Reflexions philosophiques sur l'immortalité de l'ame raisonnable: Avec quelques remarques sur une lettre dans laquelle on soutient que la matière pense. Tr. de. l'allemandArstée & Merkus, 1744 - 323 pagina's |
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Réflexions philosophiques sur l'immortalité de l'âme raisonnable Johann Gustav Reinbeck Volledige weergave - 1744 |
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
à-la-vérité abfolument affez ainfi Ame raifonnable Animaux appellons auffi avoit avons Bêtes c'eft c'eſt caufe chofe circonftances compofé conféquent conferve confifte conftitution connoiffance Corps-humain d'idées de-là de-même Dieu diftinguer diverfes effence effentielle efpèce Efprit eft poffible enfeigne enfuite eſpèce eſt étoit Etre fimple exem exifte faculté fans fauroient fauroit favoir fe trouve femble fenfations fens fentiment féparée feroit fervir feulement fible fignes foient foit fonnable font Fontenelle force de penfer fourd & muët fouvent fuivant fujet fuppofe Homme idées diftinctes jufqu'à l'Ame des Bêtes l'Ame Humaine l'Ame raifonnable l'Auteur l'effence l'Entendement l'Immortalité de l'Ame l'ouïe lefquels manière Matière penfante ment n'eft nable néceffaire notions univerfelles obfcures Obfervations paffer par-là penfer raifonnablement penſées penſer perfonne petits Enfans Philofophes plufieurs pofer poffible préfent prémier principes Propofition puiffe qu'un queftion refte repréfentations repréſentations fenfibles repréſenter roit Sourd tems tence Théologiens tion Voltaire وو
Populaire passages
Pagina 158 - Il fut ces trois ou quatre mois «à écouter fans rien dire, s'accoutumant à répéter tout bas les «paroles qu'il entendoit, & s'afFermiflànt dans la prononciation & dans les idées attachées aux mots. Enfin il fe crut en état de rompre le filence, & il déclara qu'il parloit, quoique ce ne fût encore qu'imparfaitement. Auflî-tôt des Théologiens habiles l'interrogèrent fur fon état pafle, & leurs principales 9» 9» 9» >queftions roulèrent fur Dieu, fur l'Ame, fur la bonté, ou la...
Pagina 159 - Méfie, qu'il fût inftruit à faire le figne de la Croix , & à fe mettre à genoux dans la contenance d'un Homme qui prie, il n'avoit jamais joint à tout cela aucune intention , ni compris celle que les autres y joignoient.
Pagina 120 - ... d'eau de l'oreille gauche, & » il avoit entendu parfaitement des deux oreilles ; il fut ces » trois ou quatre mois à écouter fans rien dire , s'accou...
Pagina 256 - ... & deftituées de raifon , & qu'elles „ font demeurées dans cet état jufqu'au tems ,, de la génération de l'Homme à qui elles „ dévoient appartenir j mais qu'alors elles ont „ reçu la Raifon , foit qu'il y ait un moyen ,3 naturel d'élever une Ame fenfitive au de...
Pagina 256 - CCLXXXVI, p. 279. génération de l'homme à qui elles devoient appartenir, mais qu'alors elles ont reçu la Raison: soit qu'il y ait un moyen naturel d'élever une âme sensitive au degré d'âme raisonnable (ce que j'ai de la peine à concevoir), soit que Dieu ait donné la Raison à cette âme par une opération particulière ou (si vous voulez) par une espèce de transcréation18.
Pagina 57 - ... par aucune force créée. Les parties, qui compofent le Corps , ou la Matière , peuvent être détachées & féparées les unes des autres, & alors le Corps n'eft plus ce qu'il étoit auparavant. Mais , comme un Etre fimple n'a point de parties , rien ne fauroit en être détaché. Sa deftruétion ne peut arriver que par l'anéantiflement.
Pagina 217 - Animal n'eft qu'une tranf„ formation & augmentation : ainfi , puifque le même Corps étoit „ déjà organifé , il eft à croire qu'il étoit déjà animé , & qu'il ,, avoit la même Ame; de même que je juge vice verfa de la „ confervation de l'Ame, lorfqu'clle eft ciéée une fois , que l'A...
Pagina 122 - ... qu'il en auroit pu tirer ; ce n'est pas qu'il n'eût naturellement de l'esprit, mais l'esprit d'un homme privé du commerce des autres est si peu exercé et si peu cultivé, qu'il ne pense qu'autant qu'il y est indispensablement forcé par les objets extérieurs : le plus grand fond des idées des hommes est dans leur commerce réciproque. » II seroit cependant très-possible de communiquer aux sourds ces idées qui leur manquent , et même de leur donner des notions exactes et précises des...
Pagina 56 - Tout Corps , toute Matière , eft un com„ pofé qui réfulte de l'aflemblage de certaines „ parties. Ce qui penfe en nous, n'étant ni „ Corps , ni Matière, nous ne faurions donc „ le regarder comme un Compofé confinant .,, en certaines parties. S'il n'eft pas coinpo„ pofé, il eft fimpk & indivifible. Or notre „ Subftance penfante portant le nom d'A...
Pagina 121 - favoit pas bien dminâement ce „ que c'étoit que la mort , & il n'y „ penfoit jamais. 11 menoit une vie „ purement animale,tout occupé des „ objets fenfibles & préfens, & du „ peu d'idées qu'il recevoit par les „ yeux. Il ne tiroit pas même de la „ comparaifon deces idées, tout ce „ qu'il femble qu'il en auroit pu ti5, rer. Ce n'eft pas qu'il n'eût natu„ Tellement de l'efpriti mais l'efprit F „ d'un Rtmar juts <y conféqutncts dt Mr.