De l'aspettata prole annunziatrici. E risposero il tuon cento fiate Del lieto mondo le città felici. Giulio e 'l gran Carlo il divo eroe nascente Che dal trono di Giove il suo divide. Che con lor da l'empireo al suol venia, Ate, che già movea, nefanda Diva, Suq nido estremo, urlo sì førte diede, Negro le sta sul crin vipereo un nembo; De l'enfant couronné disent l'avénement. Et des cités s'élève un applaudissement. Charlemagne et César de la voûte azurée S'insinue, et détruit tous les germes pervers. Até, l'horrible Até que portaient les tempêtes, Les mers s'enflent : ainsi dans leur gouffre mobile Qui ne la fait raccommoder! S....... LOGOGRIPHE. CHEZ le noble, chez le traitant, En moi le gourmand parvenu Qu'est-il resté dans tes tonneaux? Donne l'opposé du mot vite, Prends ce qui seconde tes yeux, Dans une sublime science; Obtiens un mot cher à l'amour, DES troupeaux et des chiens ennemi meurtrier; Rivière et mot d'astronomie : Tel fut, tel est, tel sera mon premier, Parfois l'art de guérir s'avise d'employer: JOUYNEAU-DESLOGES. (Poitiers.) Mots de l'ENIGME, du LOGOGRIPHE et de la CHARADE insérés dans le dernier Numéro.. Le mot de l'Enigme est Rossignol. Celui du Logogriphe est Epine, où l'on trouve : Epi et`Pin. Celui de la Charade est Police. LITTÉRATURE ET BEAUX-ARTS. - LA FAMILLE DU DUC DE POPOLI, mémoires de M. DE CANTELMO Son frère; publiés par lady MARY HAMILTON, Seconde édition. Deux volumes in-12. - A Paris, chez Renouard, libraire, rue Saint-André-des-Arcs. DEPUIS long-tems on a fait tant de romans médiocres ou mauvais, que lorsqu'il en paraît un on peut d'avance le ranger dans l'une de ces deux classes, et quoique ce jugement puisse être injuste, ou tout au moins hasardé, il y a, généralement parlant, si peu d'exceptions qu'on est peu tenté de lire un roman, et que le plus souvent la paresse est justifiée par l'expérience. Tel était le préjugé avec lequel nous avons reçu la Famille de Popoli, et ce préjugé, car il faut faire toute sa confession, semblait être fortifié par un autre préjugé relatif au nom de l'auteur. Au lieu d'être un avantage, un nom célèbre n'est quelquefois qu'un fardeau très-lourd à porter, surtout quand on se consacre à la même carrière ou à la même profession dans laquelle ce nom a été illustré. Il semble qu'on soit chargé d'une grande responsabilité. C'était sans doute l'opinion du fils de Montesquieu qui ne voulut point, en écrivant, prendre le nom de son père; et peut-être Louis Racine n'eut rien perdu s'il eût donné cet exemple. Un des ouvrages les plus originaux et les plus piquans que possède notre langue, est celui du comte Antoine Hamilton, qui publia les mémoires de son beau-frère le chevalier de Grammont. C'était un phénomène inexplicable que de voir un étranger composer, dans notre langue, un livre inimitable puisqu'il est unique en son genre (1). Mme Hamilton, veuve d'un des descendans (1) De tous les livres, dit Voltaire, c'est celui où le fonds le plus mince est paré du style le plus gai, le plus vif et le plus agréable. C'est le modèle d'une conversation enjouée. - Siècle de Louis XIV. |