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espèce est très répandue dans nos possessions équatoriales d'Afrique ;

2o Le Plectranthus esculentus N. E. Brown (1), de Natal;

3o Le P. floribundus N. E. Brown, de l'Afrique tropicale; c'est le Kaffir Potato; ses fleurs sont jaunes;

4o Le Coleus tuberosus Benth., espèce cultivée à Java, Ceylan et dans tout l'Archipel malais, par les indigènes et utilisée comme la Pomme de terre;

5o Le Coleus edulis Vatke, le Dauneck des Abyssins, qui est cultivé à de grandes altitudes (6 à 7000 pieds au-dessus du niveau de la mer);

6o Le Coleus barbatus Benth., de l'Inde, de l'Arabie et de la côte orientale tropicale d'Afrique.

M. Lutz analyse la Note suivante :

NOTE SUR DEUX NOUVELLES ESPÈCES DE CHAMPIGNONS;
par M. Ém. BOUDIER.

Bien que les deux Cryptogames que je présente en cette Notice ne puissent être considérées que comme les premiers états de Champignons plus élevés en organisation, il m'a cependant paru utile de les décrire, puisqu'on les rencontre ainsi dans la nature et qu'on ne sait à quelle espèce les rapporter. L'une attaque les feuilles vivantes des Narcisses, qu'elle mortifie; elle est donc parasite. La seconde est saprophyte et se trouve sur le bois pourri. Voici la description de ces deux espèces :

I. Cercosporella Narcissi n. sp.

Alba aut albida, 100-150 μ alta, effusa, fasciculata, amphigena, in partibus foliorum mortefactis ochraceis aut ochraceo-fuscis parasitans, sporulis elongatis, inverse cylindrico-clavatis.

Hyphæ conidiferæ fasciculatæ, breves, 20μ circiter longæ, 2-3 crassæ, hyalinæ, continuæ, intus granulosæ, cylindricæ sed ad apicem undulosæ vix attenuatæ. Sporulæ majores, 50-130 μ longæ, 4-5 latæ, 3-8 septatæ, hyalinæ, intus granulosæ præcipue ad basim, ad apicem sæpius attenuatæ, sed etiam breviores, cylindricæ.

(1) N. E. Brown, Tuberosa Labiata, Bulletin of miscellaneous information. Royal gardens. Kew, 1894, p. 10.

Ad folia Narcissi poetici culti quæ enecat; Montmorency, 1898 et 1899. Etiam Peronnas prope Bourg (Ain) unde misit Dom. Clerc.

Cette espèce me parait distincte du Cercosporella liliicola Rich. par ses filaments conidifères courts, et de la plupart des autres espèces décrites par ses sporules plus grandes, par les taches qu'elle forme et sur lesquelles elle se développe, qui ne sont pas bien limitées et paraissent produites par la mortification des feuilles sur une étendue assez considérable. Elle s'y montre comme une efflorescence blanchâtre ou un peu ochracée plus ou moins étendue formée par une multitude de petits faisceaux de filaments très courts, continus, cylindriques à la base, mais un peu flexueux au sommet, supportant chacun une sporule généralement atténuée et attachée par le gros bout, qui donnent un aspect pulvérulent ou tomenteux à la place. Ces sporules, qui atteignent jusqu'à 150 de longueur, sont incolores et 3 à 8-septées, mais le plus souvent à cinq cloisons. Elles sont garnies intérieurement de granulations, ou fines gouttelettes, surtout vers leur base. Souvent on en trouve qui sont presque cylindriques et ne dépassant guère 50 de longueur.

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Cette espèce, bien que nuisant certainement aux Narcisses, paraît ne pas être très pernicieuse, puisqu'elle semble n'attaquer que les feuilles vers leur déclin. Elle les mortifie d'abord comme le fait le Botrytis cinerea sur certaines plantes, et apparaît ensuite sur les parties qu'elle a atteintes, tout aussi bien en dessous qu'en dessus des feuilles. On voit le milieu de ces taches se recouvrir d'une multitude de petits points élevés, qui sont les fascicules des filaments qui portent ensuite les sporules et forment par leur réunion les taches pulvérulentes ou tomenteuses, souvent peu visibles, que l'on remarque et qui ne couvrent presque jamais toute l'étendue de la partie morte ou mourante. Celle-ci est d'un jaune ochracé plus ou moins fauve.

Cette espèce doit être répandue dans les jardins; mais, comme elle ne se montre guère qu'après la floraison, on ne paraît pas encore y avoir apporté d'attention, l'époque étant à peu près la même que celle du commencement de la dessiccation de la feuille..

II. Scopularia Clerciana n. sp.

Hyphæ fertiles gregariæ, erectæ, crassæ, polyseptatæ, minutisssime verruculosæ; simplices, 0mm,30-0,50 altæ, 25 μ crassæ, pallidæ et vix fuscescentes, ad apicem conoideæ, et ramis congestis oblongo-cylindricis, medio uniseptatis, verticillatis, ad apicem 3-4 divisis, ramulis tenerrimis longe acutis, etiam uniseptatis, articulos 3-5 ultimos hypharum tegentibus et scopulam minutissimam formantibus. He scopulæ muco agglutinatæ capitulum rotundum album sporarum penetrant et sustinent. Sporæ albæ, ellipticæ, intus guttulis minutis repletæ aut granulosæ, 7-8 μ longæ, 4 crassæ, ad apices ramulorum primo gignuntur. Ad ligna putrida, Junio 1900, Peronnas prope Bourg (Ain), legit Dom. Clerc, cui dicavi.

Cette petite espèce, qui forme sur le bois pourri des groupes plus ou moins étendus de petits globules blancs supportés par un pédoncule jaunâtre, n'a pas plus d'un demi-millimètre de hauteur. Elle se compose d'un filament ordinairement simple, très finement granuleux extérieurement, à parois assez épaisses, court et multicloisonné, se terminant au sommet par une pointe courte et conique qui pénètre dans le capitule. Ce cône formé par les trois à cinq derniers articles des filaments est recouvert par de nombreux rameaux disposés en verticilles près des cloisons. Ces rameaux sont cylindriques cloisonnés dans leur milieu et donnent naissance à leur sommet à 3-4 ramules longuement atténués, souvent eux-mêmes cloisonnés et engendrant les sporules. Ces rameaux et ramules densement accumulés au sommet des hyphes forment un petit balai qui supporte un capitule arrondi de spores qu'il pénètre. Ces spores sont blanches, nombreuses, elliptiques, lisses, mais granuleuses à l'intérieur et forment avec l'ensemble de la ramification le capitule qui est arrondi et de 100-150 μ de diamètre, blanc et englobant dans son intérieur le pinceau de rameaux. Souvent on voit deux capitules soudés ensemble, ce qui est une preuve de l'état gélatineux de ces tètes.

Bien que les rameaux qui forment ces capitules ne soient pas simples, mais au contraire divisés en ramuscules très atténués, analogues à ceux qui se rencontrent si souvent chez les Mucédinées, et que les filaments qui les supportent ne soient qu'à peine colorés, presque blancs, j'ai cru devoir conserver cette espèce

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