Annales, Volumes 26-27

Voorkant
 

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Populaire passages

Pagina 215 - Par quel trouble me vois-je emporté loin de moi! Un moment a vaincu mon audace imprudente : Cette âme si superbe est enfin dépendante. Depuis près de six mois, honteux, désespéré, Portant partout le trait dont je suis déchiré, Contre vous, contre moi, vainement je m'éprouve : Présente, je vous fuis; absente, je vous trouve...
Pagina 214 - Mais que sert d'affecter un superbe discours? Avouez-le, tout change : et, depuis quelques jours, On vous voit moins souvent, orgueilleux et sauvage, Tantôt faire voler un char sur le rivage, Tantôt, savant dans l'art par Neptune inventé...
Pagina 213 - D'un téméraire orgueil exemple mémorable. Moi qui , contre l'amour fièrement révolté, Aux fers de ses captifs...
Pagina 229 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime ; non point tel que l'ont vu les enfers , Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts déshonorer la couche ; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant , jeune , traînant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi.
Pagina 400 - J'entrai un jour chez un homme qui a beaucoup vécu, beaucoup fait et beaucoup souffert. Il tenait à la main un livre qu'il venait de fermer, et semblait plongé dans un rêve ; je vis, non sans surprise, que ses yeux étaient pleins de larmes. Enfin, revenant à lui-même : ' Elle est donc morte ! dit-il. — Qui ? — La pauvre Jeanne d'Arc.
Pagina 230 - On ne voit point deux fois le rivage des morts, Seigneur. Puisque Thésée a vu les sombres bords, En vain vous espérez qu'un Dieu vous le renvoie, Et l'avare Achéron ne lâche point sa proie.* Que dis-je?
Pagina 325 - On m'accuse d'avoir des goûts inconstants, de ne pouvoir jouir longtemps de la même chimère, d'être la proie d'une imagination qui se hâte d'arriver au fond de mes plaisirs, comme si elle était accablée de leur durée; on m'accuse de passer toujours le but que je puis atteindre; hélas!
Pagina 320 - J'aime! — voilà le mot que la nature entière Crie au vent qui l'emporte, à l'oiseau qui le suit ! Sombre et dernier soupir que poussera la terre Quand elle tombera dans l'éternelle nuit!
Pagina 320 - Étoiles du matin, ce mot triste et charmant ! La plus faible de vous, quand Dieu vous a créées, A voulu traverser les plaines éthérées, Pour chercher le soleil, son immortel amant. Elle s'est élancée au sein des nuits profondes. Mais une autre l'aimait elle-même ; — et les mondes Se sont mis en voyage autour du firmament.
Pagina 324 - Quelquefois une haute colonne se montrait seule debout dans un désert, comme une grande pensée s'élève, par intervalles, dans une âme que le temps et le malheur ont dévastée.

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