, du moins ils devaient se rendre à l'espoir de s'emparer de l'or et de l'argent que les Gentils possédaient en des quantités incalculables.

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