Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

mitto; attamen scire vos volo multos adhuc exstare apud fratrem nostrum Dominum Raphaelem Beauchamp, qui Duaci bonum opus componit, et insuper multos fuisse deperditos tempore quo Bibliotheca nostra translata Duacum a reverendo Domino praesule Hanthoys, qui collegium nostrum Marchianense aedificare jussit; exstitit vel negligentia praefectorum, vel eorum nimia indulgentia, qui professoribus et aliis varios concesserint, illi autem, postea ad diversa munia evocati, illos reddere neglexerunt. Si in alio Retiae Vestrae obsequi valeo, libenter me impendas qui sum,

Reverende Domine,

Vester ad omnia paratissimus,

NICOLAUS DE REGNAULCOURT, prior (1).

Marchianis, 3a die anni 1689.

Il résulte de ces lettres que leurs auteurs s'étaient fait un plaisir de fournir à Sanderus les renseignements qu'il leur avait demandés. Mais elles donnent en même temps la mesure de l'intérêt plus ou moins grand qu'on portait à l'entreprise du chanoine d'Ypres. Ex ungue disce leonem.

L'abbé du Parc, malgré les circonstances difficiles, ne manque pas de répondre à l'appel.

Celui de Villers charge son prieur de la confection du catalogue. Ce moine avoue qu'il n'avait pas trop compris les intentions de Sanderus. Les manuscrits étaient pour lui antiqua farrago, et ceux qui ne portaient ni titre ni nom d'auteur (ils devaient être assez nombreux), n'attirèrent pas son attention. Ce bon prieur ne devait pas être un paléographe bien habile.

C'est le bibliothécaire de l'abbaye de Liessies qui montre le plus de connaissances, et le plus de zèle. Il va au devant de Sanderus et entre dans des détails qui devaient lui être très-utiles. Ses deux lettres sont les plus intéressantes. Ce Chrétien Le Roy est déjà connu des lecteurs du Bulletin, par une lettre que lui adressa le père Vignier (2).

(1) Insérée au t. I, p. 58.

(2) T. II, p. 53.

Edmond Jouvent, abbé d'Alne, avait fait revoir le catalogue déjà existant. Ce travail a la prétention d'avoir été rédigé d'après certain ordre méthodique.

Enfin, l'abbé de Marchiennes ne répond que trois ans après les autres. Il avait chargé, lui, de la besogne un des plus jeunes frères du monastère. Ce n'était pas là une grande garantie en faveur de son exactitude. Le travail de ce jeune moine est un des plus maigres du recueil de Sanderus. C.-P. SERRURE.

Marque de Godefroid Back, imprimeur à Anvers.

Godefroid Back imprimait en 1496; ses impressions sont la plupart sans date. (De La Serna Santander, Dict. bibl. choisi du XV° siècle, I, 350).

Sa marque est une cage à laquelle est attaché, par une courroie bouclée, un écusson aux armes d'Anvers. La cage pose sur un tertre parsemé de fleurs et surmonté de rinceaux qui s'appuient sur deux colonnes. Le chiffre de l'imprimeur s'aperçoit à travers le treillis de la cage.

Cette marque se trouve, entre autres, à la fin des Casus papales, episcopales et abbatiales, in-4o de 4 feuilles gothiques portant le nom de cet imprimeur, et de l'Ars notariatus, de 6 feuilles également gothiques, mais sans nom.

Sur le premier de ces ouvrages voir Dibdin, Bibliotheca Spenceriana, IV, 473. L'auteur n'y donne plus la marque de Back, qui ornait déjà son Bibliographical Decameron.

Voir plus bas l'article de M. P. C. Van der Meersch sur G. Back.

DE RG.

[graphic][subsumed]

CHRONIQUE ET VARIÉTÉS.

Nodierana. L'académie française a procédé jeudi, 8 février, au milieu d'un public d'élite, à la réception de M. Mérimée. Le récipiendaire a prononcé l'éloge de Charles Nodier, son devancier.

Nous avons reçu de l'aimable fille de Nodier une lettre trop flatteuse pour la communiquer à nos lecteurs. Il y aurait de la fatuité à se parer de l'indulgence d'une femme jolie et spirituelle, quoiqu'ici la reconnaissance l'emporte sur la vanité.

M. Jalley vient de terminer le buste en marbre de M. Ch. Nodier; ce buste lui avait été commandé par le ministère de l'intérieur, pour la salle des séances de l'Institut.

Le cardinal Mai. On écrit de Rome, le 7 novembre 1844 : «Le cardinal Angelo Mai, qui a fait un voyage dans les légations et dans le nord de l'Italie, est depuis quelques semaines de retour dans notre capitale. La santé de cet illustre savant, qui était si délabrée avant son départ, s'est rétablie au point qu'il peut se livrer de nouveau à son occupation favorite, celle de déchiffrer les anciens manuscrits. Le cardinal Mai a apporté des bibliothèques de Venise et de Vérone, plusieurs codex tout à fait inconnus, dont il prépare la publication.

» Un commentaire en langue grecque sur la bible, par saint Cyrille; quatre sermons de saint Augustin; un opuscule de Nicéphore contre les iconoclastes, etc., paraîtront d'abord.

» Le cardinal Mai, croyons-nous, n'a rien publié encore d'après les manuscrits du Mont-Cassin, si souvent exploités et si pleins de trésors ignorés. Nous nous rappelons lui avoir entendu regretter de ne pouvoir présider au déroulement des papyrus carbonisés de la bibliothèque du philosophe, trouvés à Herculanum, et conservés au Museo Borbonico de Naples. « Il y a là, disait-il, une vingtaine de Tом. II. 12

« VorigeDoorgaan »