Histoire de l'École polytechnique

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Chez l'Auteur, 1828 - 516 pages
 

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Page 275 - Nous avions reconnu l'utilité de l'École polytechnique pour le progrès des sciences et des arts et pour l'amélioration des services publics. Nous avions ordonné, à nos ministres de l'Intérieur et de la Guerre, de nous soumettre une nouvelle organisation de cet établissement afin d'étendre ses avantages, de lui donner un nouvel éclat et de le porter à la perfection dont il est susceptible; mais la désobéissance récente et générale des élèves de cette École aux ordres de leurs chefs,...
Page 11 - C'est de là que partaient, à la voix du Comité souverain, ces instructions lumineuses, ces inventions soudaines, ces expédients ingénieux et rapides qui, dégageant les procédés des arts des vieilles ornières de la routine, élevaient tout à coup leurs produits au niveau des immenses besoins de la Révolution.
Page 86 - Les connaissances exigées dans ces examens seront l'arithmétique, l'algèbre , comprenant la résolution des équations des quatre premiers degrés, et la théorie des suites ; la géométrie , comprenant la trigonométrie, l'application de l'algèbre à la géométrie , et les sections coniques.
Page 275 - Sous les ordres du directeur, un inspecteur des études surveillera et constatera l'exécution des programmes d'enseignement, tant de la part des professeurs que de la part des élèves. Il secondera le directeur dans ses fonctions, et le suppléera, soit en cas d'absence, soit en cas de maladie. — L'inspecteur des études sera nommé par nous , sur la présentation de notre ministre de l'intérieur.
Page 176 - Ce,ux des élèves qui n'auront pu être admis dans les services publics , seront tenus dé se retirer de l'école après leur troisième année. Pourra néanmoins 'le conseil de l'école leur accorder une quatrième année, soit pour cause de maladie, soit pour raison du défaut de places dans les services publics, •soit enfin en raison du talent reconnu de ceux qui désireraient augmenter leurs connaissances : mais dans tous les cas , le nombre de ces élèves restans ne pourra excéder vingt.
Page 81 - A l'avenir , il ne sera plus admis aux écoles particulières du génie militaire, des ponts et chaussées , des mines , des géographes , ainsi que de l'artillerie et des ingénieurs de vaisseaux , que des "jeunes gens ayant passé à l'école polytechnique , et ayant rempli toutes les conditions prescrites.
Page 20 - Grégoire. du sol de la République avaient la coupable espérance de priver la France d'ingénieurs et d'artilleurs instruits, de généraux éclairés, de marins habiles ; de la faire manquer d'armes, de poudre, de vaisseaux; de laisser les places et les ports...
Page 24 - ... destinés jusqu'ici pour les différentes classes d'ingénieurs, le comité a pensé que pour n'exposer aucune des ressources de la République il convenait de ne supprimer aucune des...
Page 275 - ... puissamment à la prospérité des Etats; mais rien ne nous a paru plus propre à donner un nouvel éclat à cette école , à assurer sa durée et sa prospérité, qu'en la mettant sous la protection d'un prince de notre famille. Nous aimons à croire que les élèves qui y seront admis apprécieront cette nouvelle preuve de notre sollicitude paternelle, et se feront distinguer, dans les diverses carrières qu'ils seront appelés à parcourir, par les vertus et les talens dignes de leur éducation.
Page 13 - Aux termes de l'article 4, elle devait s'occuper sans délai « de l'établissement d'une Ecole centrale des travaux publics et du mode d'examen et de concours auxquels seront assujettis ceux qui voudront être employés à la direction de ces travaux ». Le gouvernement, lespouvoirs législatifs avaient terminé leur œuvre.

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