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tions curiales pour que le service du culte se continue et duquel serment le dit citoyen Rambaud en avait déjà conféré avec le Maire pour se décider. Telle étant la vérité, avons signé, de même que le dit Rambaud, Rd curé, et moy secrétaire soussigné et Pierre Sibué y fera sa marque.

Signatures.......

Expédié le certificat prescrit le 6o Mars 1793.

Extrait du passe-port expédié au Rd Curé.

Nous Maires et officiers municipaux de la commune de St-Jean-d'Arves en Maurienne, ensuite du refus qu'a fait le citoyen Colomban Rambaud, prêtre et curé de cette paroisse le 28 Février dernier de prétter le serment civique suivant et en conformité de la proclamation du 8e du dit mois de Février, et aurait requis la municipalité de ce lieu de luy expédier un passeport suivant la dite proclamation.

Nous Maire et officiers municipaux soussignés prions tous ceux qui sont à prier de laisser librement passer le dit citoyen Rambaud curé de cette commune qui se propose de passer en Piémont, qui est de la taille de cinq pieds et quelques pouces, ayant la face longue, yeux, cheveux et sourcils tirant sur le noir. Nous certifions en outre que le dit Rd curé s'est acquitté de toutes ses fonctions curiales jusqu'à ce jour avec exactitude et ponctualité et au grand contentement de tous, étant d'ailleurs très exemplaire, charitable, rempli de dévotion et de piété. Telle étant la vérité, nous luy avons expédié le présent passe-port pour luy servir et valloir ainsi que de raison et pour le temps et terme de quinze jours à compter de ce jour, ladite proclamation ayant été publiée le 24 du dit mois de Février.

Donné à St-Jean d'Arves ce 3me Mars 1793, environ Midy.

Signatures.......

Délibération concernant les cloches.

Aujourd'hui, neuvième décembre 1793 et le second de la République Française, une et indivisible, dans la maison de commune de St-Jean-d'Arves où se sont assemblés à la réquisition du Procureur les Maire et officiers municipaux et notables de cette commune, lesquels pour satisfaire tant au décret de la convention nationale du 23 Juillet proche passé, portant qu'il ne sera laissé qu'une seule cloche dans chaque paroisse, qu'à l'arrêté de l'administration du district de StJean-de-Maurienne, du dit Frimaire, après avoir examiné de quelle façon on pourrait descendre les cloches de l'église et avoir fait demander plusieurs maîtres pour ce faire; aucun d'eux n'ont su comme s'y prendre, faute, premièrement d'avoir des cordages assez forts, et secondement des outils propres pour les descendre, en observant en outre que les dittes cloches ne peuvent être transportées entières eu égard à leur pesanteur à la ville de St-Jean-de-Maurienne et après avoir publié lu et affiché tant le susdit décret que le susdit arrêté, le peuple assemblé aurait fait observer à la municipalité que si on enlève les cloches des chapelles qui se trouvent dans différents hameaux de cette commune et qui sont éloignés les uns des autres de plus de trois quarts de lieues et qu'on est en usage dans les cas d'incendie et qui sont assez fréquentes rière cette commune tant eu égard aux couverts qui se trouvent en paille qu'à leurs maisons qui se trouvent mal construites, de sonner les dittes cloches pour ramasser le peuple et voler au secours des villages en feu, la cloche qui doit rester au clocher de l'église ne peut pas se faire entendre dans tous les hameaux de cette paroisse, eu égard qu'ils sont éloignés de l'église et placés dans différentes collines, la ditte assemblée croit être de son devoir de faire la représentation cy dessus à l'administration du district de St-Jean tant

pour contenter le peuple que pour l'avantage du bien public; eu égard aux dits incendies. En déclarant les dits assemblés que ce n'est point par esprit de rebellion qu'ils osent faire la ditte représentation mais plutôt par une urgente nécessité, et que tant eux que le peuple consentent assez que les cloches soient fondues. en canon pour la défense de la patrie, si ce n'était les fréquentes incendies qui arrivent dans cette commune. Fait et délibéré, etc., etc.

Signatures:

Une autre délibération prise quelques jours après nous apprend qu'il fut ordonné à la municipalité de faire casser les cloches dans leur beffroi afin de les descendre plus facilement. La municipalité, en réponse à cette nouvelle ordonnance, fit observer que cette opération présentait de nombreux dangers et que personne dans la localité ne se chargeait de la besogne. Malgré la représentation de la municipalité toutes les cloches furent cassées à l'exception de la grosse qui existe encore et qui date de 1497. L'opération de vandalisme fut faite par des gens étrangers à la commune sous la surveillance du citoyen Fournier, sergent de la 1re compagnie du Bataillon du district « de Montluel. »

La délibération suivante démontre que les Arvains. n'étaient pas animés de l'esprit révolutionnaire. Pour sauver leurs cloches, ils employèrent des moyens qui ne purent réussir, mais pour sauver l'argenterie de leur église et de leurs chapelles, ils eurent recours à un expédient tout simple.

Délibération concernant l'argenterie de l'église

et des chapelles. (Copie conforme).

Aujourd'hui vingt-quatre Frimaire 1793, l'an 2o de la République, une et indivisible, dans la maison de commune de St-Jean d'Arves, où se sont assemblés à

la réquisition du Procureur les Maire et officiers municipaux, lesquels pour satisfaire à l'ordre du citoyen Chevrillon, agent du conseil exécutif, en datte du 16 frimaire et à la lettre du citoyen Salomon, délégué de l'agent du dit conseil exécutif du 18 Frimaire, portant que cette commune doit transporter et remettre entre les mains du dit Salomon toute l'argenterie de l'église et chapelles de ce lieu, la dite municipalité pour y satisfaire s'est ce jourd'hui transporté dans l'église pour prendre l'argenterie d'icelle, et étant dans la sacristie et ayant ouvert les buffets où on la déposait, on n'y a rien trouvé; alors la municipalité visita dans tous les endroits de l'église où l'on s'imagina que la dite argenterie pouvait être, on a rien trouvé; et de suite on s'achemina pour aller prendre l'argenterie des chapelles, on y trouva rien non plus, les démarches furent infructueuses.

Fait et délibéré, etc. etc. Signés Brun maire, Claude Berard municipal, André Michel m. p.. Balthazard Féjoz m. p., Jacque Arlaud m. p., Pierre Guille nottable.

TABLE

Tableau des membres de la Société au 1" janvier 1904
Compte rendu des séances Novembre 1902 Avril 1904
Napoléon III et les forts de l'Esseillon .

Curieuse réception du roi de France Henri II à Saint-
Jean-de-Maurienne

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L'Armorial et Nobiliaire de Savoie. Le Dictionnaire
Savoyard

Une saisie à Montvernier en 1831

V

M. Arnaud Eugène

Le mot Révérend

La Croix de l'Orm?

Euvres historiques, par l'abbé Gonthier

M. le marquis Charles-Félix Trédicini de St-Séverin

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Programme des Fêtes pour les Noces d'or de la Société

M. le Chanoine Charvoz.

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Les sujets ducaux de la Mestralie de La Chambre
Franchises

Procès et sentence arbitrale. 1457

Le Prieuré de La Chambre

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Tigny. Le fief du chapitre de St-Jean.

bles de Tigny .

St Jean de-Maurienne.

La chapelle et l'ermitage de sainte Thècle

Noble Jean Rambaud.

Les nobles Sauvage

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