VILLET Jean, ingénieur des Mines, à St-Jean de-Maurienne ; WAILLIEZ Paul Emile, vérificateur des Douanes, au Havre (Seine-Inférieure). MEMBRES HONORAIRES & CORRESPONDANTS : MM. D'ARCOLLIÈRES Eugène, secrétaire perpétuel de l'Académie de Savoie, à Chambéry; BORSON Francisque, général de division, ancien président de l'Académie de Savoie, à Chambéry; BOUCHAGE Léon (l'abbé), chan. hon., aumônier des Sœurs de St. Joseph, membre effectif de l'Académie de Savoie, à Chambéry ; BOURGOIGNON Arthur, capitaine au 60 de ligne, à Besançon (Doubs): DE CAZENOVE Raoul, à Lyon; DUPORT Emile, président du Syndicat agricole de Belleville, vice-président de la Société des Agriculteurs de France, à Lyon; FALCONNET Jean (l'abbé), curé, à Magland (Haute-Savoie); FONTENAILLE Philippe, inspecteur primaire, à Tulle [Corrèze]; GUILLAUME Paul [l'abbé], archiviste des Hautes-Alpes, à Gap: PÉROUSE Gabriel, archiviste du département de la Savoie, à Chambéry: PERRIN André, libraire, membre effectif de l'Académie de Savoie, à Chambéry; RAMBAUD Alfred, sénateur, ancien ministre, à Paris ; RETOURNARD Charles, directeur des contributions directes en retraite, à Bruyères [Vosges] : RITTER Eugène, professeur à la [Faculté des lettres, à Genève : TRILLON DE LA BIGOTTIÈRE Charles [l'abbé], à Paris. BUREAU DE LA SOCIÉTÉ Président : M. le chanoine S. TRUCHET; Archiviste-Bibliothécaire: M. J. VILLET ; Archiviste Bibliothecaire et Secrétaire-Adjoint: M. l'abbé GORRÉ; Trésorier: M. Fr. GRAVIER. SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts, à Chambéry (Savoie); Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie, à Chambéry ; Société centrale d'Agriculture de la Savoie, à Chambéry ; Société d'Histoire Naturelle de la Savoie, à Chambéry ; Académie de la Val-d'Isère, à Moûtiers (Savoie); Société Florimontane, à Annecy (Haute-Savoie); Académie Salésienne, à Annecy ; Académie Chablaisienne, à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie); Académie Delphinale, à Grenoble (Isère); Société de Statistique, des Sciences Naturelles et des Arts industriels du département de l'Isère, à Grenoble ; Société d'Emulation, à Bourg-en-Bresse (Ain); Comité d'Histoire ecclésiastique et d'Archéologie religieuse des diocèses de Valence, Digne, Gap, Grenoble et Viviers, à Valence (Drôme); Société d'Etudes, à Gap (Hautes-Alpes); Société Littéraire, à Lyon (Rhône) ; Bulletin du diocèse de Lyon ; Société des Lettres, Sciences et Arts, à Nice (AlpesMaritimes); Société des Sciences, à Toulon (Var) ; Société des Sciences naturelles et archéologiques, à Guéret (Creuse); Société Archéologique, à Montauban (Tarn-et-Garonne); Société Académique, à Brest (Finistère); Société Académique, à Cherbourg (Manche); Commission historique du département du Nord, à Lille; Société d'Histoire et d'Archéologie, à Châlon-surSaône (Saône-et-Loire); Société Archéologique, à Rambouillet (Seine-etOise); Académie de Nimes (Gard); Société des archives historiques de Saintonge et d'Aunis, à La Rochelle (Charente-Inférieure); Les Amis des Sciences et Arts, à Rochechouart (Haute-Vienne); Musée Guimet, à Paris; Société d'Histoire et d'Archéologie, à Genève (Suisse); Société vaudoise d'Histoire et d'Archéologie, à Lausanne (Suisse); Smithsonian Institution, à Washington (Etats-Unis d'Amérique); Académie Royale des Belles-Lettres, Histoire et Antiquités, à Stockolm (Suède). COMPTE-RENDU DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE ET D'ARCHÉOLOGIE DE MAURIENNE Séance du 3 novembre 1902 Présidence de M. le chanoine Truchet. La séance étant ouverte, M. Florimond Truchet, maire de St-Jean, prend la parole et, au nom de la municipalité, remercie M. le chanoine Truchet d'avoir gracieusement abandonné ses droits d'auteur pour les 2.000 exemplaires de son mémoire sur l'Echaillon, que la ville a demandés pour les distribuer et faire connaître aux étrangers notre établissement thermal. Il félicite l'auteur d'avoir fait œuvre de patriote en même temps que d'archéologue. M. le chanoine Truchet donne lecture d'un mémoire sur La Chapelle, paroisse du diocèse de Maurienne, mémoire dont l'assemblée vote l'impression. A propos de Martoret, localité mentionnée dans ce travail, M. Florimond Truchet observe qu'il y a aussi, à Montpascal, un lieu dit Martoret et que l'on y a découvert des objets préhistoriques, tels qu'un anneau en plomb orné d'oves. St-Jean possède, ajoute-t-il, un mas de vignes appelé Chantemerle: ce mot comme celui de Martoret, signifie cimetière. M. l'abbé Gros conteste l'étymologie donnée à Chantemerle, (campus mortuorum): une charte du XIe s. citée par M. le chanoine Morand (Les Bauges, t. II. p. 378) donne le nom latin de Chantemerle, hameau de la commune d'Aillon-le-Vieux : « locus qui vocator Cantatmerulus ». Chantemerle désignerait donc un site boisé et ombragé où les merles aiment à séjourner. Dans les publications reçues depuis la séance du 2 juin et dont il donne la liste, le président signale quelques mémoires intéressant notre histoire de Maurienne. Le bulletin de l'Académie Delphinale (4 série, t. 15, 1901, p. 172-194) contient un mémoire très documenté de M. de Crozals, doyen de la Faculté des Lettres de l'Université de Grenoble, sur « Napoléon III et les forts de Lesseillon, d'après des publications italiennes. » Il suffit pour en marquer l'importance d'en noter les grandes lignes. 22 mars 1860. — Arrivée à Turin du comte Benedetti, chargé par l'empereur d'enlever de haute main la cession de la Savoie et de Nice. Menace de retirer les troupes françaises de la Lombardie, mais de faire occuper Bologne et Florence. 24. Signature dn traité. Il réserve le consentement des populations. Le plébiscite a lieu le 15 et le 22 avril. Il reste la délimitation des frontières, dont le traité ne parle pas. L'empereur a promis d'être très accomodant sur cette question. Cavour tient à ce qu'elle soit réglée avant que le traité soit soumis au parlement. Il la confie spécialement au comte Arese, ami personnel de Napoléon. 28 avril. Lettre du comte Ares à l'empereur. Il propose de laisser à la Sardaigne les gorges de la Maurienne jusqu'au bas de l'Esseillon, dont les forts seraient détruits. 3 mai. Réponse de l'empereur. Il ne peut rendre au Piémont des communes qui ont voté en masse leur annexion à la France. Il serait en droit de prendre. pour frontières les limites administratives actuelles; mais par conciliation il consent à abandonner tout le plateau du Mont-Cenis et à raser tous les forts de l'Esseillon |