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V. seminigrum Fries; V. nigro-thapsiforme Franch. (S.-et-0.) Villez, au remblai.

V. Schottianum Schrad. ap. Franch.; V. nigro-pulverulentum. — (E.) Giverny, sur la voie ferrée et sur la route de Vernon.

V. Schiedeanum Koch; Franch.; V. nigro-Lychnitis Schiede. (E.) Giverny, Gasny; (S.-et-0.) Jeufosse.

V. intermedium Rup.; V. nigro-Blattaria Celak. — Joli et rare hybride, dù au croisement de V. nigrum et de V. Blattaria. - (E.) entre les parents, au bord de la route de Vernon à Giverny, en différents endroits.

V. Gaudini Doll.; V. lychnitidi-Blattaria Koch. - Ce produit hybride, dù au croisement de V. Lychnitis L. et de V. Blattaria L., est très rare, je l'ai trouvé une seule fois à Giverny (E.), au bord de la route de Vernon.

V. Bastardi R. et Sch.; V. thapsiformi-Blattaria G. G. Cet hybride entre V. thapsiforme Schrad. et V. Blattaria est le plus vivace de tous les Verbascum hybrides que j'ai vus ; il se rencontre assez souvent dans notre région. (E.) Giverny, sur la route de Vernon: fonds de Saulseuse, près de Tilly, forêt de Pacy, Tosny. (S.-et-0.) îles de la Seine à Villez, bords de la Seine à Bennecourt, près Bonnières.

OBS. J'ai observé à Tosny,, près Les Andelys, une forme de cet hybride à fleurs décolorées lavées de blanchâtre et de verdâtre. J'ai trouvé aussi à Giverny une forme de V. Blattaria L., à fleurs d'un blanc pur du plus bel effet.

V. Corbieri Touss. et Hosch., loc. cit., p. 223; V. Blattariathapsiforme. - Cet hybride, qui a les mêmes parents que le précédent, en diffère par ses feuilles à peine décurrentes, les inférieures légèrement pétiolées et beaucoup moins hérissées; se rapproche évidemment beaucoup plus de V. Blattaria, mélangé au précédent dans les mêmes. localités.

Linaria ochroleuca Bréb.; L. striato-vulgaris Timb. Hybride entre le L. striata DC. et le L. vulgaris Mill. — (E.) Forêt de Vernon au camp de César; Botremare, commune d'Ailly, près Gaillon.

Brunella intermedia Link! non B. pinnatifida Pers.; B. albo-vulgaris Tim. Produit hybride, issu du croisement de B. alba Pall. et de B. vulgaris Moench. Plusieurs auteurs ont confondu cet hybride. avec la variété à feuilles supérieures pinnatifides du B. vulgaris Monch (var. pinnatifida Goḍr.; Flor. Lorr., 2, p. 211; Prunella vulgaris

var. y. L., Sp. 837; Brunella pinnatifida Pers., Syn. 2, p. 137). Cependant cette plante est bien un produit hybride. D'ailleurs, outre les feuilles qui sont, même les inférieures, plus ou moins pinnatifides, le port de la plante diffère de celui du B. vulgaris et se rapproche davantage du B. alba par la pubescence générale, de plus les fleurs sont ordinairement d'un blanc bleuatre (1). (E.) Forêt de Pacy-sur-Eure (Tétrel). Plateau de Giverny; Camp de César dans la forêt de Vernon. Falaise et Sainte-Geneviève-les-Gasny. Dans les friches au milieu des parents.

Stachys ambigua Sm.; S. palustri-silvatica Schiede. - (S.-et-0.) Amnucourt, au milieu des parents dans un fossé près de la route de Roconval.

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Mentha saliva L. On désigne généralement sous ce nom les hybrides des M. aquatica et arvensis. Ces hybrides comprennent beaucoup de formes se rapprochant plus ou moins de l'un ou de l'autre parent, avec tous les intermédiaires possibles. La plante qui existe chez nous, à Bois-Jérôme, Saint-Ouen (E.), est le M. arvensis aquatica Wirtg. (M. aquatico-arvensis F. Schultz); elle se distingue des autres formes par les dents du calice lancéolées-subulées comme dans le M. aquatica L.

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P. of

Primula variabilis Goupil; P. officinali-grandiflora G. G.; ficinali-vulgaris Loret; P. vulgari-officinalis Gren. (E.) Parc de Montigny et forêt de Bizy-aux-Valmeux, près Vernon. Cet hybride des P. officinalis Jacq. et vulgaris Huds. peut se confondre assez facilement avec la forme B. caulescens Koch du P. vulgaris Huds.; elle s'en distiugue toujours par le calice blanchâtre, à dents plus courtes, triangulaires aiguës.

P. digenea Kern; P. vulgari-elatior Gren. (E.) Dans les bois entre les fonds de Tilly et Saulseuse.

P. media Peterm.; P. elatiori-officinalis Gubl. — Même station que le précédent.

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(S.-et

Polygonum lapathifolio-Persicaria Rchb., Fl. exc., 572. 0.) Bords de la Seine au milieu des parents à Port-Villez et (E.) à Giverny.

P. Hydropiperi-Persicaria Gr. — (E.) Bords de l'Epte à Giverny; (S.-et-0.) bords de la Seine à Villez, toujours au milieu des parents.

(1) Touss. et Hosch., loc. cit., p. 231. L. Corbière, Addit. et Rect. à la nouv. Fl. de Normandie, 1895, p. 106 et Deuxième supplém. à la nouv. Fl. de Norm., 1898, p. 188. Tétrel., Bull. Soc. d'et. Louviers, 1894, vol. 2.

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P. Hydropiperl-nodosum Reich.; P. laxum Rchb., Fl. exc., 572; P. miti-lapathifolium Fries, Mant., 2, p. 26 (sub P. laxum). — (E.) Au milieu des parents, à Giverny, au bord de la Seine.

Salix viridis Fr.; S. fragilis-alba Wimmer; S. fragilis ß. pendula G. G.; S. Russelliana mult. auct. Hybride des S. fragilis et alba. (E.) Bords de la Seine aux Andelys (Toussaint!). -Bords de l'Epte à Giverny.

S. undulata Ehrh.; S. triandra-alba Wimm. Hybride des S. triandra et alba. Bords de la Seine à Vernon, à Giverny (E.), etc. S. hippophaefolia Thuill.; S. triandra-viminalis Wimm. — Hybride des S. triandra et viminalis. - Bords de la Seine. (E.) Aux Andelys (Toussaint!), à Vernon, à Giverny, etc.

S. rubra Huds. 3. purpureoides G. G. Fl. de Fr., t. III, p. 129; S. purpurea-viminalis Wimm. tab. exsicc., n° 15!; Contejean; S. Forbiana Smith, Fl. brit., 3, p. 1041. (S.-et-0.) Bords de la Seine à Villez, Bennecourt et Port-Villez. (E.) Giverny.

OBS. Je n'ai jamais pu trouver dans notre région le véritable S. rubra Huds. (a. riminaloides G. G.).

S. affinis G. G.; S. viminalis-caprea Wimm. — (S.-et-0.) Bois de Port-Villez, sur le bord de la route de Notre-Dame-de-la-Mer.

S. Grenieri Corb.; S. viminalis-cinerea et S. cinerea-viminalis Wimm.; S. Smithiana (Willd.) G. G.; S. Seringeana Coss. et Germ.; S. rugosa (Sm.) Bor. — (E.) Marais de Giverny, près de l'Epte.

Orchis hybrida Bonngh. ap. Rchb. (1830): 0. Jacquini Godr. (1844); O. fusca B. stenoloba Coss. et G., l. c., G. 3; 0. purpureo-militaris G. G.-Hybride des O. purpurea et militaris. - (E.) Au milieu des parents à la Madeleine, près Vernon et à Bizy (Thiébaut!). — (S.et-0.) Coteaux au-dessus de Vétheuil.

0. Weddelii K. Richt. Fl. eur. (1890); O. Simio-purpurea Wedd.; G. G. Fl. Fr. III, p. 291. Hybride des O. Simia et purpurea. - (E.) Bois des Terriers à Sainte-Geneviève-les-Gasny; au milieu des parents. 0. Franchetii G. Camus; O. purpurea-Simia. Avec le précédent.

0. Beyrichii A. Kern.; O. Simio-militaris G. G. loc. cit., p. 200, t. III. (E.) Forêt de Bizy, au Valmeux (Thiébaut!).

Polygonatum intermedium Bor.; P. officinale-multiflorum Brügg.; P. mixtum Richt. - Hybride des P. officinale et multiflorum. « Tiges

T. XLVIII.

(SÉANCES) 15

non anguleuses, robustes, dépassant souvent 1 mètre. Fleurs grandes de P. officinale (longues de 2 centimètres au moins), mais à filets des étamines velus (beaucoup moins toutefois que dans P. multiflorum). Pédoncules portant 3-6 fleurs (ordinairemen trois), sauf dans le haut de la tige où ils sont seulement biflores ou uniflores» (L. Corbière : Deuxième suppl. à la Nouvelle Fl. de Norm., 1898, p. 192). — (E.) Sainte-Geneviève-les-Gasny, au bois des Terriers où il est abondant.

J'ai découvert ce bel hybride en mai 1897 et en ai adressé plusieurs échantillons à mon maître et ami M. L. Corbière, qui a pu comparer ma plante à celle de Boreau grâce à l'obligeance de M. G. Bouvet d'Angers, qui lui a communiqué des spécimens authentiques récoltés, par Boreau lui-même, dans la forêt de Fontevrault (Maine-et-Loire), le 20 mai 1855. Festuca loliacea Huds.; Glyceria Godr.; Brachypodium loliaceum Fr., Bréb.; Festuca elatiori-perennis F. Schultz.-Hybride de Festuca elatior et de Lolium perenne. (E.) Au milieu des parents à SainteGeneviève-les-Gasny, Giverny.

OBS.

Notre forme est X Lolium festucaceum Link, plus voisine du Lolium perenne que du Festuca elatior.

MM. Boudier, Bois et Mouillefarine font connaître de nouvelles localités de l'hybride des Cirsium oleraceum et palustre.

REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

SMITH (Erwin F.), WAKKER'S HYACINTH GERM (Maladie bactérienne de la Jacinthe, de Wakker: Pseudomonas Hyacinthi ), U. S. Department of Agriculture, Bull. n° 26, 21 février 1991. Washington, 1901. Broch. in-8°, 45 pages, 6 fig. et 1 chromolith.

La maladie bactérienne de la Jacinthe, étudiée par J.-H. Wakker de 1883 à 1888, avait été attribuée par lui à l'action d'une Bactérie qu'il nomma Bacterium Hyacinthi. La description de ce micro-organisme ayant été faite d'une façon peu complète, M. Smith s'est proposé d'en reprendre l'étude. Les matériaux dont il s'est servi lui ont été adressés. de Hillegom, près Haarlem, en Hollande. Le micro-organisme a été facilement isolé et cultivé à l'état de pureté sur divers milieux nutritifs.

La première partie du Mémoire est l'exposé très circonstancié d'expériences d'inoculation réalisées au moyen de cultures pures dans le bouillon alcalinisé l'infection expérimentale était réalisée, soit au moyen de piqûres faites en différentes régions de la plante à l'aide d'une seringue de Pravaz, soit par des affusions directes de bouillon de culture étendu d'eau distillée. Les résultats ont été constamment positifs avec la Jacinthe, négatifs avec l'Oignon, le Chou potager, douteux avec l'Amaryllis Atamasco.

Même sur les Jacinthes, les lésions ont lentement progressé; ce n'est qu'au bout de deux à quatre mois seulement que la maladie a cheminé des feuilles jusqu'au bulbe. L'infection se produit constamment par les blessures, mais il est douteux que la pénétration du microbe puisse se faire directement par les stomates. Aussi l'auteur pense-t-il que la maladie est surtout transmise par les insectes qui visitent les fleurs, et surtout par ceux qui s'attaquent aux feuilles on sait que Wakker avait incriminé les instruments avec lesquels on coupe les hampes et les feuilles. Il serait facile de se mettre à l'abri de cette dernière cause de contamination en trempant dans l'eau bouillante la lame des instruments ayant servi à sectionner les plantes parasitées. M. Smith pense que l'organisme pathogène peut être transporté par le sédiment des récipients dans lesquels on trouve les bulbes, et que l'on répand de temps à autre sur les cultures: il est probable que, comme cela se produit pour le Pseudomonas campestris du Chou, la Bactérie de la Jacinthe se conserve longtemps vivante dans le sol des cultures infectées.

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