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Le nombre total des bulletins comptés est de 166, sur lesquels 4 sont déclarés nuls (1). La majorité absolue étant de 84, M. Édouard Bureau, premier vice-président sortant, est élu Président, pour l'année 1902, par 159 suffrages sur 162 exprimés; MM. Bornet, Dutailly et Radais ont obtenu chacun une voix.

Sont ensuite élus avec les suffrages ci-après :

Premier vice-président: M. Gaston BONNIER, par 154 suffrages; M. Mouillefarine a eu 3 voix, et MM. Hua, Hue, Morot, Prillieux, Van Tieghem, chacun une.

Vice-présidents: MM. JULLIEN-CROSNIER, HUA et MOUILLEFARINE, les deux premiers par 160 et le troisième 155 suffrages. MM. Bonnier et Perrot ont eu chacun 2 voix; MM. Flahault, Gomont, Guignard, Lutz, Rouy, Saint-Lager et Vuillemin, chacun

une.

(1) Les 166 membres dont les votes ont été comptés sont :

MM. D'Alverny, Amblard (D), Amiot, Arbaumont (d'), Arbost, Audigier, Bach (abbé), Barnsby, Battandier, Bazille, Beille, Belzung, Bescherelle (Em.), Billiet, Blanc (E.), Blanc (L.), Blottière, Bois, Boissieu (de), Borel, BornaitLegueule, Bornet (Édouard), Boudier, Bouvet, Boyer, Briosi, Buchet, Burnat, Camus (F.), Camus (G.), Carrière, Chabert (D'), Charras, Chevallier (L.), Clos, Coincy (de), Comar (F.), Comère, Coste (Hip.), Coupeau, Crévélier, Daguillon, Daveau, Decrock, Degagny, Delacour, Dismier, Dollfus (Adrien), Douteau, Drude, Du Colombier, Ducomet, Duffort, Duffour, Dumée, Dupuy (abbé J.), Durand (Eugène), Dussaud (D1), Dutailly, Duval, Duvergier de Hauranne, Finet, Flahault (Ch.), Mme Flahault, Flahault (Me Marie-Thérèse), Fliche, Foucaud, Gadeau de Kerville, Gadeceau, Gagnepain, Gaillard, Garroute (abbé), Gautier (G.), Gave (Père), Géneau de Lamarlière, Gerber (D'), Gibault, Gillot (D'), Giraudias, Glaziou, Godfrin, Gomont (Maur.), Gontier (D1), Grand'Eury, Guérin, Guiard (abbé), Guignard, Guillon, Guinier, Hannezo, Harmand (abbé), Heckel, Henry, Hérail, Héribaud (Frère), Hervier (abbé), Hoschedé, Hua, Hue (abbé), Hy (abbé), Ivolas, Jaczewski, Jeanpert, Jolyet, Klincksieck, Lachmann, Lacroix, Langeron, Lassimonne, Le Grand (Antoine), Legrand (Dr Arthur), Legré (L.), Legué, Lemaire, Le Monnier, Léveillé (H.), Lignier, Lutz, Magnin, Maire, Malinvaud, Malo, Maugeret, Mangin, Marty, Mège (abbé), Mer, Michel, Morot, Motelay (L.), Motelay (P.), Mouillefarine, Mue, Nanteuil (de), Neyraut, Niel, Ozanon, Payot, Pellat, Petit (Dr), Picquenard (D), Planchon (D), Poisson, Poli (H. de), Prillieux, Prunet, Réchin (abbé), Rey-Pailhade (de), Rolland, Roux (Nisius), Royet (Dr), Sahut (Paul), Schonefeld (Me de), Seynes (de), Thil, Touzalin (de), Vendryès, Viaud-Grand-Marais, Vidal (Louis), Vilmorin (M. L. de), Vilmorin (Ph. de), Zeiller.

Vice-secrétaire M. GAGNEPAIN: 161 suffrages; 1 voix s'est portée sur M. Langeron.

Membres du Conseil MM. BOUDIER et Bois, chacun 162 suffrages; M. Fern. CAMUS, 160 et M. Gustave CAMUS 158. MM. Costantin, Dutailly, Finet, Foucaud, Matruchot et Patouillard ont eu chacun une voix.

M. le Président proclame les élus. A la suite de ce renouvellement partiel, le Bureau et le Conseil d'administration se trouvent composés, pour l'année 1902, de la manière suivante :

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M. Malinvaud s'exprime en ces termes :

M. Boudier, retenu en province par un deuil de famille, m'a chargé de l'excuser auprès de vous. En son absence, je crois répondre à votre attente en me rendant l'interprète des sentiments de gratitude et d'affectueux respect dont notre éminent confrère est entouré parmi nous. M. Boudier est le premier président que nos suffrages soient allés choisir hors du département de la Seine. Cette dérogation, très justifiée par les titres scientifiques de celui qui en était l'objet, l'était aussi par le dévouement avec lequel ce maître incontesté de la mycologie française, sollicité sans cesse par les nombreux confrères qui font appel à son profond savoir, prodigue à tous ses précieux avis, et je suis assuré que la proposition traditionnelle de voter dans cette séance des remerciements au président sortant obtiendra votre unanime et chaleureuse approbation.

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REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

(SUPPLÉMENT)

FLAHAULT (Charles). Les limites supérieures de la végétation forestière et les prairies pseudo-alpines de France (Extrait de la Revue des Eaux et Forêts, XL, numéros des 1er et 15 juillet 1901, in-8° de 39 pages et 1 planche en phototypie).

Demontzey, le grand initiateur en matière de reboisement des montagnes, était disposé à admettre que, non seulement la limite actuelle des forêts dans les régions élevées est artificielle, créée par le fait de l'homme, mais que partout la forêt atteignait primitivement les sommets ou au moins, lorsque existent des neiges perpétuelles, la base de celles-ci. C'est à rechercher ce qu'il y a d'exact, mais aussi d'exagéré dans cette manière de voir, qu'est consacré le travail de M. Flahault, rédigé pour les forestiers, mais dans lequel les botanistes pourront trouver d'importantes observations et d'utiles indications de géographie botanique, l'auteur ayant de longue date étudié le sujet qu'il traite, de la péninsule scandinave aux montagnes du midi de la France (Alpes, Cévennes, Pyrénées) qu'il a tout particulièrement soumises à un examen appro

fondi.

Il commence par faire observer que, d'une part, on a reconnu que les causes déterminant la présence d'une espèce sur une surface déterminée sont bien plus complexes qu'on ne le supposait primitivemet, que, d'autre part, nos connaissances relatives à la météorologie des montagnes, de leur base à leur sommet, ont fait, depuis quelques années, de grands progrès; il indique les principaux résultats auxquels on est arrivé, insistant en particulier sur l'augmentation puis la diminution des précipitations atmosphériques à mesure qu'on s'avance du pied des montagnes vers leur intérieur et leur sommet; ces faits observés ont une grande importance au point de vue de la distribution de la végétation, en particulier de la question faisant l'objet du Mémoire. M. Flahault montre, par des exemples, l'application qu'on peut faire de ces donn'es météorologiques à l'explication de faits de distribution de plantes, un peu singuliers au premier abord.

T. XLVIII.

(SÉANCES) 28

Il expose ensuite ce que sont les associations d'espèces, comment, pour une même espèce prépondérante, elles peuvent présenter des variations en des pays différents, des formes représentatives se substituant les unes aux autres, il montre comment les associations d'espèces peuvent servir à caractériser les zones de végétation en montagne, mais à condition qu'on ait en vue l'ensemble de l'association, et non pas une espèce en particulier, pas même celle qui habituellement, par son abondance et sa taille, peut être considérée comme prépondérante; il établit, en effet, par des exemples, qu'elle peut disparaître partiellement ou en totalité, surtout du fait de l'homme, sans que le caractère de l'association déterminé par la présence ou l'abondance d'autres espèces, ait disparu. Il insiste sur ce point, de grande importance pour son sujet.

Faisant aux Alpes l'application des principes qu'il vient de poser, il établit très nettement que, contrairement à l'opinion de Demontzey, elles présentent une zone supérieure, celle qui a reçu le nom d'alpine, où la végétation forestière a toujours fait défaut, non seulement à cause d'une chaleur insuffisante et de la violence des vents, causes seules admises pendant longtemps, mais aussi par une diminution dans les précipitations atmosphériques et une augmentation de la transpiration qui donnent à la végétation un caractère xerophytique; toutes les conditions sont ainsi favorables aux herbes et aux très petits végétaux ligneux, à l'exclusion des arbres.

Au-dessous de ces pâturages commence la zone subalpine, dans laquelle la forêt rendue possible est caractérisée comme arbres principaux par l'Épicéa, et surtout le Pin de montagne, le Mélèze et le Pin Cembro, auxquels s'adjoignent, d'une façon subordonnée, quelques arbres à feuilles caduques : Bouleau, Frène, Peuplier blanc. Enfin on y rencontre un certain nombre d'espèces arbustives: Berberis vulgaris, Rhamnus alpina, R. pumila, Amelanchier vulgaris, Sorbus aucuparia, S. Aria, Cotoneaster vulgaris, Rosa alpina, etc. Il est fort difficile de résumer en des chiffres l'altitude à laquelle commence la zone alpine, elle est variable avec les localités; en Suisse, les termes extrêmes paraissent être 2300 à 2600 mètres. S'appuyant sur d'importants ouvrages, M. Flahault établit que la définition, donnée par lui à la zone subalpine des Alpes et des Pyrénées, peut s'appliquer au massif entier des Alpes et aux Carpathes; les Balkans, et bien plus encore le Caucase, semblent y échapper. Non seulement il n'admet pas de zone alpine en France, en dehors des Alpes et des Pyrénées, mais il ne voit de zone subalpine que sur les plus hauts sommets du Jura et de l'Auvergne.

Il fait observer que, même à des altitudes relativement faibles, on trouve des sommets d'où la végétation ligneuse est actuellement exclue, généralement, sinon toujours, du fait de l'homme; il leur donne le

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