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Société entomologique de Belgique. Compte rendu. Séance du 1er mai 1886.

Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou. Année 1883. N° 2.

Vier-und-zwanzigster Bericht der Oberhessischen Gesellschaft fur Natur-und-Heilkunde. Giessen. 1886.

Bulletin du Comité géologique de Saint-Pétersbourg. Tome IV. Nos 8-9-10.

Verhandlungen der Naturforschenden Vereines in Brünn. XXII Band. 1-2. Heft. 1883.

Bericht der meteorologischen Commission des naturforschen Vereines in Brünn über die Ergebnisse der meteorologischen Beobachtungen im Jahre 1882. Mit zwei Karten.

Bulletin hebomadaire de l'Association scientifique de France. Nes 314 à 320 inclus.

Archives Néerlandaises des sciences exactes et naturelles publiées par la Société Hollandaise des sciences à Harlem. Tome XX. 4o liv.

Annalen des K.K. Naturhistorischen Hofmuseums redigirt von Dr F. Ritter von Hauer. Band I. N. 2.

L'Apiculteur. No 6.

Atti della Società Toscana di scienze naturali residente in Pisa. Memorie. Vol. VII. Processi verbali. Vol. V. Adunanza del di 14 marzo 1886.

Annales de la Société horticole, vigneronne et forestière de l'Aube. Avril.

Bulletin de la Société d'étude des sciences naturelles de Nîmes. N° 7 à 12. (1885).

Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne. Année 1885. 2o semestre.

Journal des Savants. Avril-mai.

Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, publié par l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand. 1886. N° 2.

Bulletin de la Société zoologique de France pour l'année 1886. 1, 2° et 3° parties.

Bulletin d'insectologie agricole. Nos 4-5.

Bulletin du Comice d'Abbeville. N° 5.

Bulletin of the California Academy of sciences. N. 4. January 1886.

Elliott Society. Vol. II. 6.

Bulletin de la Société centrale d'horticulture du département de la Seine-Inférieure. Tome XXVII. 4° cahier de 1885. Bulletin de la Société académique Franco-hispano-portugaise de Toulouse. Tome VII. 1886. Nos 1-2-3.

Kaiserliche Akademie der Wissenschaften in Wien. Nr. VII-VIII-IX-X.

Le Coton.

Le coton est un poil végétal qui enveloppe les graines mûres du cotonnier, et a pour objet spécial d'aider à la dispersion des graines, de la même manière que les akènes du pissenlit ou des chardons; l'homme l'emploie pour s'en faire des vêtements et nous verrons combien il est convenable

pour une telle destination,

Le cotonnier est une plante de la famille des Malvacées, du genre Gossypium; il est cultivé dans la zone tropicale jusqu'au 40 degré de latitude. Nous n'avons pas en France de plantes appartenant à ce genre; mais la mauve ordinaire peut donner une idée de ce qu'est un cotonnier. Les fleurs sont à peu près semblables, mais les graines diffèrent notablement. Les graines du cotonnier, quand elles sont mûres, sont entourées d'une sorte de laine végétale dont les fibres ont une longueur qui varie entre 3/4 de pouce et 2 pouces. Ces fibres sont si légères qu'on a pu en compter jusqu'à 140,000,000 dans une livre de coton américain.

L'histologie du cotonnier a été négligée pendant longtemps et ce n'est que tout récemment que cette plante si intéressante a été bien étudiée.

Les botanistes ne sont pas d'accord sur le nombre et la classification des espèces et variétés du genre « Gossypium ». Linné le divisait en 5 espèces. Le professeur Parlatore, qui s'est beaucoup occupé du cotonnier, en comptait 7 espèces. De Candolle en reconnaissait 13 espèces. D'autres botanistes n'en décrivent que 4 espèces, considérant les autres comme des variétés.

Le Gossypium Barbadense produit le meilleur coton; celui de Sea-Island, un coton très soyeux et très long.

De la variété hirsutum on tire les cotons égyptiens et ceux du nord de l'Amérique.

Le Gossypium Peruvianum, comme son nom l'indique, est originaire du Pérou. Il atteint une hauteur de 10 à 15 pieds. Le coton qu'on en obtient est généralement rude au toucher, comme la laine, et est connu sous le nom de coton péruvien, brésilien, etc.

Le Gossypium herbaceum est indigène dans l'Inde. C'est le plus petit de tous les cotonniers; il ne dépasse guère la hauteur de 4 à 6 pieds. Il produit le coton de Surat, dont la soie est courte.

Le G. arboreum a des tiges hautes de 45 à 20 pieds. Il n'a qu'une importance secondaire au point de vue commercial, car son rendement est peu considérable. Il croît en Chine et aux Indes.

Lorsqu'on examine au microscope des fibres de coton, on voit qu'elles sont tordues à peu près comme la tarière d'un menuisier. C'est cette torsion qui rend le coton si propre à être filé; si les fibres étaient cylindriques comme celles du lin, leur peu de longueur empêcherait qu'elles pussent former un fil résistant.

Le coton apparait d'abord comme un duvet recouvrant les graines, peu de temps après la fertilisation. Ces poils partant du tissu cellulaire situé au-dessous de l'épiderme se font jour à travers celui-ci. La croissance a lieu par l'extrémité, la cloison (ou point extrême) étant graduellement absorbée jusqu'à ce qu'une cellule unique très allongée se soit formée. Cette cellule constitue le filament de coton qui forme alors un cylindre creux dans lequel circulent les sucs nourriciers de la plante. Les parois de ce poil unicellulé s'accroissent alors en épaisseur.

A la maturité, la sève se retire dans les graines; un vide se forme à l'extrémité; les deux parois se rapprochent l'une de l'autre, en suivant le liquide qui se retire vers la base. Ce rapprochement des parois a pour conséquence la torsion de l'extrémité de la fibre.

M. Walter Henshall a fait un grand nombre d'observations pour voir si la torsion est la même dans une même espèce de coton et quel est le nombre de tours par pouce. Il a trouvé que, pour les cotons mûrs, la torsion est la même; mais les cotons qu'on reçoit en Europe étant à moitié mùrs, les échantillons pris dans une masse de coton présentent des différences de torsion assez considérables.

Voici le nombre de tours, par pouce, de différentes sortes de cotons:

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On avait pensé que la torsion était un résultat de la culture; mais on a trouvé cette torsion, irrégulière il est vrai, dans les cotons qui poussent spontanément en Afrique. La culture a cependant beaucoup amélioré le coton en donnant aux filaments une longueur, une force et une régularité beaucoup plus grandes.

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Absorption de solutions de sels métalliques par les plantes. Bien des recherches ont été faites dans ces derniers temps sur l'absorption de dissolutions de sels métalliques par différentes plantes, et sur la distribution du métal dans la plante. Des pieds de vigne ont été amendés avec du sulfate de cuivre mêlé à de la chaux, par MM. Millardet et Gayon. Ils ont trouvé que la plus grande partie du cuivre est déposée dans les feuilles; ils n'en ont trouvé que quelques traces dans le jus des grappes.

D'autres expériences faites avec des sels différents sur des plantes différentes ont montré que la chlorophylle des feuilles est la partie de la plante la plus apte à absorber les matières étrangères. Les feuilles du thé, par exemple, contiennent beaucoup de fer, dù sans doute aux terrains ocreux dans lesquels il pousse. La fable concernant la sophistication du thé par la limaille de fer se trouve ainsi expliquée. Quand les feuilles sont grillées, le sel de fer qu'elles contiennent est réduit en oxyde magnétique, et elles sont dès lors attirées par l'aimant.

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