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SYMPTOMS.

The disease is generally ushered in by shivering, general pains, great malaise and depression. High fever, ranging from 103 to 106, is present on the first day, severe headache and violent delirium may set in, and the symptoms rapidly assume a typhoid form. On the 2nd or 3rd day, buboes appear in the groins, the armpits, or beneath the angle of the jaws, attended with severe pain and tenderness, and which usually, after a few days; suppurate. The occurrence of the buboes is generally followed by subsidence of delirium and fever, the skin being covered with a profuse sweat, and the pulse falling to 90 or 100. Associated with the buboes, Petechia and Vibices are often present over the surface of the body, There may be Hæmaturia, Hæmoptysis or Hæmatemesis.

LATEST INFORMATION REGARDING THE PLAGUE IN BOMBAY (1 Nov.)

The Plague still continues. To-day, Oct 29, there were nine attacks and fourteen deaths... The mortality returns for the week ending October 27th show a total of 698 deaths against 606 in the previous week and 454 in the corresponding week of the previous five years. The total number of deaths ascribed to the bubonic plague are 72 against 53 last week.

THE PLAGUE AT CALCUTTA.

Six cases of fever accompagnied with swellings of lymphatic glands have been reported to the Board (in Calcutta) up to date; and they are of opinion that there are at presont no grounds for believing any of these to be cases of true bubonic plague. At the same time as the plague undoubtedly prevails in Bombay. ond shows no signs of decreasing, the Board desire to impress upon the Corporation ond the public the urgent necessity of taking effective measures to improve the sanitation of the city.

PROFESSOR HAFFKINE has telegraphed to the Government of India that, after microscopical and bacteriological examination of ten cases, the identity of the Bombay disease with the bubonic plague is undoubted.

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L'HABIT DES MÉDECINS PENDANT LA PESTE.

(Avec une figure.)

PAR

B. REBER.

D

ans un article,,Contre la peste" (Janus I, p. 97-103) nous voyons reproduit une bizarre figure qui a été publiée dans le,,Traité de la Peste" par Manget, paru en 1721 à Genève et auquel l'auteur ajouta l'année suivante (1722) les ,,Nouvelles reflexions sur l'origine, la cause, la propagation, les préservatifs et la cure de la Peste" (208 pages). A propos de la figure l'auteur déclare que cet habit n'est pas une chose de nouvelle invention „ét dont on ait commencé l'usage dans la dernière peste de Marseille : Il est d'une plus vieille date et Messieurs les Italiens ont fourni à peu près de semblables figures, depuis de fort longues années." Je n'ai pas eu occasion de voir ces figures des Italiens, mais je trouve dans l'article „Un grand médecin au XVII. siècle" par N. M. Bernardin (,,La Revue de Paris", 1896, p. 191-218), des indications au sujet de l'habillement spécial des médecins pendant la peste, qui nous approche probablement de son introduction. Comme le Dr. Manget ne semblait pas connaître exactement l'origine de cet usage, nous reproduisons ici le passage en question. Il s'agit du Dr. Charles de L'Orme, médecin du Roi Louis XIII et à cette époque très en vogue dans le plus haut monde, qui tint avec l'abbé de SaintMartin, son biographe, la conversation suivante :

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L'abbé. Mais est-il vrai, Monsieur, ce qu'on m'a dit, que pendant la peste de 1619 vous avez porté un habillement tout à fait extraordinaire?

De L'Orme. Rien n'est plus vrai, et, si l'on m'eût écouté, la contagion n'eût pas fait tant de ravages. Il eût fallu ensevelir les morts en des lieux éloignés du peuple, et purifier les maisons par de grands feux. Je recommandais qu'on eût soin de boire bonnes eaux, de manger de bonnes viandes, et de se garder de tout excès, qu'on se tint le ventre toujours libre, qu'on évitât autant que pos

sible les veilles prolongées, les chagrins et les soucis; je prescrivais à ceux qui visitaient les malades de s'habiller de camelot, de serge d'Arras, de taffetas, ou, s'ils avaient assez de bien, de maroquin ou de treillis d'Allemagne. Joignant l'exemple au conseil, je me fis faire un habit de maroquin, que je ne quittai plus, et je pris l'habitude de ne jamais sortir sans avoir dans la bouche de l'ail, dans le nez de la rue, dans les oreilles de l'encens, sur les yeux des besicles. Plus tard même je fis faire un masque du même maroquin que l'habit, où j'avais fait attacher un nez long d'un demi pied afin de détourner la malignité de l'air. J'ai donné habit et masque à mon bien cher ami, feu Ni. Regnaud, premier chirurgien du grand roi Louis le Juste. S'il vous amuse de les voir, sa fille les a conservés." Ainsi nous apprenons que juste, un siècle avant le livre de Manget il eut à Marseille déjà une épidémie de peste, pendant laquelle le Dr. Ch. de L'Orme portait pour la première fois, puisqu'il le dit de son invention, un habit semblable à celui qui se trouve reproduit dans le Traité de la Peste" par Manget (1721).

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Il se trouve dans ma collection de documents à servir à l'histoire de la médecine et la pharmacie une très curieuse gravure, représentant une variation du même habit et que nous reproduisons également ici pour complèter le sujet. L'inscription est ainsi conçue: ,,Image de l'habit en cuir de Cordoue d'un médecin de Marseille, pendant la peste, portant dans l'enveloppe du nez des fumigations et tenant la baguette avec laquelle il doit tâter le pouls", par Jean Melchior Fuesslinus 1). Cet artiste, originaire de Zurich est mort en 1736 dans sa 59ième année, il était donc né en 1677. D'après ces dates il se pourrait fort bien que l'apparition de cette gravure tombe à peu près dans la même époque que le livre du Dr. Manget, c'est à dire entre 1720 et 1722 ou non seulement Marseille, mais presque tout l'Europe subissait le terrible fléau de la peste buboneuse.

Au point de vue des précautions prises officiellement contre la peste je me permettrai d'ajouter un mot sur un règlement réédité en 1611 par le gouvernement de Lucerne 2) pour l'instruction de toutes les classes de la population. Il conseille, comme fumigations pour les riches un mélange de mastic, d'écorces de citron, pomme et coing, encens, lavande, romarin, sauge, majorlaine, et hysope;

) Voir: Joh. Caspar Fuesslin's Geschichte der besten Künstler in der Schweitz. Nebst ihren Bildnissen. Zurich 1774. Vol. 4, p. 220.

2) Nutzlicher und kurtzer bericht, Regiment und Ordnung, in Pestillentzischen zeiten zu gebrauchen, auss befehleh der Hochgeachten, Edlen etc. Herin Schultheissen und Rahts der Catholischen Statt Lucern, zu trost und behelff etc. München 1611.

pour les pauvres des baies et le bois de genièvre, branches de sapins, copeaux de frêne et de chêne, avec l'écorce de pomme, le tout bien sêché. Dans un excellent vinaigre aromatique (fabriqué entre autre avec des clous de girofles, roses, rute, sureau etc.) on trempe les tempes, le nez, les mains et on en met également sur son mouchoire. Comme moyen facile de désinfection des endroits envahis par la peste on ordonne d'alumer dans toutes les rues et sur les places des villes de grands feus. Nous passons sous silence un grand nombre de très bonnes précautions prises, surtout pour l'entretien de la parfaite properté et n'ajoutons plus qu'un mot sur le traitement des plaies des pestiférés. Ce même règlement reproduit page 38 une ordonnance de 1594 qui dit textuellement:,,Les bubons et pustulles doivent être anéantis au plus vite par l'usage du sublimé, qu'on introduit dans la plaie avec la plus grande attention, opération qui ne doit s'exécuter que par ceux qui connaissent bien les qualités de cette substance. Après l'application du sublimé le malade prend un bain chaud et reçoit ensuite un pansement défensif sur ses plaies." Ainsi on utilisait donc déjà un des plus vigoureux désinfectant, très en honneur encore aujourd'hui.

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IGNAZ SEMMELWEIS.

IGNAZ SEMMELWEIS. Festrede zur Feier der Enthüllung seines Denkmals, bei Gelegenheit des 8. internationalen Congresses für Hygiene und Demographie zu Budapest, am 2. September 1894, gehalten von FERDINAND HUEPPE. Berlin, 1894. August Hirschwald. gr. 8°, 24 Seiten.

Ein kurzer Ueberblick der Schicksale von Ign. Semmelweis (1. Juli 1818-13. August 1865) und seiner, der Zeit vorangeeilten, Bestrebungen um die aseptische Wundbehandlung. Der Gegenstand ist wohl nicht leicht Iemandem besser gelegen, als dem die Sache völlig beherrschenden Redner. Demgemäss ist auch die Wiedergabe von einem besondern Feuereifer durchdrungen welcher selbst die bekanntesten Namen nicht verschont.

So wird von der erstaunlichen Unkenntnis erster Chirurgen, wie Rust oder Dieffenbach auf dem Gebiete der normalen Anatomie gesprochen Klein, Scanzoni, Braun, Spaeth, Breisky, schliesslich Virchow, werden der Agitation gegen Semmelweis rücksichtslos geziehen. Als Festrede beschränkt sich die Schilderung auf das Wesentlichste, gibt aber eine sehr gute Uebersicht der Entwickelung der Aseptik in den Jahren 1847-86. Um so mehr ist zu bedauern, dass sich der Verfasser gelegentlich der Veröffentlichung nicht entschlossen hat, das Gesagte durch literarische Nachweise zu belegen. Dies gilt aber nicht nur von dieser, sondern auch von den meisten anderen Festreden. Obzwar sie von Fachmännern ersten Ranges verfasst und gründlich durchgearbeitet sind, haben sie leider nur eine Tagesbedeutung, über die sie sich hinaus zu historischen Quellenwerken erheben könnten, wenn sie mit den entsprechenden Belegen versehen wären. ROBERT RITTER VON TÖPLY.

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