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haut du dos, les couvertures supérieures des ailes et la queue sont noirs, et le reste du dessus du corps est d'un blanc roussâtre. De grandes taches rousses paraissent sur le côté inférieur des pennes des ailes, qui sont noirâtres. Le dessous du corps est rayé transversalement par des lignes noires et d'un jaune pâle. Les ailes en dessous sont d'un roux blanchâtre, avec le bout des pennes noirâtre, et quelques bandes transversales de la même couleur. Le tour nu des yeux est noir, l'iris jaune, et le bec d'un blanc

de corne.

N.° CCLI.

LE CHARPENTIER

A HUPPE COULEUR DE PAILLE.

J'AI tué deux individus de cette espèce, et j'en ai vu deux autres dans les grands bois du Paraguay; ils étaient seuls.

Formes. Une huppe. Les pennes des ailes comme dans les espèces précédentes; 10 à la queue, l'extérieure plus courte de 9 lignes.

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Dimensions. Longueur totale, 10 pouces; de la queue > 3; du vol, 17 et demi; de la jambe, 21 lignes; du tarse 14; du bec, 12; de la huppe, 18.

Couleurs. Toute la tête et la nuque sont d'un blanc pâle, ou couleur de paille; cependant il y a, le long de la mâ

'Suivant la remarque, fort juste, de M. d'Azara, Buffon a confondu cet oiseau, très-bien indiqué par Gesner (avis quædam America. avi. pag. 802), et décrit par Brisson (picus varius Americanus cristatus, ornith. tom. Iv, pag. 34), avec le grand pic rayé de Cayenne (Hist. nat. tom. XIII, pag. 44). (S.)

choire inférieure, une petite bande qui était noirâtre sur un des 2 individus et rouge sur l'autre. Le derrière du cou, le dos et les couvertures inférieures des ailes, sont couleur de paille. Toutes les parties inférieures, la queue et les ailes noirâtres, avec des piquetures et des lignes fauves sur ces dernières. Le tour de l'œil est noir, et le bec bleu de etel.

N.° CCLII.

LE CHARPENTIER D'UN VERT FONCÉ. ·

Je l'ai toujours vu au Paraguay, seul ou par paires, dans les bosquets clairs ; il y cherche les vers sur les arbres peu élevés et sur de petites branches. Du reste, il grimpe comme les autres.

Formes. Une huppe ; 21 pennes aux ailes, les quatrième et cinquième plus longues; 12 étagées à la queue, l'extérieure plus courte de 12 lignes; les 6 du nrilieu ont leurs tiges fort concaves, et toutes se terminent en fer de lance. L'iris point apparent.

Dimensions. Longueur totale, 11 pouces un sixième de la queue, 3 onze douzièmes; du vol, 17 et demi; de

1 M. d'Azara rapproche cet oiseau du grand pic rayé de Cayenne (Buffon, Hist. nat. tom. xIII, pag. 44, et planche enl. n.° 719. Picus melanochloros Linn. et Lath.); mais il s'aperçoit bientôt que les descriptions de ces deux oiseaux ne sont point d'accord. Le même auteur me paraît avoir rencontré plus juste, en assimilant son charpentier d'un vert foncé au petit pic rayé de Cayenne, Buffon, tom. XIII, pag. 46. Picus Cayannensis striatus Brisson, syst. ornith. tom. 1v, pag. 69. - Picus Cayannensis Linn. syst. nat. gen. 59, sp. 28. -Latham, syst. ornith. gen. 22, sp. 43. (S.)

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la jambe, 21 lignes; du tarse et du bec, 14; de la huppe, 7.

Couleurs. Une tache couleur de paille couvre l'oeil et s'étend jusqu'à l'occiput; il y en a une autre au-dessous, à la mâchoire inférieure; mais dans quelques individus, elle est marbrée de noir et de brun. La moitié du dessus de la tête est noire et le reste rouge. Des raies transversales, noires et d'un vert jaunâtre, couvrent toutes les parties supérieures. Les inférieures sont colorées en vert jaunâtre, avec de jolies taches alongées et noirâtres. Les trois pennes extérieures de chaque côté de la queue sont comme celles des ailes; les autres sont noires. Le tarse est d'un blanc mêlé de bleu et le bec noir.

N.° CCLIII.

LE CHARPENTIER DES CHAMPS.

QUOIQUE cette dénomination paraisse ne pouvoir s'accorder avec l'idée d'un charpentier, aucune autre ne peut cependant mieux caractériser l'espèce dont il s'agit. En effet, on ne voit jamais les oiseaux qui la composent pé

'Le pic aux ailes dorées, Buffon, Hist. nat. tom. xırı, pag. 59. The gold winged-pecker, Catesby, Carol. tom. 1, pag. 18. - Picus Canadensis striatus, Brisson, ornith. tom. Iv, pag, 72. -Picus auratus Linn. syst. nat. gen. 59, sp. 9.—Latham, syst. ornith. gen. 22, sp. 52. Cette espèce, qui est répandue dans tout le nord de l'Amérique, paraît avoir éprouvé quelque altération dans les couleurs, en passant au midi de ce même continent. En effet, la description qu'en donne M. d'Azara ne se rapporte pas exactement à celle de Catesby, qui en a parlé le premier. Des voyageurs assurent que si les insectes viennent à manquer à ce charpentier, il se nourrit de baies et de graines. (S.)

ni re

nétrer dans les bois, ni grimper contre les arbres, chercher les vers qui sont sous l'écorce; ils saisissent les petites proies dont ils se nourrissent, dans les campagnes découvertes qu'ils parcourent à pas précipités; c'est par cette raison qu'ils ont les jambes plus longues que les autres. Ils frappent avec force de leur bec sur le gazon, où ils connaissent que se réfugient les vers de terre et d'autres insectes; un seul coup ou deux suffisent: quand les fourmilières sont humides, ils y enfoncent aussi leur bec pour prendre les fournis ou leurs larves. Ils ne laissent pas, pour cela, de se poser sur les arbres, leurs troncs et les branches et sur les pierres, s'y tenant tantôt horizontalement, tantôt verticalement, tantôt accrochés pour grimper, tantôt à la manière des autres oiseaux. Ils ne sentent pas aussi mauvais que les autres charpentiers, et soit qu'ils volent, soit qu'ils courent à terre, ils jètent fréquemment un cri fort. Ils se tiennent par paires ou en familles, et ce sont les plus communs de tous. Leur ponte, m'a-t-on dit, est de deux à quatre œufs d'un blanc trèsluisant, un peu plus gros à un des bouts, et ayant pour diamètres 14 lignes et 1o un tiers. Ils nichent au fond des trous qu'ils creusent dans les murs abandonnés et faits en terre ou en briques crues, ou sur les bords escarpés des ruisseaux; ces trous ont plus de deux palmes de profondeur, et les œufs y sont déposés sans aucune matière molle. Les petits qui naissent au commencement de septembre ne different presque pas de leurs père et mère, qu'ils suivent pendant quelque tems.

Formes. Les quatrième, cinquième et sixième des 21 pennes de l'aile sont égales; des 10 de la queue, l'extérieure est plus courte de 15 lignes. Les orbites des yeux ne sont point dégarnies de plumes.

Dimensions, Longueur totale, 11 pouces deux tiers; de la queue, 4 cinq douzièmes; du vol, 19; de la jambe, 27 lignes; du tarse, 18; du bec, 16.

Couleurs. Une tache blanche va depuis les narines jusqu'au delà des yeux; une autre, d'un jaune pur, couvre les oreilles et s'étend jusque devant le cou. La gorge est noire dans la femelle et marbrée de blanc dans le mâle. Le reste des parties inférieures est blanchâtre et rayé en travers de noirâtre. Sur la tête, les plumes sont noires, longues et étroites; l'oiseau les relève un peu à volonté. Le dessus du cou et les couvertures supérieures des ailes et de la queue sont rayés de blanc sale sur un fond noirâtre. Les pennes des ailes diffèrent peu de leurs couvertures, mais leurs tiges sont d'un jaune brillant. Le dos et le croupion sont blancs, les ailes jaunes en dessous, et les pennes de la queue noirâtres; mais le côté extérieur de la première penne, dans la femelle, et des trois extérieures dans le mâle, est rayé de blanchâtre en dessus et jaune en dessous; il en est de même des deux côtés des pennes intermédiaires. Le tarse est d'un bleu verdâtre, et l'iris d'un noir rougeâtre.

N° CCLIV.

LE CHARPENTIER BLANC ET NOIR.

LES couleurs de son plumage lui font ordinairement donner la dénomination de charpentier dominicain. Je ne l'ai vu qu'au Paraguay; il vit en familles, il est fort criard, et sa voix rauque et désagréable s'entend de fort loin. Il n'y a point de différences entre le mâle et la fe

Espèce nouvelle. (S.)

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