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68. P. CROSSOPHYLLA (Tuck.) Nyl. ibid. n. 1087.

69. P. MICROLEUCA Nyl. in Flora 1865, p. 602 (1).

70. P. ACUTIOR Nyl. in Flora 1877, p. 457.

71. P. MICROPHYLLIZA Nyl. apud Hasse Lich. South Californ. 1898, p. 9. 72. P. RUDERATULA Nyl. ibid. p. 10.

73. P. PITYRELLA (Stirton) Stizenb. Lichenæa africana p. 85.

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74. P. CÆRULESCENS Mull. Arg. Lich. exot. n. 52.

75. P. TURGIDA (Schær.) Mull. Arg. Princip. classif. Lich. p. 37.

76. P. CHEIROLOBA Mull. Arg. Lich. exot. n. 145.

77. P. LOJACONI Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 1504.

78. P. ADUMBRANS Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 1428; Lecidea adumbrans Nyl.

apud Hue Lich. exot. n. 1957.

79. P. DIFFRACTA Mull. Arg. Lich. exot. n. 53.

80. P. VARIEGATA (Stirton) Mull. Arg. Conspect. Lich. Nov. Zeland. p. 44. 81. P. APICULATA (Knight) Mull. Arg. ibid. p. 44. 82. P. BIATORINA (Knight) Mull. Arg. ibid. p. 44. 83. P. SURINGARI Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 419. 84. P. DUPLICATA Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 583. 85. P. VIEILLARDI Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 939. 86. P. MUTABILIS Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 812. 87. P. BAUERLINI Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 1021.

4. COCCOCARPIA.

88. C. HOMALANTHA Nyl. apud Hue Lich. exot. n. 1089.

89. C. PERIPTERA Nyl. ibid. n. 1093

90. C. AZURELLA Nyl. ibid. n. 1096.

91. C. EPITRIPTA Nyl. ibid. n. 1097.

92. C. ELEGANS Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 319.

93. C. ERUGINOSA Mull. Arg. Revis. Lich. Feeanor. p. 16.

94. C. EPIPHYLLA (Fée) Mull. Arg. ibid.

95. C. TENUISSIMA Mull. Arg. Lich. Beitr. n. 702.

96. C. SUBTILIS Mull. Arg. Lich. exot. n. 6.

97. C. APHTHOSA Jatta in N. Giorn. Bot. ital. t. XIV, 1882, p. 173,

(1) Il m'a été impossible d'analyser les échantillons originaux de cette plante qui se trouvent dans l'herbier du Muséum de Paris, dans celui de Malbranche et dans le mien.

T. XLVIII.

E

SÉANCE DU 5 JUIN 1901.

PRÉSIDENCE DE M. CARRIÈRE.

En l'absence de MM. le Président et les Vice-Présidents, M. Carrière, ancien président honoraire de la session de Barcelonnette, prend place au fauteuil.

Par suite de la présentation faite dans la séance précédente, M. le Président proclame membre de la Société : M. Roux (Nisius), rue de la République, 19, à Lyon, présenté par MM. Foucaud et Motelay.

M. Gerber fait la communication suivante :

SUR UN CAS CURIEUX DE CLEISTOGAMIE CHEZ UNE CRUCIFÈRE;
par M. C. GERBER.

Sur les rochers quelque peu grillés par le chaud soleil de Provence, il est une plante qui attire le botaniste par le balancement gracieux de ses délicates fleurs jaunes réparties à l'extrémité de ses longues ramifications: c'est le vivace Biscutella lævigata L. Chose étonnante, cette belle Crucifère veut bien quitter notre région pour gravir les flancs des Alpes, des Pyrénées, des Cévennes, des montagnes de l'Auvergne et des ballons d'Alsace, voire même pour descendre ensuite dans les plaines de l'ouest de la France, de la Belgique et dans la vallée du Rhin, en changeant maintes fois d'habit afin d'exciter la curiosité, mais elle ne peut se décider à venir en Corse.

Dans cette ile si hospitalière aux adorateurs de la déesse Flore, elle cède le pas à sa sœur plus humble, plus frêle : Biscutella Apula var. ciliata Gr. et Godr., et encore, pour cueillir cette plante, faut-il se diriger vers la région plus italienne de Bastia. Aussi, ne vous a-t-il pas été donné, au cours de vos herborisations, de cueillir quelques-unes des très nombreuses sous-espèces, formes et variétés de Biscutella levigata L. que notre savant autant que sympathique président a distinguées, avec M. Rouy, dans la Flore de France.

Plus heureux que vous, à ce sujet du moins, alors que vous herborisiez sur la route d'Ajaccio à Vico, le jour de la Pentecôte, je récoltais, avec le zélé botaniste provençal M. Reynier, aux environs de Marseille, divers échantillons de cette Crucifère, et certains d'entre eux m'ont présenté des fleurs si particulières, que j'ai cru utile de vous les présenter (1).

Certes, il serait difficile de reconnaître dans la portion d'inflorescence qui est à la gauche de la photographic que j'ai l'honneur

Fig 1

Fig 2

de vous offrir Biscutella apricorum Jord., ou, si nous adoptons la nomenclature de Rouy et Foucaud Biscutella levigata L. subspec. B. coronopifolia L. forma B.apricorum Jord.; cependant elle a été cueillie sur le même pied que la portion d'inflorescence de droite, laquelle présente nettement tous les caractères du B. apricorum Jord.

Ainsi que vous pouvez le voir, cette inflorescence curieuse de gauche (fig. 1) présente, à côté de fruits bien conformés, des

(1) Depuis cette époque j'ai pu recueillir une grande quantité de ces fleurs, au mont Ventoux, au cours d'une herborisation dirigée par M. Flahault, le savant directeur de l'Institut botanique de Montpellier.

boutons floraux beaucoup plus gros que les boutons destinés à s'épanouir en fleurs normales; aussi n'est-il pas possible d'établir la moindre confusion entre eux.

Il suffit de comparer les fig. 3 et 4, représentant une fleur normale épanouie à côté d'un de ces boutons, les deux grossis à la

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même échelle, pour voir combien ces productions particulières sont différentes des fleurs ordinaires, par la forme; elles en different également par la couleur, qui est d'un rouge violacé, con

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trastant avec le jaune foncé des fleurs normales. Ce sont cependant des fleurs, et elles présentent un calice, une corolle, des étamines et un pistil.

Les sépales et les pétales de ces fleurs particulières sont beaucoup plus grands que ceux des fleurs ordinaires; en outre, ils sont moins aigus. C'est ce qui ressort nettement de l'examen des figures 5 et 6, représentant deux sépales: l'un normal, l'autre

anormal, et des figures 7 et 8, représentant deux pétales correspondants.

Quant à la couleur des sépales et des pétales de ces boutons, elle est rouge violacé, d'où la couleur particulière de ces derniers

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que nous avons signalée plus haut. Enfin, l'épaisseur des pièces du calice et de la corolle est beaucoup plus grande dans les fleurs

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anormales que dans les fleurs normales, et c'est au caractère charnu de ces pièces que la fleur doit de ne pas s'épanouir. Examinons maintenant les verticilles sexuels.

Ainsi que le montrent nettement les figures 9 et 10, les étamines des fleurs fermées sont toutes beaucoup plus trapues que celles des fleurs ordinaires. Ajoutons à cela que la différence entre la longueur des grandes et des petites étamines est beaucoup plus faible, le filet des grandes étamines ayant subi une réduction de longueur plus forte que celui des petites. Le filet des unes et des

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