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Dimensions. Longueur totale, 4 pouces cinq sixièmes; de la queue, i un tiers; du vol, 5 et demi; du bec, 14 lignes.

Couleurs. Le devant du cou et la poitrine sont d'un brun clair; mais une bandelette blanche descend en long sur la poitrine; le ventre est blanc, et l'on remarque des réflets dorés sur les côtés du corps. La tête est mordorée en dessus et brune sur les côtés. Le dessus du cou, le dos, le croupion et les couvertures des ailes, sont d'un vert bleuâtre en conjonction, et d'un vert doré en opposition; il en est à peu près de même pour la queue, dont les deux pennes latérales sont terminées de blanc. Le bec est tout noir.

N.° CCXCVIII.

LE BEC-FLEURS PEINT.

Formes. 16 pennes aux ailes sans intervalle; 10 étagées à la queue, l'extérieure de 3 lignes plus longue.

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Linn. syst. nat. gen. 66, sp. 49. Trochilus latipennis Latham, syst. ornith. gen. 30, sp. 33. Mais les tiges ou tuyaux des pennes de l'aile ne sont pas aussi gros et aussi courbés dans le bec-fleurs blanc en dessous, que dans l'oiseau-mouche à larges tuyaux, quoique cette forme des pennes soit un des caractères communs aux becs-fleurs, établis par M. d'Azara. Cependant tout porte à croire que ces deux oiseaux sont de la même espèce, ou du moins des variétés de la même espèce. (S.)

'L'auteur rapproche cette espèce du plastron blanc (Buffon, tom. XI, pag. 84. Trochilus margaritaceus Linn. et Lath. ); mais un excellent observateur, et sans contredit le meilleur orni→ thologiste de France, M.Vieillot, a reconnu que le plastron blanc n'est point une espèce particulière de colibri, et qu'il n'est que jeune hausse-col vert de Buffon, trochilus pectoralis de Lath. Ea

le

Dimensions. Longueur totale, 4 pouces et demi; de la queue, I un sixième; du vol, 7 cinq douzièmes; du bec, 7 lignes et demie.

n.o

Couleurs. Il a la gorge,

le devant du cou, la poitrine, le ventre et les couvertures inférieures de la queue d'un noirâtre mêlé de bleu, avec un liséré blanchâtre à chaque plume; les côtés du corps et du cou, les couvertures inférieures et supérieures des ailes, le bas du cou, le dos, le croupion et la queue, de même que dans le bec-fleurs du ccxcv; mais à la naissance de l'aile commence un trait de blanc roussâtre qui descend sur le côté du corps jusqu'à la queue. La tête est d'un roux noirâtre, et son milieu est marqué par une tache ronde et blanche. Le haut du cou est marbré de blanc et de brun roussâtre. Derrière l'œil est un point blanc, et le reste de la tête a presque la même teinte que le dos.

N.° CCXCIX.

LE BEC-FLEURS A QUEUE EN CISEAUX. ›

Formes. Bec un peu courbé; 10 pennes à la queue, très-pointues; les latérales fort étroites, les deux du milieu de 9 lignes plus courtes que l'extérieure, et les autres également étagées; 16 pennes à la queue sans intervalle. Dimensions. Longueur totale, 5 pouces un tiers; de queue, 1 trois quarts; du bec, 13 lignes.

la

comparaison que fait aussi M. d'Azara de son bec-fleurs peint avec le colibri piqueté, est plus juste, sans être néanmoins entiè rement exacte. Zitzilt ou colibri piqueté, Buffon, Hist. nat. tom. xI, pag. 68. Trochilus punctulatus Linn. syst. nat. gen. 66, sp. 33. Latham, syst. ornith. gen. 30, sp. 15. (S.) ! Cette espèce me paraît nouvelle. (S.)

Couleurs. Les plumes de la gorge et du haut de la partie antérieure du cou sont d'un très-beau blanc, et chacune est marquée d'un petit point noir. Le reste du devant du cou et la poitrine sont d'un bleu d'émail à reflets éclatans. La queue, de même que ses couvertures inférieures, présente, du vert de mer en opposition et du bleu en conjonction. Le dessus de la tête est brun, et ses côtés, le dessus du cou, le dos, le croupion, le ventre et les ailes. comme dans toutes les espèces. Le bec est noir.

CARACTÈRES COMMUNS

AUX HIRONDELLES.

LES Guaranis donnent à ma première espèce d'hirondelles, le nom de mbiyui, qui exprime son cri; et de là vient qu'ils ont fait l'application de ce même nom à toutes les espèces. Je les appèle hirondelles, parce que cette dénomination fait naître une idée claire des oiseaux de cette famille. En effet, ils ressemblent aux hirondelles de mon pays, par leur parure modeste; la rapidité de leur vol; la manière de boire et d'attraper les insectes; leur large bouche; leur bec peu courbé, plus large du double qu'épais; la forme circulaire de leurs narines, percées verticalement, rapprochées l'une de l'autre et des plumes de la tête; leur tête aplatie; leur cou gros et court; leurs cuisses fort courtes; leurs tarses épais; leur queue composée de 12 pennes et échancrée; l'envergure étendue; les pennes de l'aile fermes, étagées et dont les premières ont leurs extrémités recourbées en arrière; enfin par l'habitude dans quelques espèces de disparaître pendant l'hiver, quoique la plus grande partie soit sédentaire.

que

Buffon reprend Aristote et Pline, pour avoir assuré les hirondelles, dans les climats éloignés de ceux qui leur conviennent, se cachent pendant l'hiver au fond des cavernes des rochers, où l'on en trouve un grand nombre qui sont endormies, sans qu'il leur reste une seule plume.

Le même auteur attaque aussi l'opinion de plusieurs personnes, qui affirment qu'au nord les hirondelles

pas

sent l'hiver sous les eaux des mares et des étangs, d'où elles sortent au premier printems. Mais l'une et l'autre de ces opinions sont si évidemment fausses, et' si contraires aux lois de la nature, que se serait perdre son temis que de prendre la peine de les réfuter.

Buffon dit encore, d'après Bajon et d'autres, qu'il est ordinaire, en Amérique, de trouver de grandes différences dans les couleurs du plumage des hirondelles, suivant le sexe ou l'âge, et qu'il s'est fondé sur cette observation pour réduire le nombre des espèces. Mais j'ai remarqué, au contraire, que les couleurs de ces oiseaux forment des caractères constans; et que si elles varient quelquefois par le sexe ou l'âge, ce n'est pas une raison pour les rejeter comme un caractère inutile, ni pour réduire les espèces à volonté. Du peu d'attention que les naturalistes font aux teintes du plumage et à leur distribution, de la difficulté d'en donner la description, et de la négligence dans l'observation des dimensions et des formes, naissent la confusion et le grand désordre de l'ornithologie.

N.o CCC.

L'HIRONDELLE DOMESTIQUE."

ELLE habite le Paraguay et la rivière de la Plata. Elle fait son nid dans les églises et les maisons, et elle se pose

'Je rapporte ce passage, qui pourrait paraître inutile si, dans ces derniers tems, quelques écrivains n'avaient cherché à reproduire, comme une vérité, la fable de l'immersion des hirondelles pendant l'hiver. (S.)

2 L'hirondelle de Cayenne, Buffon, Hist. nat. tom. XII, pag. 443, et planch. enlum. n.o 545, fig. 2. Hirundo vulgaris

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