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chez M. Vergauwen. Il existe plusieurs éditions de ce voyage, qui paraît avoir été fait en 1489; cependant Mameranus crut le faire imprimer pour la première fois à Anvers en 1565. Voy. la dissertation de M. De Reiffenberg, édition de Barante, tom. V, pp. 425-437.

11° Secreta mulierum ab Alberto composita (souscription): Finis huius tractatuli venerabilis Alberti magni, per me Godfridum Back. In-4° de 35 feuillets, en caractères gothiques (1).

12° Hier beghint een genuechlike hystorie van den edelen hertoghe Govaert van Buloen die welck seer genuechlyck es om lesen (souscription) Hier is voleyndt die historie van Govaert van Bulioen. Gheprent Thantwerpen bi my Govaert Back.

In-fol. de 86 feuillets, imprimés à deux colonnes de 42 lignes dans les pages entières, sans chiffres ni réclames, mais avec les signatures aш-oш. Âu verso du feuillet qui contient la souscription, se trouve la marque de l'imprimeur; ce précieux volume, orné de 45 gravures en bois, a été probablement imprimé d'après l'édition de Harlem de 1486. Le seul exemplaire que j'en aie vu se trouve dans la collection de mon ami M. le professeur Serrure (2).

13° Karel en Elegast. Au recto et au verso du premier feuillet se trouvent deux gravures sur bois représentant deux guerriers portant drapeau, on aperçoit un château fort sur le second plan et le monogramme IK. Au recto du deuxième feuillet: Hier begint een genoechelike hystorie van den edelen coninck Karel van Vranckeryck ende van den vromen ridder Elegast.

Een vraye hystorie ende waer
Mach ic u letten haerter naer
Het was op eenen morgen stonden
Dat coninck Karel slapen sonde
Tingelen al op ten ryn

Dlant was allegader syn.........

Le poëme se termine au recto du 25° feuillet par ce vers :

Nu segget amen allegader.

Au verso du même feuillet se trouve la souscription suivante :

(1) Hain, ubi supra, no 561.

(2) Hain, Repert. bibliogr., no 3686.

Hier eyndt die historie van den edelen coninc Karel en van den vromen ridder Elegast.

Autre volume de la plus grande rareté, qui fait aussi partie de la collection de M. le professeur Serrure, qui l'a fait acheter à la vente Heber. Il est de format in-4o, en caractères gothiques, imprimé à longues lignes de 29 dans les pages entières, sans chiffres ni réclames, avec les signatures a-c3 Il existe plusieurs éditions de ce roman de chevalerie, dont M. Hoffmann de Falersleben a amplement parlé dans ses horæ belgicæ.

14o Primus tractatus hujus operis est de salute corporis. Secundus tractatus est de salute anime. Tercius tractatus est de amore contra luxuriosos et lascivos, editus a Pio secundo maximo pontifice. - Quartus tractatus est descriptio Trojane historie per Homerum poetam grecorum maximum (souscription): Explicit libellus iste ex diversis copulatus tractatibus, impressus Antwerpie per me Godfridum Back.

In-4o de 24 feuillets, caractères gothiques, à longues lignes, sans chiffres, ni réclames, avec les signatures a3-d3. La marque de l'imprimeur se trouve au verso du dernier feuillet. Dans la collection de M. Vergauwen à Gand (1).

15o De doctrina dicendi et tacendi. Au verso du neuvième feuillet: Explicit liber de doctrina dicendi et tacendi ab Albertano Causidico brixiensi editus.

In-4° caractères gothiques, à longues lignes de 36 dans les pages entières, sans chiffres ni réclames, avec les signatures a-b. Au verso du dernier feuillet se trouve la marque de l'imprimeur. Également dans la collection de M. Vergauwen (2).

16° Casus papales, episcopales et abbatiales. Au verso du dernier feuillet: Finiunt casus papales, episcopales et abbatiales.

In-4 de 4 feuillets à longues lignes, sans chiffres, réclames, ni signatures, caractères gothiques. Chez M. Vergauwen.

17° Om te wetene den loop van den firmamenten ende de vegelyne van den jare ende meer andere goede leeringhe. Antwerpen, by Govaert Bac. In-8° (3).

(1) Hain, Repert. bibliogr., no 14151. Lambinet, pag. 444. (2) Lambinet, pag. 424. Catal Lammens, tom. II, n2429. (3) Hain, ubi supra, no 10205.

18° Hier beghint een bouck van trooste ende van rade dat gheheeten is Mellibaeus ende is seer orboerlyck ende profitelyc. Sous ce titre se trouve une gravure en bois (à la fin): Gheprent Tantwerpen int vogelhuys by my Go. Bac, an de Ca..... orte (Camerpoorte). Au verso du 74° feuillet se trouve la marque de l'imprimeur.

In-40 de 74 feuillets, de 29 lignes dans les pages entières, caractères gothiques, avec gravures en bois. Cette précieuse édition est décrite par Hain (1).

19° Dat boeck van Tondalus visioen. Gheprint Tantwerpen by my Govaert Back (2).

20° Crispi Sallustii de coniuratione Catiline liber. Antwerpie opera et impensis Godefridi Back impressus. In-4° (3).

21° Historia perpulchra de Anna sanctissima. Jhesus Maria Anna. L'ouvrage finit par ces mots : Expliciunt hic tota.

In-4o de 42 feuillets, imprimé en caractère gothique, à longues lignes de 36 dans les pages entières, sans chiffres ni réclames, avec les signatures all — g. Deux gravures sur bois. Il s'en conserve un exemplaire dans la bibliothèque royale.

22° Die hystorie van den vromen ridder Paris ende van die schone Vienne (souscription): Gheprent Tantwerpen buten die Camerpoert bi mi Govaert Back int vogelhuys.

In-4° en caractères gothiques, de 56 feuillets à longues lignes de 30 dans les pages pleines, sans chiffres ni réclames, mais avec les signatures ali-k et trois gravures en bois (4). M. Serrure à Gand, possède un exemplaire de cette pré

cieuse édition.

On voit par cette nomenclature des nombreux travaux de Back, qu'il n'y a pas d'artiste qui ait parcouru une carrière plus laborieuse, et qui ait publié plus d'ouvrages importants; et quand on compte de si beaux résultats, on ne sait vraiment ce que l'on doit le plus admirer en lui, ou sa prodigieuse activité ou le choix heureux qu'il mit dans ses nombreuses publications.

Pendant tout le temps que notre artiste exerça l'art typographique à Anvers, c'est-à-dire depuis 1494 jusqu'en 1511, il y habita une (1) Hain, no 11051.

(2) Brunet, Manuel, tom. IV, pag. 492.

(3) Hain, no 14238.

(4) Brunet, Manuel, tom. III, p. 634.

maison appelée tvogelhuys, située hors de la Camerpoorte (buten de Camerpoorte); cette maison portait probablement une cage pour enseigne ; Back, à l'exemple de ses contemporains, adopta cette enseigne pour son écusson d'imprimeur; il en a en effet décoré la plupart des éditions qui sortirent de ses presses, et c'est ce signe distinctif qui nous permet de lui attribuer avec certitude plusieurs ouvrages, qu'il a publiés sans son nom, sans celui même de la ville qu'il habitait.

Il est à remarquer qu'il fit successivement subir à sa marque plusieurs modifications. Sa marque primitive est conforme à la gravure que nous en publions ici; elle représente une grande cage, placée sur un tertre parsemé de fleurs. Les initiales G B qui forment son monogramme, sont placées dans la cage même, derrière le treillis (1).

Enfin à la cage, surmontée de rinceaux qui s'appuient sur deux colonnes, est suspendu par une courroie bouclée, un écusson aux armes de la ville d'Anvers.

La deuxième marque dont Back a fait usage, ou pour mieux dire la modification qu'il a fait subir à la première, consiste aussi en une cage placée sur un tertre parsemé de fleurs, mais son monogramme y est remplacé par un M, surmonté d'une croix ayant la forme de quatre ailes de moulin, et les armes de la ville d'Anvers, qui étaient suspendues à la cage, ont disparu; ce second écusson se rencontre entre autres dans l'Epistola de miseria curatorum.

La troisième, qui se trouve entre autres dans le roman de Karel et Élegast, représente aussi la cage, mais soutenue par deux hommes ; dans l'intérieur se trouve un oiseau, et les initiales G. B. sont placées au-dessous du tertre.

Enfin la quatrième marque est rapportée par M. Du Puy de Montbrun (2). Elle forme deux carrés presque réguliers, le premier porte la cage sans aucun couronnement et sans les armes d'Anvers, l'autre représente un écu portant le monogramme de l'imprimeur, cet écu est suspendu à un couronnement gothique, ou, si l'on veut, à un portique, et repose obliquement sur un parquet en marqueterie.

De tout ce que nous avons rapporté de Godefroid Back, il résulte que ce n'était pas seulement un artiste laborieux, mais, à en juger

(1) Dibdin, The bibliographical Decameron, vol. III, p. 148. Du Puy de Montbrun, pag. 58; ce recueil, II, 167.

(2) Pag. 58.

par ses importants travaux, il doit avoir été très-entendu dans son art; ses caractères ne manquent pas d'élégance, ils ont un type particulier, qui permet facilement aux connaisseurs de distinguer ses publications de celles de ses contemporains. Les matrices sur lesquelles ses caractères ont été fondus, se trouvent aujourd'hui en la possession de MM. Enschedé à Harlem, qui conservent tant de choses intéressantes pour l'histoire typographique des Pays-Bas.

P.-C. VANDER MEERSCH.

Quelques imprimeurs anversois en 1567. Lettre de Marguerite de

Parme touchant leur arrestation.

Le Bulletin du bibliophile belge a publié à différentes reprises des articles relatifs à l'histoire de la bibliographie anversoise, entre autres une lettre inédite de François Mols, adressée à l'académicien Des Roches, et contenant une suite de noms d'imprimeurs ou de libraires anversois depuis 1470 jusqu'à 1593. Ces noms, qui ont été relevés sur les registres de la corporation de Saint-Luc, forment sans doute une excellente base pour l'histoire bibliographique d'Anvers; mais il s'en faut de beaucoup que la liste en soit complète. Il n'y avait point, à ce qu'il paraît, obligation pour les imprimeurs de se faire inscrire régulièrement sur les registres aussi voyons-nous que les uns imprimaient déjà depuis plusieurs années avant d'être mentionnés comme membres de la corporation, et que d'autres ont imprimé toute leur vie sans en faire jamais partie.

On trouverait plus d'une preuve de cette assertion dans l'examen des livres qui sont sortis des presses anversoises; la lettre que nous donnerons ci-après en fournira quelques autres. Il y est fait mention de plusieurs imprimeurs d'Anvers qui n'ont jamais figuré sur les registres de la corporation de Saint-Luc. Peut-être faut-il en attribuer la cause au peu d'importance et au peu de développement qu'avaient TOM. II.

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