L'Année littéraire, ou, Suite des lettres sur quelques écrits de ce temps, Volume 4

Voorkant
1788
 

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Populaire passages

Pagina 310 - ... funeste que la terre. Ne pouvant vivre ici près d'elle, au moins je mourrai sous ses yeux, loin de vous. Mère barbare ! femme sans pitié ! puisse cet océan où vous l'exposez ne jamais vous la rendre ! puissent...
Pagina 154 - ... jamais été prononcé que pour rappeler une bonne action ; qui , né dans le sein des grandeurs , comblé de tous les dons de la fortune, ignore s'il est d'autres jouissances que celle d'être bienfaisant; celui dont l'aimable modestie souffre...
Pagina 166 - Envoyez-moi , je vous prie , promptement » deux cents louis dont j'ai befoin, pour achever » la fomme de quatorze cents que je perdis » hier au jeu : vous favez que je ne joue pas » moins fur votre parole que fur la mienne. » Si vous ne les avez pas , empruntez-les : fi...
Pagina 134 - Les végétaux ne croissent pas seuls au milieu de ces vastes solitudes ; la nature a jeté sur ces grandes productions la variété, le mouvement et la vie. En attendant que l'homme vienne régner au milieu de ces forêts, elles sont le domaine de plusieurs animaux qui, les uns par la beauté de leurs écailles, l'éclat de leurs couleurs, la vivacité de leurs...
Pagina 315 - Virginie avec respect: nous le vîmes se jeter à ses genoux et s'efforcer même de lui ôter ses habits ; mais elle, le repoussant avec dignité, détourna de lui sa vue. On entendit aussitôt ces cris redoublés des spectateurs: "Sauvez-la, sauvez-la, ne la quittez pas...
Pagina 132 - ... en lâchant la corde, et on attend qu'il soit mort, pour le tirer du fond de l'eau. Les sauvages de la Floride ont une autre manière de le prendre : ils se réunissent au nombre de dix ou douze; ils s'avancent au-devant du crocodile, qui cherche une proie sur le rivage; ils portent un arbre qu'ils ont coupé par le pied; le crocodile va à eux la gueule béante; mais en enfonçant leur arbre dans cette large gueule, ils l'ont bientôt renversé et mis à mort.
Pagina 316 - J'en dégageai avec peine Q une petite boîte : mais quelle fut ma surprise lorsque je vis que c'étoit le portrait de Paul, qu'elle lui avoit promis de ne jamais abandonner tant qu'elle vivroit! A cette dernière marque de la constance et de l'amour de cette fille infortunée, je pleurai amèrement. Pour Domingue, il se frappoit la poitrine, et perçoit l'air de ses cris douloureux.
Pagina 23 - . — M. d'Orléans de la Motte avait cinquante et un ans lorsqu'il fut nommé évêque. Quelqu'un s'étonnant devant lui que cette dignité, conférée souvent dans ce temps-là à de jeunes ecclésiastiques, lui arrivât aussi tard :
Pagina 166 - Je n'aurois jamais cru avoir tant de plaisir pour si peu d'argent. Puisque vous jouez sur ma parole , je garderai toujours un fonds pour la dégager. Je vous assure de plus qu'un de mes parens a toujours mille louis dont je puis disposer comme s'ils étoient «Jans votre cassette : je ne vou*drois pourtant pas vous exposer par-là à quelque perte considérable.
Pagina 166 - moins fur votre parole que fur la mienne. » Si vous ne les avez pas , empruntez-les : fi » vous ne trouvez perfonne qui veuille vous » les prêter, vendez tout ce que vous avez,

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