DE GUSTAVE WASA, PAR M. D'ARCHENHOLTZ, ancien capitaine au service de S. M. le roi de Prusse, Chez GÉRARD, libraire rue S.-André-des-Arcs, no 44. - DE GUSTAVE WASA, ROI DE SUÈDE. LIVRE SEPTIÈME. ARGUM EN T. Assemblée des états généraux à Stockholm. Mesures prises pour relever le commerce, et diminuer les revenus et les propriétés du clergé. Procès de haute trahison fait aux prélats Knut et Sunnanwæder.-Leur exécution. -Hostilités ouvertes du clergé contre le roi. Résistance opin âtre de Son bannissement de Suède. l'archevêque Magnus. Sévères ordonnances du roi sur les matières ecclésiastiques. Conjuration secrète du grand maréchal de la cour, Thure Jonson, et des autres grands du royaume. Sédition en forme. Joens, palfrenier, se fait passer pour le fils de l'administrateur Sture. Ses mesures hardies, et ses succès. Part que les Dalecarliens prennent à l'insurrection. Tentatives de Gustave pour l'appaiser par la voie de la douceur. Négociations. Circulaire du roi Mandement pour l'arrangement des points de religion. violent de l'évêque de Linkoping contre les écrits de Luther. Excommunication lancée par ce prélat contre deux époux. Ordonnance de Gustave pour arrêter la puissance des prêtres. GUSTAVE, dégagé de toute inquiétude du côté de Norby, pensa qu'il était tems de Tome II. A porter des remèdes salutaires aux maux affreux qui entraînaient la Suède dans une perte inévitable. Il connaissait ces maux, ainsi que les remèdes qui leur convenaient; mais quoiqu'il en eût le pouvoir, il ne voulait rien entreprendre sans le consentement des états. Il les convoqua donc à Stockholm, dans le mois de juillet 1526. Le plus grand de ses desirs était de relever le commerce du royaume, entièrement abattu par Lubeck et les autres villes anséatiques pour y réussir, plusieurs choses étaient nécessaires; il fallait faire de quelques ports des villes commerçantes, et particulièrement de Gothenbourg, autrefois Læsoë ou Locdèse; des canaux de communication avec l'intérieur du royaume étaient indispensables mais, avant tout, on devait s'acquitter avec Lubeck. Ce dernier point était le plus difficile à remplir dans un état pauvre, où tout l'argent se trouvait entre les mains des négocians et des prêtres. Le chancelier, après avoir démontré que la prospérité du royaume dépendait de ces premières mesures, après avoir prouvé l'impossibilité où était le gouvernement de les prendre sans un secours puissant et efficace, proposa de faire verser dans le trésor public les deux tiers de la dîme |