Aqui estive eu com estes pensamentos Gastando tempo e vida, os quaes tão alto Me subiam nas azas, que caía
(Oh! vêde se sería leve o salto!) De sonhados e vãos contentamentos Em desesperação de ver um dia. O imaginar aqui se convertia Em improvisos choros e em suspiros, Que rompiam os ares. Aqui a alma captiva,
Chagada toda, estava em carne viva, De dores rodeada e de pezares, Desamparada e descoberta aos tiros Da suberba Fortuna, Suberba, inexoravel e importuna.
Não tinha parte donde se deitasse, Nem esperança alguma, onde a cabeça Um pouco reclinasse, por descanso: Tudo dor lhe era e causa que padeça, Mas que pereça não,—por que passasse O que quiz o destino nunca manso. Oh! que este irado mar gemendo amanso! Estes ventos, da voz importunados,
Parece que se enfreiam: Sómente o céo severo,
As estrellas e o fado sempre fero, Com meu perpetuo damno se recreiam, Mostrando-se potentes e indignados
Contra um corpo terreno, Bicho da terra vil, e tão pequeno!
Sans cesse de ce rêve accompagnant le cours, Pour abréger mes nuits et pour charmer mes jours, Tantôt jusques au ciel sur son aile rapide Je m'élève, et tantôt, oh! Fortune perfide, Je retombe, du haut de ce songe doré,
Dans l'affreux désespoir, le cœur tout déchiré. Alors l'illusion, dépouillant tous ses charmes, Se condense en torrents de douloureuses larmes, Et mon âme meurtrie, et sentant de son flanc Par cent bouches couler goutte à goutte son sang, N'en pouvant plus, hélas! de misère et de peines, Sans armes ni défense et ployant sous ses chaînes, En butte aux lâches coups de l'implacable sort, Tombe brisée enfin et demande la mort.
Il n'était point pour elle au monde une retraite, Pour mon corps un refuge, un abri pour ma tête: Tout me fut refusé, jusques au triste espoir D'en finir par la mort avec un sort si noir; Et, tandis qu'un feu lent me déchire et consume, J'ai dû boire à pleins bords la coupe d'amertume... Ah! l'océan lui-même est sensible à mes pleurs! Et les vents irrités, retenant leurs fureurs, Paraissent compatir à mes trop justes plaintes! Mais ces astres du ciel, mais ces cohortes saintes, Se riant sans pitié de mes cruels tourments, Suscitent contre moi l'ardeur des éléments, Pour assouvir enfin leur immense colère Sur un chétif et vil et triste ver de terre!
Se de tantos trabalhos só tirasse Saber inda por certo que algum'hora Lembrava a uns claros olhos que já vi,— E se esta triste voz, rompendo fóra, As orelhas angelicas tocasse D'aquella em cuja vista já vivi,
A qual, tornando um pouco sobre si, Revolvendo na mente pressurosa
Os tempos já passados De meus doces errores, De meus suaves males e furores, Por ella padecidos e buscados,— E (posto que já tarde) piedosa, Um pouco lhe pezasse, E lá entre si por dura se julgasse:
Isto só que soubesse me sería Descanso para a vida que me fica; Com isto afagaria o soffrimento. Ah! Senhora! Ah! Senhora! E que tão rica Estais, que cá tão longe de alegria Me sustentais com doce fingimento! Logo que vos figura o pensamento, Foge todo o trabalho e toda a pena. Só com vossas lembranças Me acho seguro e forte
Contra o rosto feroz da fera morte; E logo se me juntam esperanças Com que a fronte, tornada mais serena, Torne os tormentos graves
Em saudades brandas e suavęs,
S'il m'était, cependant, permis, dans ces déserts, D'espérer que, parfois, au bout de l'univers, Deux tendres yeux, levés au nuage qui passe, Songeant au pauvre absent, interrogent l'espace; Si cette âme où j'ai mis mon âme et mon espoir, A mes accents plaintifs se sentant émouvoir, Ramenait sur soi-même un œil juste et sincère, Et, des jours d'autrefois évoquant l'ombre chère, Pensait à mon amour, pensait à tant de maux, Tant de pleurs, de soupirs, de soucis, de travaux, Dont j'endurais pour elle, heureux, l'âprè torture, Et que, bien que trop tard, laissant d'être si dure, Prise enfin d'un remords et d'un tendre souci, S'avouât qu'elle fut sans pitié ni merci...
Ah! oui, si cette joie au moins m'était donnée, Loin d'accuser ainsi ma vie infortunée,
Je me croirais heureux, j'oublierais mes chagrins, Mon ciel serait moins sombre, et plus doux mes destins; Ce seul contentement suffirait à mon âme,
Et je pourrais encore. . . hélas! hélas! madame, Dans l'horrible détresse où je me sens mourir, Ce que peut sur mon cœur votre seul souvenir! A peine votre image accourt à ma pensée, La souffrance présente et l'angoisse passée, Tout cesse, tout s'efface, et je me prends encor A suivre dans les cieux de nouveaux rêves d'or, Et, mes yeux, éprouvant cette douce influence, Se mouillent tout à coup de larmes d'espérance!
Aqui com ellas fico perguntando Aos ventos amorosos, que respiram
Da parte donde estais, por vós, Senhora,- Ás aves que alli voam, se vos viram,
Que fazieis, que estaveis praticando, Onde, como, com quem, que dia e que hora. Alli a vida cansada se melhora,
Toma espiritos novos, com que vença A fortuna e trabalho,
Só por tornar a ver-vos,
Só
por ir a servir-vos e querer-vos. Diz-me o tempo que a tudo dará talho: Mas o desejo ardente, que detença
Nunca soffreu, sem tento
Me abre as chagas de novo ao soffrimento.
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