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Formes. Les plumes de la tête et du cou sont coton. neuses et très-serrées. La troisième des 25 pennes de l'aile est la plus longue; les 12 de la queue sont égales. La moitié de la jambe est nue.

Dimensions. Longueur totale, 18 pouces et demi; de queue, 3 un quart; du vol, 3o un tiers; de la jambe, 51 lignes; du tarse, 36; du bec, 44.

la

Couleurs. L'aile entière, le dessus du corps et de la queue sont noirâtres, avec des reflets violets et verts. Le dessus et les côtés du corps d'un violet noirâtre, et les plumes de la tête et du cou bordées de blanc sur un fond de brun foncé. Le tarse est lisse et noirâtre et le bec couleur de plomb.

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Je l'ai rencontré au Paraguay, tantôt seul, tantôt par couples et quelquefois en petites troupes de six individus. Je l'ai vu entrer un peu dans l'eau.

Formes. Les ailes et la queue comme dans l'espèce précédente. Le tarse est revêtu de petites écailles, légèrement concaves dans leur milieu. La langue est étroite et pointue. Si l'on conçoit un plan perpendiculaire à l'axe

› M. d'Azara soupçonne que c'est l'acacalotl de Fernandez, Hist. nov. Hisp. pag. xv, cap. 9 ; l'acalot de Buffon, tom. xv, pag. 70; le tantalus Mexicanus de Linn. gen. 35, sp. 18; et de Lath. syst. ornith. gen. 70, sp. 4. Mais ce rapprochement ne peut, ce me semble, avoir lieu, puisque l'acalot a les parties supérieures variées de pourpre, de vert et de noirâtre; du brun varié de rouge sur les inférieures; le cou brun et varié de blanc, de vert et de roussâtre; la queue verte; l'iris couleur de sang et les pieds noirâtres. Ce curucau est donc une nouvelle espèce de courlis. (S.)

du bec prolongé, et que l'on tire une ligne de l'angle postérieur d'un œil à l'autre, tout ce qui est en devant manque

de plumes.

Dimensions. Longueur totale, 19 pouces et demi; de la queue, 4 un quart; du vol, 32; de la jambe, 49 lignes; du tarse, 31; du bec, 45; de la langue, 6.

Couleurs. Tout le plumage est noir, avec des reflets violets sur le corps, et d'autres d'un vert foncé sur les ailes et la queue. La partie nue de la tête et le tarse sont rougeâtres; le bec est de couleur olive claire et l'iris brun.

N.° CCCLX V I.

LE CARAU. '

Il est assez commun au Paraguay. On l'entend d'une demi-lieue, et il prononce son nom d'une voix claire forte et perçante, non-seulement pendant le jour, mais encore la nuit, pour peu que quelque bruit le frappe. C'est une espèce particulière qui ressemble aux ypacahas par la forme du bec, des pieds, de la queue et du fouet de l'aile; par le mouvement vif de sa queue lorsqu'il est effrayé, sa démarche aisée et légère, son instinct tranquille et non inquiet, son habitude de vivre sédentaire, seul ou par couples, enfin par sa chair d'assez bon goût. Mais plusieurs disparités l'éloignent des pacahas; ceux-ci ne prennent leur volée qu'à la dernière extrémité et pour

'Ce que j'ai dit du rapprochement de l'espèce précédente et de l'acalot, s'applique à celui que M. d'Azara fait du carau et du courliri ou courlan (Buffon, tom. xiv, pag. 194. Ardea scolopacea). Ce dernier me paraît au moins aussi forcé que le premier. (S.)

peu de tems, au lieu que le carau s'envole spontanément, se soutient en l'air assez long-tems et agite les ailes plutôt pour s'élever que pour se rapprocher de la terre. Cet oiseau n'est pas non plus si vif, ni si prompt dans sa démarche comme eux, et les hérons; que il ne se cache pas sa queue n'est pas convexe en dessus. Il se pose, comme les hérons, au haut des arbres, et il se nourrit, comme eux, des produits des terrains argileux; mais il en differe beaucoup par l'étendue de ses ailes, la force de sá queue et de son bec; par son cou et ses jambes plus courts; par ses doigts plus longs et séparés, enfin par la forme du doigt postérieur dont les articulations different des autres. Ajoutez que le carau est moins farouche, qu'il fréquente de préférence les terrains argileux, qu'il n'entre pas dans l'eau et qu'il n'arrondit pas son cou revêtu de plumes différentes. Il a aussi plus de chair à proportion, les épaules plus larges, et il ne mange ni serpens ni poissons. Je ne connais point de dissemblance entre le mâle et la femelle. On m'a assuré qu'ils cachent soigneusement leur nid dans les eaux stagnantes, que leur ponte est de deux œufs, que les petits suivent leur mère aussitôt après leur naissance. J'ai acheté, au mois de juin, un de ces petits qui avait 5 pouces et demi de long, et qui n'était couvert que d'un duvet noirâtre, avec un peu de blanc à la gorge. Lâché dans ma maison, il ne montrait point de défiance et il criait sans cesse jusqu'à ce qu'on lui donnât de petits morceaux de viande crue, qu'il mangeait avec avidité. Je désirais de l'élever; mais une nuit il s'engagea dans un fil, et le matin jé le trouvai étranglé.

et

Formes. Des 25 pennes de l'aile, la troisième est la plus longue; il y en a 12 presque égales et bien fournies de barbes à la queue. Tous les doigts sont séparés. Le bec est

droit jusqu'aux deux tiers de sa longueur, ensuite faiblement courbé. Les ouvertures des narines sont étroites ét sans membrane. Le langue de substance élastique est étroite et courte. L'œil est triste.

Dimensions. Longueur totale, 26 pouces; de la queue, 6; du vol, 44; de la jambe, 78 lignes, 30 sont nues; du tarse, 64; du bec, 54.

Couleurs. Le dessus de la tête, les épaules, les couver tures supérieures des ailes, le dessous et les côtés du corps sont d'un brun noirâtre; mais il y a des mouchetures blanches sur le ventre et l'intérieur des jambes. Les côtés et le derrière du cou sont couverts de plumes courtes, blanches à leurs bords et brunes dans leur milieu; les couvertures inférieures des ailes ont les mêmes couleurs. Le dos, le croupion, les pennes des ailes et de la queue sont d'un brun pourpré. Les plumes des côtés de la tête, de la gorge et de la moitié du devant du cou sont blanches et bordées de brun; elles deviennent brunes au bas du cou. La partie nue de la jambe et le tarse ont une teinte plombée noirâtre. Le bec est jaune, avec du noirâtre à sa base et à son bout; l'iris d'un brun roussâtre.

IV. a.

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CARACTÈRES COMMUNS

AUX YPACAHAS.

LA première espèce, qui est commune, prononce par son cri les syllabes ypacaha d'une voix forte; d'où vient que les Guaranis lui donnent ce nom, qu'ils appliquent aussi aux autres oiseaux de cette famille. Les Espagnols les appèlent poulettes, parce que, quand les ypacahas sont inquiets, ils lèvent le cou comme les poules. Tous sont remarquables par l'élégance de leurs formes, la grâce et l'agilité de leurs mouvemens, la gaieté et l'enjouement de leur naturel et leur joli plumage, quoique ses couleurs n'aient ni éclat ni reflets. Leurs attributs communs sont de fuir de loin; de marcher avec agilité, la tête haute et le pied levé à la manière des bons chevaux; de courir avec une extrême rapidité; de n'être point voyageurs; de se tenir cachés pendant le jour, et de chercher leur nourriture le soir et le matin sur les bords des eaux stagnantes et des lagunes où croissent des plantes, sans entrer trop avant dans l'eau, ni nager, ni se laisser voir sur les rives sablonneuses ou unies; de se fourrer dans les endroits les plus embarrassés, dans les joncs, les broussailles et les bois qui bordent les eaux; de ne jamais se réunir en familles ni en troupes; de ne point se percher sur les arbres, si ce n'est quand ils sont poursuivis par quelque quadrupède carnassier. Je n'ai jamais vu leur nid, ni trouvé personne qui m'en donnât des notions, d'où je conclus que ces oiseaux le cachent avec soin. Leur ponte est vraisemblable

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