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O campo floreça, Murmurem as aguas: Tudo me entristeça, Cresçam minhas maguas.

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O mal que padeço:

Não lhe dá logar
Quem lhe deu começo.

Em tristes cuidados
Passo a triste vida:
Cuidados cansados!
Vida aborrecida!

Nunca pude crer
O que agora creio:
Cegou-me o prazer
Do mal que me veiu.

Ah! ventura minha,
Como me negaste!
Um só bem que tinha,
Porque m'o roubaste?

Triste phantasia

Quanta cousa guarda!
Quem já visse o dia
Que tanto lhe tarda!

Que les douces fleurs,
Les eaux murmurantes,
M'arrachent des pleurs,
Des plaintes ardentes!

Je voudrais conter
Ma peine, et je n'ose:
Tant sait m'éviter

Celle qui la cause.

En sombres soucis

Mon temps se consume: Soucis incompris!

Temps plein d'amertume!

A ce dénoûment

Rien ne m'eût fait croire:

Triste aveuglement!

Bonheur illusoire!

Sort cruel! combien
Tu me nuis sans trêves!

J'avais un seul bien,
Et tu me l'enlèves...!

Tout noir souvenir
Jamais ne s'efface...
Qu'il tarde à venir
Le jour où tout passe!

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Nul plaisir, nul soin
Ici-bas ne dure,
Ce qui luit au loin
S'éteint à mesure.

Comme un vent léger Fuit toute espérance; On voit tout changer, Hormis ma souffrance.

L'amour nous déçoit, L'amour nous attriste, Soit qu'on cède, ou soit Que l'on y résiste.

L'amour a soumis

Mon âme abattue;
Mais, puisque je vis,
Nul amour ne tue.

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