Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

Il en résulta pour eux des accidens trèsgraves que M. Larrey fit disparaître, soit par des boissons appropriées, soit même par des opérations dans la

gorge.

[blocks in formation]

ASTRONOMIE.

Tables nouvelles de Vénus, d'après la théorie de M. Laplace, et d'après les élémens de M. de Lindenau, calculées par M. Raboul, de la société des sciences, arts et belles-lettres de Bordeaux. Un vol. in-4°. Madame veuve Courcier. 5 fr.5 fr. 50 c.

SECONDE CLASSE.

ECONOMIE RURALE ET DOMES. d'une introduction qui offre le plan suivi par l'auteur : il est divisé en vingt-huit chapitres.

TIQUE.

ma

La Ruche pyramidale,on méthode de conduire les abeilles, de nière à en retirer chaque année des paniers pleins de cire et de miel, outre au moins un essaim, sans perdre une seule mouche, un seal œuf des couvains, etc.; découverte utile à tous les habitans des campagnes et à tous les propriétaires de biens

cultivatear. Broch. in-8°. madame veuve Courcier. 1 fr. d I fr. 25 c.

Manuel des Haras', etc. , par Pichard. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le précédent cahier de ce Journal.)

[ocr errors]

Nous revenons sur cet ouvrage qui, dans un petit volume, renferme un excellent abrégé des notions sur la régénération des races de chevaux; en voici le rapide aperçu. L'ouvrage est précédé

1) Sur l'origine des races de chevaux; révolution; 3) moyen de relever la race 2) précis historique des haras avant la des chevaux français ; 4) mode d'épuration de nos races de chevaux; 5) sur les chevaux d'Angleterre ; 6) sur les appareillemens; 7) de la monte; 8) de la gestation; 9) de l'accouchement ou paissance du poulain; 10) du sevrage; 11) de l'adolescence du cheval; 12) de la ferrure; 13) des sétons et de leur abus

14) de la section de la queue du cheval á l'anglaise; 15) de l'écurie et du pansement journalier; 16) de l'exercice proprement dit; 17) de l'exercice des élalons; 18) des hunters ou chevaux de chasse d'Angleterre; 19) des Road-horses, ou bidets; 20) des courses de chevaux; 21) sur les coursiers d'Angleterre ; 22) de la beauté du cheval; 23) manière de faire l'acquisition d'un cheval; 4) sur les haras forestiers, ou de l'élève des chevaux sauvages, 25) de l'âge du cheval; 26) nomenclature de toutes les parties du corps du cheval; 27) sur la manière de tenir le cheval en bonne santé ; 28) de la composition des bolles les plus

usitées en Angleterre, tant pour purger 3) la chimie; 4) la médecine et la chi· rurgie ; 5) la pharmacie; 6) les mathé- matiques; 7) l'économie rurale et domestique.

les chevaux, que pour tuer les vers dont ils sout souvent tourmentés.

- ARTS MÉCANIQUES ET INDUSTRIELS.

[ocr errors]

Archives des découvertes et inventions nouvelles, faites dans les sciences, les arts et les manufactures, tant en France que dans les pays étrangers pendant l'année 1811 avec l'indication des principaux produits de l'industrie nationale française des notices sur les prix proposés ou décernés par différentes sociétés littéraires, françaises et étrangères, pour l'encouragement des sciences et des arts; et la liste des brevets d'invention accordés le gouvernement pendant la même année. Quatrième volume de la collection. Un = vol, in-8°. Paris et Strasbourg, Treuttel et Würtz. 6 fr. 7 fr,

80 c.

par

Nous continuons de placer la suite de cet intéressant ouvrage dans la seconde classe de ce Journal, à l'article des arts mécaniques et industriels, parce que, quoiqu'on y expose les découvertes et les inventions faites dans les différentes branches des sciences naturelles, physiques et exactes, on y fait connaître, avec plus d'étendue encore, les découvertes et les inventions faites dans les

a ts libéraux, industriels et mécaniques,

et dans les manufactures.

Ce nouveau volume est divisé, comme les précédens, en trois sections.

La première section consacrée aux sciences, embrasse 1) l'histoire naturelle dans ses différentes branches, telles que la géologie, la zoologie, la minéralogie ; 2) la physique où l'on s'occupe en particulier de l'électricité et du galvanisme;

Dans cette première section nous nous bornerons à indiquer les deux articles de géologie qui déterminent la hauteur ds hauteur des montagnes du Thibet; les la végétation dans le pays d'Aoste, et la deux articles de zoologie qui présentent des observations sur la couleur de l'homme et sur les chameaux de Pise; les articles de botanique qui expliquent l'action de la lumière sur les plantes, et les mouvemens de la sève dans mineralogie qui concernent les exhaces mêmes plantes; sur les articles de laisons des mines, les phénomènes qu'offre la combustion des gaz qui s'échappent des hauts-fourneaux de fusion, et un nouveau soufflet de forge à trois vents; les articles de physique qui renferment des observations relatives aux

phénomènes atmosphériques, des expériences qui établissent les propriétés sonores des gaz; une théorie qui démontre la transmission du calorique à travers l'eau et les autres substances; sur les articles de chimie relatifs aux affinités

1

chimiques, à la découverte d'un nouveau phosphore, à un sang artificiel qu'on est parvenu à composer, à un nouvel éther résultant de l'action de l'acide arsénique sur l'alcohol; les articles de médecine qui ont pour objet les effets produits sur l'économie animale par les différens gaz injectés dans le système sanguin ou dans les cavités séreuses, et les avantages du café pour remplacer le quinquina considéré comme fébrifuge et comme anti-septique ; les articles de pharmacie où l'on offre un moyen de retirer du pa vot somnifère cultivé en France, soit de véritable opium en larmes, soit dif férens extraits, propres à remplacer l'opium thebaïcum dans la pratique de la médecine; les articles de mathématiques concernant la comète découverte le 25 mars 1811, et celle qui a été observée le 22 août suivant ; les articles d'archi

tecture hydraulique qui font connaître Je triton, nouvelle machine à plonger et un moyen de sauver la vie des naufragés; enfin les articles d'économie rurale et domestique, dans lesquels on remarquera principalement, la culture des pommes de terre dans les cayes, l'iris pseudoacorus substitué au café, le hache-paille usité en Pologne, la mesure de ruban pour le service des forêts, un nouvel écheuilloir; le moyen de prévenir la gelée des blés, celui d'endormir les abeilles.

Dans la deuxième section, consacrée aux beaux-arts, on remarquera surtout les articles 1o. sur la manière de préparer et d'appliquer la composition pour la peinture nommée encaustique à l'imitation des anciens Grecs; 2o. de la peinture sur verre ordinaire, des bas-reliefs en feuille d'argent ; 3o, un nouveau pia-' no harmonica, l'orgue expressif de nouvelles cordes métalliques.

[ocr errors]

La troisième section roule sur les inventions relatives aux objets suivans: 1) amiante; 3) aréomètre; 3) armes; 4) bois; 5) bonneterie; 6) cheminées et poèles; 7) construction des édifices; 8) Couleurs; 9) encre; 10) fer; 11) filtre; 72) horlogerie, 13) huile; 14) imprimerie; 15) laiton; 17) lampes, éclairage; 17) machines; 18) menuiserie; 19) métaux; 20) odomètre; 21) papier; 22) pompes; 13) poterie; 24) savon, sel et soude; 25) serrurerie; 26) sucre; 27) tabac; 28) taches; 29) tannage; 30) teinture; 31) thermomètre; 32) tuiles et briques; 33) ventilateur; 34) vernis; 35) verre et cristaux; 36) vin et vinaigre; 37) voitures.

Tous ces articles offrent beaucoup d'intérêt ; mais il se portera principalement sur les articles sucre et teinture où l'on trouve tous les procédés employés avec succès pour remplacer le sucre de canne et l'indigo, par le sucre de plantes indigènes et par le pastel.

A la suite des trois sections dont nous Tenons de donner l'aperçu, se trouve un

tableau 1o. des séances de la société ; 2. de l'établissement connu sous le nom de conservatoire des arts et métiers ; 3°. des brevets d'inventions accordés par le gouvernement en 1811; 4°. des prix proposés par différentes sociétés littéraires et étrangères.

Cours complet de tachygraphie à l'usage des habitans du département du Calvados; ou Traité méthodique de l'art d'écrire aussi vite que l'on parle, inventé en 1788 par M. Coulon-Thevenot: ouvrage à l'aide duquel on peut apprendre cet art par soi-même, par P. L. Hue, premier commis de l'enregistrement et des domaines du Calvados. Un vol. avec sept planches en taille-douce, renfermant près de 500 mots ou caractères tachygraphiques. A Caën, chez Doret, 2 fr, 75 c.-3 fr. 40 c.

Travaux des ponts et chaussées depuis 1800, etc., par M. Courtin, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le précédent cahier de ce Journal.)

Cet ouvrage est divisé en quatorze chapitres dont la nomenclature fera juger de tout l'intérêt qu'il doit inspirer.

Le premier jette un coup-d'œil sur les travaux publics avant le dix-neuvième siècle. Le second offre l'état actuel de la France depuis le commencement de ce siècle sous le rapport des travaux pu blics dépendans de l'administration générale des ponts et chaussées. Le troisième roule sur la direction des travaux,

Le quatrième indique les moyens de conservation. Le cinquième traite des routes. Le sixième s'occupe des ponts. Le septième parle des travaux entrepris pour la fondation de la ville Napoléon. Le huitième a pour objet les télégraphes,

Dans un premier article, nous allons donner l'aperçu rapide des quatre premiers chapitres. D'autres articles seront consacrés à celui des chapitres subséquens.

Article premier.

ren

Le neuvième concerne les canaux. Le il n'avait pu que faire achever en 1604 dixième est un tableau de l'amélioration le Pont-Neuf, dont deux arches seulede la navigation des rivières. Le onzième ment avaient été fermées sous Henri III. présente celui des défrichemens. Le dou- Le canal de Briare fut terminé par zième regarde les Polders. Le treizième Louis XIII, son successeur. Les pouts embrasse les ports de commerce. Le Saint-Michel, de l'Hôtel-Dieu, le Pontquatorzième et dernier, sous le titre de Marie, l'aqueduc d'Arcueil-furent consconclusion, est une récapitulation de truits sous son règne; mais on fit peu de tous les travaux précédens. choses pour les chemins publics, l'on vit continuer les dégradations que son prédécesseur avait constamment travaillé à arrêter. Louis XIV, son successeur, dit plusieurs édits qui avaient pour objet de rétablir l'ordre dans cette partie. Il publia plusieurs ordonnances pour en établir un dans la police de l'administration; mais dans l'exécution, il s'occupa seulement des routes qui environnaient la capitale et qui conduisaient à ses palais. Les provinces furent négligées. Il en fut de même des ponts, on en établis trois à Paris, celui de la Tournelle, le Pont-au-Change et le Pont-Royal. Un seul dans les provinces fut construit à Saintes en 1666. Le fameux canal du midi absout en quelque sorte sa mémoire de sa négligence pour toutes les autres parties. Il était réservé à Louis XV d'exécuter ce que son prédécesseur n'avait eu que l'intention de faire. C'est sous son règne que la France a présenté pour la première fois le spectacle de ces grandes routes pavées pour en assurer la solidité et la durée, de ces belles allées d'arbres dont elles sont bordées pour servir d'ombrages aux voyageurs et de ressources pour les bois de construction et de charronage. On doit aussi à ce prince le bon ordre établi dans l'administration des ponts et chaussées, par le choix qu'il fit successivement de MM. Trudaine père et fils, en les mettant à la tête de cette administration. Ou joignit à l'attribution de M. Trudaine fils, les ports de commerce, la navigation des rivières et des canaux. On établit aussi une école spéciale pour former des sujets uniquement destinés à faire des projets, à veiller à l'exécution des travaux qui devaient être approuvés par l'assemblée des chefs du corps des ponts et chaus

Coup d'œil sur les travaux publics avant le dix-neuvième siècle. Peu de temps après que les Romains eussent été expulsés des Gaules, on n'apercevait plus que quelques vestiges des routes qu'ils avaient tracées et construites. Les irruptious des Barbares les avaient fait disparaître. Charlemagne ayant rétabli l'Empire d'Occident connut le besoin des grandes communications pour ce vaste Empire: il établit un ordre pour la police des routes, il en fit ouvrir plusieurs et entretenir un grand nombre; mais après lui on ne vit que confusion et désordre. L'autorité des rois de la France ayant insensiblement prévalu sur l'anarchie du régime féodal ils s'occupèrent un peu de la voirie et publièrent diverses ordonnances dont l'exécution fut successivement déférée aux juges ordinaires, aux officiers des élections, aux trésoriers de France. Sous cette administration versatile, on se borna à la construction de quelques ponts et de quelques chausées informes près des grandes villes et dans des traversées de marais. Henri IV créa l'office de grand-voyer en faveur du duc de Sully, avec la sur-intendance des grands chemins. Il se fit présenter plusieurs projets de canaux et fit com-, mencer celui de Briare. Il accorda des priviléges à des entrepreneurs : il devait faire ouvrir de nouvelles routes; mais sa mort funeste arrêta ces grands projets :

sées. Le célèbre Perronet fut chargé de cet établissement d'où sortirent des homnes à grands talens. Une quantité prodigieuse de routes furent tracées avec habileté et construites avec soin. On éleva beaucoup de ponts sur les rivières les plus larges (*). De grands canaux furent entrepris, entre autres ceux de Bourgogue, de Picardie. Sous le règne de Louis XVI on suivit les mêmes principes d'administration, on fit de nouveaux ouvrages, les routes furent entretenues avec le même soin ; et M. Delamillière qui était chargé de cette partie la conduisit avec une grande surveillance, beaucoup de talens et de zèle. C'est dans cet état que la révolution vint surprendre la France. Pendant les années qui suivirent cette époque, jusqu'au commencement de ce siècle, les travaux publics furent abandonnés, les dégradations s'étaient accrues avec une rapidité effrayante, les secours qu'arrachait l'urgence des besoins étaient absorbés aussitôt qu'ils étaient accordés. On s'occupa, à la vérité, T'amélioration de quelques ports et de faibles parties de route; mais à peine commencés, les travaux cessaient par l'impuissance de les continuer. La marche fréquente des trains d'artillerie qui traversaient la France dans tous les sens défonça les chemins qu'une négligeance absolue rendit impraticable.

de

Etat actuel de la France, depuis le commancement de ce siècle, sous le rapport des travaux publics dépendans de l'administration générale des ponts et

chaussées.

[ocr errors]

(*) Ici l'auteur observe qu'on vit paraître alors un nouveau système de construction dont il n'entreprendra point, dit-il, modestement de discuter les avantages comparativement à l'ancienne forme; mais il ajoute qu'on convient assez généralement que les arches surbaissées donnent plus d'élégance et de légèreté aux nouveaux ponts, que les arches étant plus larges les eaux trouvent moins d'obstacles, ne forment port d'atterrissenent et que la navigation n'éprouve point de difficultés à leur passage. A ces grands avantages l'auteur aurait pu opposer peut-être que les ponts à arches surbaissées reçoivent toute leur force de la solidité des culées dont la destruction opérée par un accident quelconque entraînerait l'écroulement total du pont, inconvénient que n'avait pas l'ancienne méthode de construction.

A peine ce siècle est-il commencé què le déplorable état dont nous venons d'esquisser le tableau n'existe plus. Les an➡ ciens chemins ont été solidement réparés; beaucoup de grandes routes ont été ouvertes dans les départemens réunis qui sont situés au nord. Du côté de l'Italie trois routes construites à travers les Alpes, applanies par les efforts d'un art presque magique forment les entrées du magnifique pays qu'on va parcourir. Des ponts ont été construits sur les principales rivières de la France entre lesquels on doit remarquer le pont établi sur le Rhin, vis-à-vis de Kehl. Ou en a vu quatre (*) s'élever en très-peu de temps dans la capitale, deux autres (**), construits à une petite distance, un autre (***) ordonné et commencé en pierres de taille, entre Paris et Versailles dont la communication, pendant trois règnes consécu- ' tifs n'existait que sur un fragile pont de bois toujours en réparation. De nouveaux quais magnifiques, les quais Bonaparte, Desaix, de la Cité, et la prolongation du quai des orfèvres ont embelli encore la Seine, d'autres sont ordonnés et projetés. Des cales étroites et incommodes ont été remplacées par deux beaux ports qui reçoivent les marchandises destinées à l'approvisionnement de Paris. L'auteur aurait pu ajouter que deux des anciens' quais obstrués par ces marchandises en ont été et vont en être débarrassés par la ́ superbe halle à la volaille élevée le long du quai des Augustins, et par la halle' aux vins dont on creuse les fondatious le long du quai de la Tournelle. Ce n'é-* tait que par une succession de plusieurs siècles qu'on était parvenu à encaisser la Seine dans quelques parties, à construire des ponts pour communiquer d'une ri-* ve à l'autre. Dans l'espace de dix ans seulement, on a fait presque autant de travaux qu'il en existait avant le siècle actuel. D'autres travaux de ce genre ont été exécutés dans plusieurs départemeus.

[blocks in formation]
« VorigeDoorgaan »