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ÉCONOMIE RURALE ET DOMESTIQUE.

Nouveau Cours d'agriculture théorique et pratique, contenant la grande et petite culture, l'économie rurale et domestique; ou Dictionnaire raisonné et universel d'agriculture; ouvrage rédigé sur le plan de celui de feu l'abbé Rozier, duquel on a conservé tous les articles dont la bonté a été prouvée par l'expérience, Par les membres de la section d'agriculture de l'Institut de France. Avec figures en taille-douce. Nouvelle édition considérablement augmentée. Tomes 1, 2 et 3. (A. Cez.) 3 vol. in-8. Déterville. Pour les non-souscripteurs 22 fr. 50 c. Pour les autres persoanes 30 fr.

L'édition aura 15 à 16 volumes.

La petite Fermière; ou la bonne Ménagère: petit cours pratique d'agriculture, de jardinage et d'économie domestique, etc. 1 vol. in-12. Eymery. 3 fr. 50 c.

Petit Mémoire statistique et admi

nistratif des Forêts pour l'année 1821. 1 vol. in-18, au bureau de l'Almanach du commerce, rue J.J. Rousseau, no. 20. 3 fr.

Recueil des principaux remèdes assurés et éprouvés pour conserver et guérir les bœufs, vaches, veaux, moutons, chèvres et cochons de toutes sortes de maladies, avec des moyens de les faire profiter et engraisser à peu de frais, en tout temps; et des remarques pour connaitre et choisir les meilleures qualités des différentes espèces de bêtes. Nouvelle édition considérablement augmentée. Un vol. in-8. Epinal, chez Pelle

rin.

ARTS MÉCANIQUES ET INDUSTRIELS.

Du Système industriel. Deuxième partie. Au Roi. Première adresse. 1 vol. in-8. Chez l'Auteur, rue de Richelieu, no. 34 et chez les marchands de nouveautés.

Essai théorique et expérimental sur la résistance du fer forgé, etc.

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Première section. Considérations sur la résistance des solides élastiques.

S. Solides pneumatiques chargés perpendiculairement ou parallèlement à leur longueur. Considérations générales. Lame élastique encastrée par un bout et chargée à l'autre, posée sur deux appuis et chargée en son milieu; encastrée par un bout et chargée uniformément sur toute sa longueur; posée sur deux appuis et chargée uniformément sur toute sa longueur; posée sur deux appuis et chargée en un point, mais encastrée par un bout ou par tous les deux; pressée parallèlement à sa longueur. Application des résultats précédens à un solide prismatique: solide à section rectangulaire; solide ayant pour section un cercle. Système de deux pièces laissant, un intervalle entre elles. Tuyaux rond et carré. §. II. Arc ou pièce cintrée naturellement, placée entre deux appuis fixes. §. III. Solides élastiques soumis à une force de torsion cylindres ; tuyaux ronds; prismes carrés.

Deuxième section. Expériences. Première et deuxième séries. Pièces de fer forgé droites et sans assemblages pressées perpendiculaireme ut er parallèlement à leur longueur Troisième série. Système de pièces laissant entre elles un intervalle, chargés perpendiculairement à leur longueur. Qua

trième série. Arc ou pièce cintrée natu. rellement placée entre deux appuis fixes. Cinquième série. Pièces de fer soumises à une force de torsion..

Troisième seçtion. Lois de la résistance du fer forgé. Observations sur ces lois. Tables indiquant la force du fer forgé.

Cinquième section. Résumé des expériences faites par divers auteurs sur la force du fer forgé. Note 1ère. sur les expériences précédemment cottées 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 Note 2e. Degré de dilatation ou de compression qui fait perdre au feu son élasticité. Note 3e. Sur les pièces pressées debout.

Annales de l'Industrie nationale et étrangère; ou Mercure technologique, etc. Par L. Séb. Le Normant et J. G V. de Moléon, etc., etc. Tome deuxième (*). No. 16. Avril 1821. Broch. in-8. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix le sixième cahier de ce journal.)

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TROISIÈME CLASS E.

GÉOGRAPHIE.

Recherches géographiques sur l'intérieur de l'Afrique septentrionale, comprenant l'histoire des voyages entrepris jusqu'à ce jour pour pénétrer dans l'intérieur du Soudan, l'exposition des systèmes géogra phiques qu'on a formés sur cette contrée, l'analyse des divers itinéraires arabes pour déterminer la situation de Tombouctou et l'examen des connaissances des anciens relativement à l'intérieur de l'Afrique, suivies d'un appendice contenant divers itinéraires traduits de l'arabe par M. le ba-. ron Sylvestre de Sacy, également traduits de l'arabe ou extraits des voyages les plus récens : vrage accompagné d'une carte. Par C. A. Walkenaer, membre de l'Institut. vol. in-8. Impri

merie de Firmin Didot.

STATISTIQUE.

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description de la fête célébrée pour l'anniversaire de la bataille de Laupen qui se livra le 25 juin 1339 Dès la veille, sur le vaste préau où le peupla de Berne s'exerce au'tirage à la cibe, des choeurs de musique préludaient aux chants patriotiques que cette solen. nité ramène tous les ans. Dès le point du jour, le cortège se mit en route au bruit des instrumens et des éclats de la joie publique. Des enfans, des fem des vieillards présentaient l'union touchante de tous les âges aussi bien que de tous les vœux, sous les enseignes de la liberté et de la patrie. Le désordre même qui régnait au milieu de cette multitude, augmentait encore l'intérêt de ce spectacle: la point de ces bayonnettes sinistres plus propres à intimider qu'à rassurer le paisible citadin: tous marchaient pêle-mêle sans autre ordre que celui qui, par la nature même est prescrit à chaque âge: des fleurs étaient dans toutes les mains et des chants dans toutes les bouches; et dans cette longue procession l'on ne remarquait qu'un seul gaive, l'épée qui, dans les mains du héros de Laupen avait servi à disperser les ennemis de l'état. Arrivée sur le sol sacré de la bataille, la foule des citoyens après s'être pénétrée en silence des nobles images que ce sol rappelle, se pressa autour du vénérable pasteur dont la bou che consacrée à un ministère de paix, a seule, en cette occasion, le droit de retracer les souvenirs de la victoire. Sa harangue simple et grave n'en produisit pas moins sur le peuple qui l'écou→ tait une impression profonde; et lors◄ qu'on l'entendit redire pour la mil. lième fois des détails que l'enfance apprend ici au berceau, l'émotion qui remplissait tous les cœurs éclata sur tous les visages. L'épée de Rodolphe

d'Erlach portée par le chef actuel de cette maison illustre fut élevée alors sur le champ de bataille, afin que tous les yeux pussent se fixer sur ce fer honorable, instrument de la liberté pu blique; la main du pasteur la couronna de lauriers aux acclamations générales, et chacun s'inclina devant ce trophée de Laupen: pourquoi des sentimens pénibles vinrent-ils en ce moment même se mêler à des émotions si douces? On se rappelait avec douleur que long temps après la bataille de Laupen, lorsque le sauveur de Berne retiré dans ses champs, comme les consuls de Rome y jouissait dés respects de ses concitoyens, il fut assas siné par son gendre, avec cette même épée suspendue au mur de son appartement; mais la tache imprimée à ce fer s'est perdue dans l'éclat dont jouit depuis plusieurs siècles la mémoire du héros de Laupen.

C'est par de semblables fêtes célé brées en plusieurs endroits de la Suisse, observe bien judicieusement l'auteur que ces sages républicains entretenaient jadis au sein de chaque génération le feu sacré du patriotisme, c'est en s'attachant de plus en plus à former de pareilles institutions, que leurs successeurs retarderont la chûte de l'esprit public et qu'ils empêcheront la fausse philosophie de notre âge d'étouffer dans les coeurs toute sensation généreuse. Heureux encore, dit-il, avec une touchante sensibilité, le peuple qui peut fonder, avec les débris de ses anciennes mœurs, l'édifice de ses libertés nouvelles, qui ne trouve dans ses souvenirs que des images de gloire, et qui, pour apprendre à honorer et à chérir son pays; n'a besoin que d'assister à ses fêtes.

L'Autriche, etc. Par M. Marcel de Serre, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et

le prix le troisième cahier de ce journal.)

Les femmes autrichiennes mettent beaucoup d'idéal dans leurs sentimens, et leur tête s'exhalte souvent aux dépens de leur repos. Elles aiment avec passion, et l'on peut dire même avec tout l'abandon de leur être; et quoi. que chrétiennes, l'amour, loin de leur paraître une faiblesse, leur semble une vertu; aussi n'excusent-elles que cette seule passion. Comme toutes les natious paisibles et rêveuses, les autrichiennes s'abandonnent sans crainte à leur sensibilité, et aucun sentiment ne peut les étonner, lorsqu'il doit contribuer au bonheur de celui qui a su les charmer: aussi généreuses qu'aimantes, et lors même qu'elles sont trompées, elles gémissent en secret et s'abandonnent rarement au désespoir. En France, on a cru trop légèrement que les femmes allemandes étaient faciles, parce qu'on a vu, parmi elles quelques exemples de faiblesse ; mais a-t-on fait attention que ces femmes n'étaient point prévenues, comme nos françai ses, contre la séduction? Dans la simplicité de leur ame, les femmes allemandes n'imaginent pas qu'un homme d'honneur puisse jamais feindre des sentimens qu'il n'éprouve pas, qu'il se fasse un jeu des plus nobles affections.

La nation autrichienne est peut être la plus probe et la plus morale de toutes celles de notre vieille Europe. Si, en politique, elle n'a pas été toujours guidée par les principes rigoureux de l'honneur, on peut hardiment avancer que la nation n'y entrait pour rien, pas plus qu'en Angleterre où les individus sont loin d'approuver l'immoralité d'un gouvernement qui contribue plus que tout autre à cette immoralité générale. Le peuple autrichien est beaucoup trop grave pour adopter de long-temps cette légèreté de mœurs

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trop commune chez d'autres nations, et pour se jouer, avec l'arme de l'ironie de tout ce qu'il y a de plus sacré. La sainteté du mariage est encore respectée dans l'Autriche. L'amour conjugal y mène toujours à l'amour maternel, et les femmes autrichiennes sont toutes ou presque toutes excellentes mères de famille. Elles ne mettent pas plus d'ostentation dans leur attachement pour leurs enfans que dans leur tendresse pour leurs époux. Le divorce qui introduit dans les familles une sorte d'anarchie n'a jamais été admis par les lois de l'Autriche; et ce n'est pas un des moindres bienfaits qu'elle ait dus à sa législation. Les femmes autrichiennes, dans leur simplicité et leur bonhomie, ont un charme qui leur est particulier; un son de voix touchant, un air de candeur et de bonté. Des cheveux blonds, un teint éblouissant, de grands yeux bleus les rendraient trop séduisantes, si leur simplicité, leur modestie n'imprimaient pas une sorte de respect et ne tempéraient pas le charme de la vertu la trop vive impression de leur beauté: elles plaisent à l'étranger par leur sensibilité, comme elles l'intéressent par leur imagination. Sans trop cultiver les lettres et les beaux-arts, elles n'y sont pas étrangères; et lorsqu'on a gagné leur confiance, on est toujours surpris de leur instruction qu'elles ne Jaissent percer que malgré elles : leur existence dans la société est aussi agréable qu'en France, et l'on peut dire même qu'elles y semblent plus nécessaires: les Autrichiens en effet sont moins prévenans que leurs femmes, et en général ils sont moins aimables. Les femmes autrichiennes parlent presque avec une égale facilité, toutes les langues de l'Europe; le français a même dans leur bouche un agrément particulier; elles ont cependant dans le monde, comme dans la société, beaucoup moins d'influence qu'en France; mais le bonheur dépend-t-il

jamais de ce qu'on éprouve à l'extérieur? La joie de la famille, le calme de l'ame, voilà des biens qui ne lassent jamais, et ce sont les seuls qu'elles apprécient Les Allemandes jouissent, tant qu'elles sont filles, d'une plusgrande liberté qu'en France: cette liberté, dont elles n'abusent jamais, leur donne une plus grande connaissance du monde. Il est à remarquer que généralement en Allemagne les femmes ont une supériorité marquée sur les hommes dans la société: on y est sou vent étonné combien des hommes, de beaucoup de mérite d'ailleurs, savent peu dépenser leur talent dans la conversation: nileurs pensées, ni le choix des expressions dont ils font usage ne donnent une idée de ce qu'ils sont capables de faire dans le silence et la retraite, dans le calme de la méditation. Les hommes les plus distingués ont si peu l'habitude d'interroger et de répondre que la société ne serait presque comptée pour rien en Allemagne, si les femmes n'y étaient pas. La médisance journalière qui n'est que trop l'aliment de la conversation dans la plupart de nos sociétés, aurait détruit depuis long-temps la bienveillance et la loyauté qui distinguent les femmes allemandes, si elles n'avaient pas su se préserver de ce vice des petits esprits : elles ont conservé la pureté de leurs moeurs primitives autant par religion que par la bonté de leur naturel, et l'excellence de leurs institutions: jamais elles ne se laissent entraîner à la bigoterie et au fanatisme: leur religion est simple comme les coeurs qui y trou. vent des consolations dans les traver ses de la vie : ce qu'on vient de dire ici des femmes autrichiennes se rapporte principalement aux hautes classes de la société. Quant aux femmes d'une condition vulgaire, l'auteur n'en connaît pas qui aient un meilleur esprit et des mœurs plus pures: il est bien rare que dans un village il y ait un seul mé. nage où l'accord ne soit pas parfait.

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