Oeuvres de J. B. Rousseau

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Garnier Frères, 1869 - 446 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 22 - L'homme en sa propre force a mis sa confiance. Ivre de ses grandeurs et de son opulence , L'éclat de sa fortune enfle sa vanité. Mais, ô moment terrible, ô jour épouvantable, Où la mort saisira ce fortuné coupable , Tout chargé des liens de son iniquité ! Que deviendront alors , répondez , grands du monde , Que deviendront ces biens où votre espoir se fonde Et dont vous étalez l'orgueilleuse moisson? Sujets, amis...
Pagina lxxviii - D'une brillante et triste vie Rousseau quitte aujourd'hui les fers , Et , loin du ciel de sa patrie , La mort termine ses revers.
Pagina 17 - Les cieux instruisent la terre A révérer leur auteur : Tout ce que leur globe enserre Célèbre un Dieu créateur. Quel plus sublime cantique Que ce concert magnifique De tous les célestes corps ? Quelle grandeur infinie ! Quelle divine harmonie Résulte de leurs accords!
Pagina 168 - Ce vieillard qui d'un vol agile Fuit sans jamais être arrêté, Le Temps, cette image mobile De l'immobile éternité , A peine du sein des ténèbres Fait éclore les faits célèbres , Qu'il les replonge dans la nuit : Auteur de tout ce qui doit être , II détruit tout ce qu'il fait naître A mesure qu'il le produit.
Pagina 21 - L'esprit saint me pénètre; il m'échauffe, et m'inspire Les grandes vérités que je vais révéler. " L'homme en sa propre force a mis sa confiance ; Ivre de ses grandeurs et de son opulence , L'éclat de sa fortune enfle sa vanité. Mais , ô moment terrible , ô jour épouvantable...
Pagina 327 - Cruel auteur des troubles de mon âme , Que la pitié retarde un peu tes pas: Tourne un moment tes yeux sur ces climats; Et, si ce n'est pour partager ma flamme, Reviens du moins pour hâter mon trépas.
Pagina 114 - Fortune, dont la main couronne Les forfaits les plus inouïs, Du faux éclat qui t'environne Serons-nous toujours éblouis ? Jusques à quand, trompeuse idole, D'un culte honteux et frivole Honorerons-nous tes autels ? Verra-t-on toujours tes caprices...
Pagina 47 - M'ensevelir pour toujours! Je redisais à l'aurore: Le jour que tu fais éclore Est le dernier de mes jours!
Pagina 288 - Des douceurs de la paix , des horreurs de la guerre , Un ordre indépendant détermine le choix : C'est le courroux des rois qui fait armer la terre ; C'est le courroux des dieux qui fait armer les rois. C'est par eux que sur nous la suprême vengeance Exerce les fléaux de sa sévérité, Lorsque après une longue et stérile indulgence Nos crimes ont du ciel épuisé la bonté.
Pagina 158 - C'est par là qu'un mortel, forçant les rives sombres, Au superbe tyran qui règne sur les ombres Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d'une beauté rendue, Par un excès d'amour il ne l'eût point perdue Une seconde fois ! Telle...

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