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INÉDIT

D'ARNAULD D'ANDILLY abert

(1644-4620)

Publié et annoté

Par ACHILLE HALPHEN,

Juge suppléant du tribunal civil de Versailles,
Membre de la Société des sciences morales, des lettres et des arts
de Seine-et-Oise.

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H.P. Thieme

4-22-41

PRÉFACE

En parcourant, il y a quelques années, les nombreux volumes du Recueil de Conrart, conservé au dépôt des manuscrits de la bibliothèque de l'Arsenal, je rencontrai au tome x1 in-4, un journal historique occupant 286 pages (p. 197 à 483), s'étendant du 1er janvier 1644 au 31 décembre 1619, et auquel la table ancienne du même tome donnait ce titre : Journal historique et anecdote de la Cour et de Paris, par un homme d'Etat. C'est ce Journal, écrit par un des personnages les plus célèbres du xvir siècle, que je publie aujourd'hui, après m'être assuré, autant qu'on peut avoir une certitude à cet égard, qu'il est inédit.

Conrart, on le sait, n'a point pris la peine de nous faire connaître les auteurs de la plupart des pièces historiques et littéraires conservées par lui. J'avais à rechercher d'abord quel était l'homme d'État non nommé, dont je retrouvais

a

le Journal. Plusieurs passages fournissaient heureusement des données précieuses pour arriver promptement à le découvrir.

En effet, l'auteur, dans le cours de son récit, dit à plusieurs reprises: « J'ay ouÿ dire à M. Barbin, le 23 mars 1618, comme j'estois un de ses trois Commissaires. » Or les Mémoires du temps donnant des détails sur l'arrestation et le procès de Barbin, il était bien facile de savoir les noms de ces trois commissaires et de n'avoir plus ensuite qu'à déterminer auquel des trois appartenait le Journal conservé par Conrart. Richelieu, ami de Barbin, et qui était comme lui, à cette époque, un des chefs du parti de la Reine-mère, dit que les trois Commissaires dont il s'agit étaient le Président le Bailleul, un Conseiller d'État qu'il ne nomme pas, et Arnauld d'Andilly, lequel était secrétaire de la commission, spécialement chargé d'écrire les réponses de Barbin1. Des Mémoires de Richelieu je courus naturellement à ceux d'Arnauld d'Andilly et j'y trouvai le passage suivant qui était presque la solution de la question : «< Au mois de mars de l'année suivante, 1618, on découvrit une entreprise que M. Barbin, pri

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V. coll. Michaud et Poujoulat, Mém. de Richelieu, année 1648, p. 182.

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