PoésiesChez Pissot, 1778 |
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Pagina 106
... fervir ton pays , fans venger les Romains . Oui , croyant rappeller la liberté bannie , Tu détruifais Céfar , & non la tyrannie . Il ne te reftera de ce meurtre odieux , Que l'horreur de rougir d'un crime infructueux . Je prétends ...
... fervir ton pays , fans venger les Romains . Oui , croyant rappeller la liberté bannie , Tu détruifais Céfar , & non la tyrannie . Il ne te reftera de ce meurtre odieux , Que l'horreur de rougir d'un crime infructueux . Je prétends ...
Pagina 108
... fon héritier , Qui foutiendra ce nom qu'on lui doit envier , Crois - tu que ces Romains qu'appelle la fortune , Brûlent d'un zèle pur pour la cause commune Qu'ils chériffent l'Etat , qu'ils veuillent le fervir ? Peux 108 POÉSIES .
... fon héritier , Qui foutiendra ce nom qu'on lui doit envier , Crois - tu que ces Romains qu'appelle la fortune , Brûlent d'un zèle pur pour la cause commune Qu'ils chériffent l'Etat , qu'ils veuillent le fervir ? Peux 108 POÉSIES .
Pagina 109
... fervir ? Peux - tu les réprimer ? Ou peux - tu les punir ? A leurs vaftes deffeins mettras - tu des limites ? De ton projet toi - même as - tu conçu les fuites ? Es - tu fûr d'un parti qui puiffe épouvanter Les nombreux ennemis que tu ...
... fervir ? Peux - tu les réprimer ? Ou peux - tu les punir ? A leurs vaftes deffeins mettras - tu des limites ? De ton projet toi - même as - tu conçu les fuites ? Es - tu fûr d'un parti qui puiffe épouvanter Les nombreux ennemis que tu ...
Pagina 122
... fervir , un effort que bientôt on oublie ; Les éclairer , une folie Qu'ils n'ont jamais fu pardonner . Aminte , laiffe - moi libre d'inquiétude , Livré tout entier à l'étude , Quelquefois à l'amour , toujours à l'amitié : Dans ces ...
... fervir , un effort que bientôt on oublie ; Les éclairer , une folie Qu'ils n'ont jamais fu pardonner . Aminte , laiffe - moi libre d'inquiétude , Livré tout entier à l'étude , Quelquefois à l'amour , toujours à l'amitié : Dans ces ...
Pagina 124
... fervir , l'infpirer à fon gré , Et reconnaître fon empire . Melpomène en pleurant s'appuyait fur fon fein ; La fière & fublime Uranie Offrait un compas à fa main ; Homère , fa trompette ; & Clio , fon burin Il jettait fur les arts le ...
... fervir , l'infpirer à fon gré , Et reconnaître fon empire . Melpomène en pleurant s'appuyait fur fon fein ; La fière & fublime Uranie Offrait un compas à fa main ; Homère , fa trompette ; & Clio , fon burin Il jettait fur les arts le ...
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
affez Ainfi allarmes Apollon arma arts auffi beau belli Boileau Bois-Robert brife c'eft c'eſt Cafar caftra Caton Céfar ceffe chants charme Cieux clades cœur combats deftins Dieux difcours efprit eſt Extremum facrés fage falut fang fanguine fans doute fata favez fein femble fenfible fens fentir fervir feul fiècle figna filence flots foit foldats fombre fommeil font fortuna fous fouvent ftyle fublime fuccès fuis funefte fur-tout fureur génie gloire goût guerre haîne héros heureux hofte Inque ipfa j'ai jamais jeuneffe jour l'amour l'efprit l'Univers laiffe Lesbos loix long-tems Lucain Magne mains maux Melpomène Mufe n'eft n'eſt numina orbem paffer pectora Pharfale plaifir plaifirs pleurs Poéfie Pompée pralia preffe puiffe quam quid quis quod raifon refte Romains Rome ſes ſon Superi talens tems terre tibi Tibulle trifte Tunc vainqueur voix Voltaire yeux Zaïre ככ دو
Populaire passages
Pagina 252 - Ce langage des dieux qu'adopta Melpomène. Pour la première fois je t'écris dans le tien ; Daigne d'un étranger...
Pagina 243 - Valent-ils un regard que tu jettes sur moi? Ah ! que ma paupière mourante Se tourne encor vers toi dans mon dernier moment; Que, par un dernier mouvement, Je presse encor tes mains...
Pagina 248 - Je reçus Apollon comme on reçoit à table Un ami qui nous plaît , un convive agréable , Non comme un maître dur qui se fait obéir; II vint charmer ma vie, et non pas l'asservir.
Pagina 248 - Voltaire vivant est jugé dans ces lieux Comme il doit l'être un jour par nos derniers neveux.
Pagina 249 - Je vis dans l'art des vers que nous apprit la Grèce, Un langage enchanteur dans l'Olympe inventé Fait pour parler aux dieux ou bien à la beauté. Quelquefois, élevant ma voix...
Pagina 247 - C'eft un Dieu qui l'infpire, ou bien c'eft l'amitié: Quel tribut par les grands plus rarement payé ? Trop heureux les mortels, quand leur maître eft fenfible, Quand fon orgueil eft noble & n'eft pas inflexible , Qu'il aime les neuf...
Pagina 248 - J'ai moins écrit que toi , j'ai voulu moins de gloire. J'arrivai moins brillant au temple de mémoire. J'aimai les voluptés , les jeux et le loisir : J'eus des momens d'étude , et des jours de plaisir. Né sous un ciel heureux , j'en sentis l'influence : J'abandonnai ma vie à la molle indolence : Et mon goût pour les arts , mes faciles talens, Variaient mon bonheur et servaient mes penchans.
Pagina 242 - Je suis pauvre, et je vais chercher le frais et l'ombre, Assis près d'un ruisseau qui murmure à mes pieds. Ah! périsse tout l'or de la superbe Asie, Si , pour l'aller ravir , il faut quitter Délie , S'il faut lui coûter quelques pleurs. Que Messala prétende aux lauriers des vainqueurs. Et que des ennemis les dépouilles brillantes...
Pagina 251 - C'est donc ce Maupertuis , ce bizarre génie, Géomètre chagrin que tourmentait l'envie; Qui, des biens et des maux sombre calculateur, Jadis si tristement nous parla du bonheur ? Il fut jaloux et vain : mais pardonne à ses mânes.
Pagina 251 - Tu m'as cité souvent; c'est mon plus bel éloge. Mais toi, qui des confins du pays Allobroge, Sais occuper l'Europe attentive à tes chants...