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<< mandans et magistrats de la Dalecarlie << seraient naturels du

pays. >> Mais

personne n'ayant été assez hardi pour oser porter ces conditions à Stockholm, la révolte cessa par la retraite des révoltés.

FIN DU LIVRE NEUVIÈME.

ARGUMENT.

Nouvel armement' de Christiern secouru par les Hollandais, et départ de sa flotte pour la Norwège.

Son débarque

ment auprès d'Opslo. Prise de Carlsborg et de Congel. Activité des Suédois fugitifs. Arrivée d'une flotte

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Ses suites.

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Con

Tra

danoise en Norwège. Défaite de Christiern, et sa position critiqne. Assassinat du grand maréchal Jonson.Pourparlers et traité entre Christiern et l'amiral danois Gyl. lenstierna. Violation du traité, et arrestation de Christiern. Rupture avec la Hollande, à cause des secours fournis par elle à Christiern. Tranquillité en Suède. Les Dalécarliens punis de leur dernière révolte. Mort de Frédérik, roi de Danemarck. - Evènemens à Lubeck. duite de cette ville avec la Suède. hison du comte de Hoya, et sa fuite de Suède. - Destin du jeune Sture en Allemagne, et son patriotisme. pute pour la couronne de Danemarck. Guerre des Lubeckois contre le nouveau roi de Danemarck Christian, pour le rétablissement de Christiern. Christian, proclamé roi en Jutland et en Fionie. Marche d'une armée, commandée par Christophe d'Oldenbourg, en Sélande et en Scanie. Arrivée d'une flotte danoise aux côtes de Sélande. – Christiern, prisonnier, proclamé roi. · Sort de la flotte suédoise dans la mer Baltique. La ville de Lubeck bloquée. Suites de ce blocus.

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Dis

Projet de renverser Gustave de son trône. Négociations manquées entre Christian et le comte d'Oldenbourg. Entrée des Suédois en Scanie. Grande bataille près d'Helsinbourg,

où les Danois et les Suédois réunis obtiennent l'avantage. Suites intéressantes de cette victoire.

ennemis près d'Odensée.

Défaite des

Mort du comte de Hoya et de Trolle. Projets de Meyer contre la Suède. Son arrestation et son exécution. Voyage de Christian à Stockholm. Traité entre les deux souverains. parée conclue entre le Danemarck et Lubeck. Mauvais traitemens que l'on fait éprouver aux Suédois.

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NE petite guerre survenue entre deux princes de la Frise occidentale, mais qui fut

bientôt suivie de la paix, remit à Christiern les armes à la main : aidé d'un secours de 40,000 florins que lui fit passer l'empereur, et de plusieurs sommes considérables qu'il avait empruntées en Hollande, il prit à sa solde les troupes des deux princes pacifiés, et se trouva, par ce moyen, à la tête de 10,000 hommes et de trente vaisseaux de guerre, avec lesquels il partit en octobre 1531, de Mardyk. Quoiqu'il fût assez vraisemblable qu'il porterait toutes ses forces sur le Danemarck, il voulut avoir l'air de menacer aussi la Suède. Frédérik, plein d'inquiétude, s'adressa à Gustave, qui lui refusa les secours qu'il lui demandait, sous le prétexte qu'il était forcé de pourvoir lui-même à sa propre défense.

Le plan de Christiern était de marcher d'abord contre la Norwège : ce royaume, où Trolle s'était rendu d'avance afin d'y préparer les esprits, promettait une conquête prompte et facile. Les Suédois fugitifs, et particulièrement le ci-devant grand maréchal Joenson, avaient confirmé Christiern dans cette idée flatteuse, lui disant que le peuple, au désespoir des changemens faits à la religion, l'attendait comme son libérateur. Ils

l'assurèrent que les troupes mêmes viendraient, dès qu'il paraîtrait, se ranger sous ses drapeaux, les partisans de Gustave ne consistant qu'en un très-petit nombre d'officiers luthériens, enrichis des dépouilles de l'église. Ces belles paroles séduisirent Christiern, au point de lui faire penser qu'on oublierait ses perfidies et ses cruautés. Son début cependant ne fut pas heureux : la tempête jeta sa flotte sur les côtes de la Hollande; plusieurs de ses vaisseaux périrent, et lui-même fut sur le point d'être englouti dans les flots. Malgré ces obstacles, il parvint, avec la plus grande partie de sa flotte, jusqu'à Opslo, (1) où il débarqua. Il vit à son arrivée qu'il n'avait rien à craindre, non-seulement des troupes trop peu nombreuses pour lui résister, ni des habitans naturellement peu disposés en faveur de Frédérik, mais tout à es-pérer d'un parti, à la tête duquel étaient l'archevêque de Drontheim et plusieurs autres évêques, tous puissans dans le pays. Le grand

maréchal Joenson et Haraldi le secondèrent

(1) Château fort, situé vis-à-vis les îles Danoises, réunion ordinaire des princes du Nord dans leurs guerres contre le Danemarck.

aussi de tout leur pouvoir, et cherchèrent, en faisant circuler des écrits séditieux sur les frontières de la Suède, à y exciter une inmais leurs tentatives furent vaines, et leurs écrits ne firent aucune impresssion.

surrection;

Aussitôt que l'on fut informé du débarquement de Christiern à Opslo, les évêques, les sénateurs et les premiers magistrats de la Norwège se hâtèrent de se rendre dans cette ville, pour montrer leur soumission à ce roi, bien indigne de tant d'égards. Les premiers ordres de ce barbare furent l'incarcération de ses ennemis, et la saisie, en son nom, des revenus de l'état. Il divisa ses troupes, dont une partie s'empara d'Olofsborg, ainsi que des châteaux de Carlsborg et de Congel. Celle qui marcha contre Bohus et Agershus entoura ces deux châteaux, mais ne put s'en emparer: la dureté de l'hiver, qui se fit sentir vivement cette année, empêcha de suivre pour le moment les opérations militaires.

Gustave, sans perdre de tems, envoya des troupes aux frontières de la Norwège, ainsi que des lettres d'exhortation aux habitans de la Scanie et de la Hollande, pour les engager à rester fidèles à Frédérik. L'ambassadeur de

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