toire des religions, notre but a été de présenter le tableau comparatif de toutes les mythologies. Cependant, si cette réunion n'était pas goûtée, on pourrait ne conserver dans cette section que la mythologie générale et reporter les mythologies particulières, soit dans l'Archéologie, soit dans l'histoire des nations auxquelles elles appartiennent. L'Histoire byzantine et celle des diverses invasions qui amenèrent et suivirent la chute de l'empire romain, font une transition de l'Histoire ancienne à l'Histoire moderne: nous les avons réunies en une seule section, sous le titre d'Appendice à l'Histoire ancienne. Suivant en cela l'exemple de nos prédécesseurs, nous avons placé à la suite de l'Histoire moderne des Paralipomènes ou suppléments comprenant l'Histoire de la chevalerie et l'Art héraldique, l'Archéologie, l'Histoire littéraire, la Bibliographie et les Mélanges historiques. L'Histoire de la noblesse, ne se rapportant guère qu'à l'Europe, serait peut-être mieux placée à la suite de l'Histoire de cette partie du monde que dans la division où nous l'avons laissée. L'Archéologie se compose particulièrement de tout ce qui tient à l'histoire des mœurs et usages, soit des anciennes monarchies orientales, soit des Grecs ou des Romains; elle comprend aussi les monuments de toute espèce qui nous restent de ces différents peuples. Quant aux antiquités particulières des Germains, des Gaulois, etc., elles servent d'introduction à l'histoire spéciale des nations européennes. Ce qui nous a empêché de placer l'Archéologie immédiatement après l'Histoire ancienne, comme le font plusieurs catalogistes, c'est que la science qui s'occupe des antiquités n'est pas bornée à l'époque où s'arrête l'histoire ancienne, et qu'elle pénètre bien avant dans le moyen-âge, dont elle interroge les monuments qu'il est quelquefois bien difficile de séparer de ceux d'un âge plus reculé. La réunion de tous les objets qui se rapportent à ce genre d'étude forme un ensemble trop vaste, trop spécial, pour que la section qui y est consacrée puisse être convenablement placée, soit entre l'Histoire ancienne et l'Histoire byzantine, soit entre celle-ci et l'Histoire moderne; ce serait d'ailleurs interrompre, sans nécessité, la série historique des différents âges. Cependant, s'il s'agissait d'une bibliothèque où les livres d'antiquités fussent trop peu nombreux pour qu'on pût en former une section spéciale, on pourrait alors les réunir à l'Histoire ancienne. A la suite de l'Histoire littéraire, nous avons placé la Biographie, parce que dans cette section domine la biographie littéraire, et que d'ailleurs nous en avons extrait les biographies spéciales des personnages historiques pour les placer dans l'histoire des pays à laquelle elles appartiennent. Pourtant, nous ne saurions nous le dissimuler, si ce classement est irréprochable en ce qui tiques, il ne l'est pas également à l'égard des concerne les biographies littéraires et artisrecueils biographiques généraux, et surtout des dictionnaires qui, comme celui de Moréry, réunissent à la Biographie les principaux faits de l'histoire ecclésiastique et civile, et même la Géographie. Ces derniers ouvrages appartiendraient plus régulièreMélanges historiques qu'à la Biographieproment peut-être aux Prolégomènes ou aux prement dite. La Bibliographie tient de si près à l'Histoire littéraire en général et à la Biographie des gens de lettres et des savants en particulier, qu'elle devait naturellement trouver sa place à la suite de ces deux sections. C'est donc là que nous l'avons rangée, en y réunissant l'histoire de l'imprimerie, qui ne pouvait guère être séparée de celle des livres. La classe historique est terminée par des mélanges, et elle est suivie d'une sixième et dernière classe, sous le titre de Mélanges et Dictionnaires encyclopédiques. Là, indépendamment des ouvrages que désigne particulièrement ce titre, pourront se placer les Journaux qui traitent de différentes matières, ainsi que les Collections où sont réunis des ouvrages de tout genre. Les Recueils encyclopédiques étant, ou devant être le résumé de toutes les connaissances acquises au moment de leur publication, sont mieux placés, selon nous, à la fin d'un Catalogue qu'au commencement, comme posait, il y a quelques années, dans un Sysun savant respectable, M. de Fortia, le protème général de Bibliographie alphabé INTRODUCTION. but a été de préatif de toutes les si cette réunion urrait ne consere la mythologie ythologies partiologie, soit dans elles elles appar elle des diverses Suivirent la chute ne transition de toire moderne: ne seule section, à l'Histoire an des différents àges. Cependant, s'ils sait d'une bibliothèque où les livres da quités fussent trop peu nombreux p qu'on pût en former une section spéci on pourrait alors les réunir à l'H ancienne. tique, où, tout en donnant aux cinq grandes Telles sont les seules modifications que nous avons essayé de faire au système des libraires de Paris: elles ne satisferont pas, nous le craignons bien, les esprits curieux de nouveautés; mais peut-être obtiendront elles l'approbation des personnes auxquelles l'expérience a fait reconnaître les graves inconvénients qu'offrent les nouveaux classements proposés par différents bibliographes, tant nationaux qu'étrangers, classements qui jusqu'ici ne peuvent guère être regardés que comme des essais, puisqu'aucun d'eux ne s'est concilié les suffrages des juges compétents. 1 A la suite de l'Histoire littéraire, De tous les systèmes bibliographiques auxquels la considérer simplement comme un des degrés · des classes y est interverti, et leur nombre est M. Daunou, après une introduction fermée de la ainsi comprise, disons-nous, est tout autre chose En classant les Belles-Lettres, ce savant professeur a eu soin de bien distinguer les Traités théo plus de livres. «En effet, on commençait par la riques des ouvrages qui sont la base ou, si on grammaire, on poursuivait un cours de littérature l'aime mieux, le résultat de ces théories; sur ce Note supplémentaire qui se rapporte à la page v. exemple de nos placé à la suite Paralipomenes t l'Histoire de la que, l'ArchéoloBibliographie et Histoire de la noequ'à l'Europe, ée à la suite de monde que dans laissée. L'Arulièrement de - des mœurs et La Bibliographie tient de si près à l'Es marchies orien- toire littéraire en général et à la Biograp Romains; elle des gens de lettres et des savants en partits ents de toute lier, qu'elle devait naturellement trave ces différents sa place à la suite de ces deux sections nous l'avons rangée, en que s particulières C'est donc là tc., elles ser- réunissant l'histoire de l'imprimerie, Coire spéciale ne pouvait guère être séparée de celle d qui nous a emlivres. e immédiateLa classe historique est terminée par ne, comme le mélanges, et elle est suivie d'une sixiene c'est que la et dernière classe, sous le titre de Melay uités n'est pas et Dictionnaires encyclopédiques. Là, 12dés l'histoire an- dépendamment des ouvrages que n avant dans particulièrement ce titre, pourront se roge les mo- cer les Journaux qui traitent de different bien difficile matières, ainsi que les Collections où s us reculé. La réunis des ouvrages de tout genre. Les B e rapportent cueils encyclopédiques étant, ou devant semble trop le résumé de toutes les connaissances section qui quises au moment de leur publication, enablement mieux placés, selon nous, à la fin d'i ancienne et Catalogue qu'au commencement, com I et d'histoire; un cours de philosophie terminait placé de suite les Compositions littéraires en prose, T'enseignement général, après lequel on se livrait à l'étude spéciale ou de la médecine ou du droit, 1 ou de la théologie, selon la profession à laquelle Epistolaires et les Romans précèdent les Poètes. on avait été destiné. » Cette distribution serait Quoiqu'au premier aperçu cette manière de pro avant de s'occuper de la Poésie, en sorte que, dans son Catalogue, publié d'après son système, les assez naturelle, peut-être, si nos bibliothèques ne se composaient que de livres élémentaires destinés l'admettre, et voici pourquoi: la versification céder paraisse assez logique, nous ne saurions à un cours d'étude universitaire du premier degré; n'est certainement pas le seul caractère distinctif degrés, comme dans notre Catalogue, forme imagination riche et brillante. Pour le prouver, il un ensemble trop vaste, demande des études celle-ci et un savant respectable, M. de Fortia, le pr nous serait facile de citer plusieurs ouvrages en prose qui renferment plus de véritable poésie, en quelques pages, que tel gros recueil de vers qu'on est convenu d'appeler poëme ne sait-on pas, d'ailleurs, que la plupart de nos anciens romans de chevalerie sont de simples traductions en prose d'ouvrages écrits en vers français, dans le 12 et le 13e siècle. Ce n'est donc pas sans motif que nous avons conservé à la suite de la Poésie proprement dite les Fictions en prose, qui en sont une dépendance naturelle. Dans un autre système tout récent, où l'on a suivi, à l'égard des ouvrages en vers le classement de M. Daunou, se trouvent réunis, sous le titre général de Composition, des ouvrages de différents genres, auxquels, sans nul doute, convient cette dénomination; mais le libraire ingénieux, qui a eu l'idée de ce classement, semble avoir oublié que des ouvrages comme l'Esprit des lois, comme l'Emile, le Discours sur l'histoire uni verselle, ou comme le Génie du Christianisme, sont aussi des Compositions, quoiqu'ils ne se placent pas dans la classe des Belles-Lettres, où néanmoins, ils figureraient un peu mieux que tel pamphlet odieux et mal écrit, ou que telle ignoble facétie qu'on est bien obligé d'y conserver: ce qui prouve évidemment, à notre avis, que la dénomination de Composition est beaucoup trop vague pour devenir le titre spécial de l'une des sections des Belles-Lettres. Quoique le Télémaque soit bien une composition purement littéraire, des esprits assez subtils pour prendre souvent, dans les choses, l'exception pour la règle, ont jugé convenable de placer ce roman poétique dans la section des Traités sur l'éducation des princes, sous prétexte qu'il a été composé pour l'instruction morale du duc de Bourgogne. En cela nous n'avons été nullement tenté de les imiter. -os recueil de vers poëme ne sait-on t de nos anciens imples traductions vers français, dans donc pas sans motif suite de la Poésie prose, qui en sont Sun autre système égard des ouvrages unou, se trouvent - Composition, des auxquels, sans nul Fon; mais le libraire lassement, semble omme l'Esprit des =sur l'histoire uni verselle, ou comme le Génie du Christianisme,s B. Livres séparés de l'Ancien-Testament, en 3. Philologie sacrée (*). A. Introduction à l'étude de l'Écriture-Sainte, 521-537. () Au lieu de commencer par les textes sacrés, comme nous ces textes une introduction composée de ce qui, dans notre C. Textes du Nouveau-Testament et de ses D. Versions du Nouveau-Testament et de ses E. Harmonie et Concorde des Évangiles, 233- F. Livres apocryphes, 244-256. G. Concordances, Répertoires et extraits de H. Histoires abrégées de la Bible, et Biogra- 1. Recueils de gravures bibliques où le texte n'est qu'accessoire, 330-390. 2. Interprètes de l'Écriture-Sainte. A. Interprètes juifs, 391-403. B. Interprètes chrétiens, soit catholiques, soit c. Interprètes des livres séparés de l'Ancien- D. Interprètes du Nouveau-Testament, 476— 520. B. Traités critiques sur les textes et versions de l'Écriture-Sainte, 538-552. c. Traités sur l'authenticité et le caractère de l'Écriture-Sainte, 553-559, D. Interprètes critiques de l'Écriture-Sainte, comprenant l'herméneutique générale et la critique verbale, 560-602. E. Dictionnaires de l'Écriture-Sainte, 603. F. Mélanges et dissertations bibliques touchant la chronologie, la géographie, l'histoire naturelle, les antiquités, etc., 604-647. II. LITURGIE. 1. Traités sur les Rites et Cérémonies de l'Église, et principalement les Offices divins, 648-666. 2. Collections de Liturgies en différentes langues, 667; 3. Liturgies des Églises grecques et orientales, 668-683. 4. Liturgies de l'Église romaine (**), 5. Liturgies gallicanes, 707-735*. 7. Liturgies anglicanes, 756-759. III. CONCILES. 1. Traités touchant les Conciles et les Synodes, 760-764. 2. Collections de Conciles, 765-7773. Conciles généraux, 778-786. 4. Conciles nationaux, provinciaux et diccésains, 787-801. (*) On pourrait placer les paragraphes A, B et C de cette section 3 avant la section 2, et faire venir ensuite les paragraphes D, E, F. (**) Cette section 4 pourrait être placée avant la section 3. 2. Théologie morale. A. Traités généraux, 1282–1292. B. Traités moraux sur les Sacrements; Instructions pour les confesseurs; Cas de conscience, etc., 1293 à 1331. c. Traités moraux sur les vertus et les vices, sur les actions humaines, sur les divertissements qui sont ou permis ou défendus aux chrétiens, sur l'usure, etc., 1332-1368. D. Mélanges de Théologie morale, 1369-1378. 3. Théologie catéchétique, 1379-1407. 4. Théologie parénétique, ou sermons comprenant aussi les Homélies, Prônes, etc., 1408-1510*. 5. Théologie ascétique ou mystique. A. Collections d'ouvrages ascétiques, 1511. c. Mystiques français, 1548-1581. D. Mystiques italiens, espagnols, allemands, etc., 1582-1620. E. Traités particuliers de Théologie ascétique en différentes langues, 1621-1682. F. Ouvrages sur le Quiétisme, 1683-1684. G. Pratiques et Exercices de piété; Méditations, Pensées et Instructions chrétiennes; Préparations à la mort, 1685-1734. H. Règles et Devoirs religieux de différents états, 1735-1757. A. Avant Luther, 1863-1865. B. Luthériens, 1866-1909. c. Sacramentaires, Zuingliens, Calvinistes, etc., 1910-1959. D. Anglicans, épiscopaux, presbytériens, non conformistes, etc., 1960-2038. E. Anti-trinitaires, Sociniens, Quakers, 20392053. F. Écrits satiriques des Protestants contre l'Église romaine, ses cérémonies, et particulièrement contre le saint Sacrifice de la Messe, 2054-2077. G. Écrits contre le Pape et les personnes ecclésiastiques, 2078-2128. H. Écrits en faveur de la réunion et de la tolérance, 2129-2136. |