Les boutiques d'espritThéodore Olmer, 1879 - 353 pages |
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Fréquemment cités
Page 328 - Tout tremble : c'est Heredia A la voix farouche et vibrante, Qu'en vain Barbey parodia. Tout tremble : c'est Heredia, Heredia qu'incendia Un rayon de mil huit cent trente ! Tout tremble : c'est Heredia A la voix farouche et vibrante. A ces innocents jeux d'esprit Pardonnez, Leconte de Lisle. Je vois Banville qui sourit A ces innocents jeux d'esprit. Gardons le triolet proscrit Par La Harpe et l'abbé Delille...
Page 298 - Prescott et de beaucoup d'antres brillèrent à l'étalage du magasin . Mais à côté de ces beaux ouvrages figuraient des volumes dus à des littérateurs français, et consacrés à la réhabilitation de Robespierre, de Marat, de Danton, en un mot de tous Les terroristes. M. Ernest Hamel y publia trois gros volumes en l'honneur de Robespierre ; M. Georges Avenel, M. le docteur Robinet eurent aussi leurs favoris, et Carrier trouvait chez MM. Lacroix et Werboeckhoven des défenseurs enragés.
Page 297 - Sous l'Empire, au coin du boulevard Montmartre et de la rue Vivienne, existait une librairie où se réunissaient beaucoup d'écrivains. Là on causait politique et le gouvernement de Napoléon III y trouvait peu de défenseurs. Les chefs de cet établissement étaient belges ; en peu de mois ils avaient conquis une grande notoriété; on ne parlait plus que de la librairie Lacroix et WerboecLES LIBRAIRIES RÉPUBLICAINES khoven.
Page 299 - Je peu de surface de ces sinistres fantoches. M. Alphonse Daudet, M. Robert Mitchell, bien que ne partageant point ses opinions politiques, étaient liés avec M. Ranc, dont la conversation avait toujours un grand intérêt. Depuis cette époque, où toutes les idées étaient discutées librement à la librairie Lacroix, les situations ont bien changé pour certaines personnes.
Page 48 - Barbey d'Aurevilly ne dissimula point le dégoût que lui inspirait une œuvre semblable. Son article avait paru depuis quelques jours lorsque le gérant du Constitutionnel MA Matagrin reçut la visite d'un individu qui lui dit être le fils de celle qui avait écrit les Enchantements ; il ajouta que M. d'Aurevilly l'avait indignement traitée et qu'il voulait une rétractation ou une réparation.
Page 298 - Lacroix qui édita les œuvres de M. Victor Hugo alors en exil : les Misérables, William Shakespeare, les Travailleurs de la mer. Les journaux du temps s'égayèrent des exigences financières du grand poète, et lorsque la librairie croula, on accusa M. Hugo d'être la cause de cette catastrophe.
Page 353 - ... A ces dangereuses histoires, nous voulons opposer un simple exposé des faits, raconter impartialement ce qui s'est passé. Sans nous interdire à l'occasion une rapide appréciation des faits, nous laisserons généralement au lecteur le soin de juger, lorsque nous lui aurons mis sous les yeux les pièces du procès.
Page 300 - Un admirateur convaincu et passionné de M. Victor Hugo était M. Guérin, le principal employé de la maison Lacroix ; patient pour tout le monde, il s'emportait quand il entendait la moindre critique des idées politiques de l'auteur des Orientales.
Page 223 - Ces compositions charmantes, ou reproductions de tableaux , servirent à illustrer les classiques français, les œuvres de Chateaubriand, Casimir Delavigne, Victor Hugo, Lord Byron , Lamartine, la Biographie universelle, la Géographie universelle, le musée de Versailles, l'Histoire de Paris, la Révolution...