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de ce qui devroit précéder & fuivre, & dont bien fouvent on ne retrouve plus la trace ailleurs, quelque quelque peine qu'on prenne à la chercher aux endroits, où, felon l'ordre établi, elle devroit fe

retrouver.

Les preuves fur l'abus dont il s'agit ne manqueroient pas, fi je voulois entrer dans bien des détails. Je me bornerai à vous faire entrevoir ces preuves, en vous rendant compte d'un feul de ces Ouvrages qui vient de paroître. Il a pour titre : Dictionnaire Anatomique Laiin-François, contenant l'explication des termes les plus utiles & les plus connus avec leurs définitions exactes. Si l'Auteur s'étoit borné à ce que dit le titre, il auroit fimplement donné les définitions précifes, & fixé la jufte fignification des termes employés par les Anatomiftes & qui ont un caractère affecté à cette Science. Voilà le véritable objet d'un Dictionnaire ; il ne devroit pas aller audelà, & s'il étoit parfaitement bien rempli, il fourniroit affez de matières pour un Ouvrage d'une étendue raisonnable. Nous avons déja quelques Dictionnaires · travaillés fur ce plan; mais aucun, à ce

xions applicables fur-tout au grand Dic tionnaire qui fait aujourd'hui le plus de bruit dans le Monde. Elles fe font préfentées fi naturellement, que je n'ai pu me difpenfer de vous les communiquer. Je vous prie d'obferver qu'en vous parlant des Dictionnaires, mes remarques ne tombent nullement fur ceux qui ne renferment dans leur fubftance que des matières fufceptibles d'être préfentées dans cet ordre, le plus fimple à leur égard, le plus naturel & le plus commode. Il y en a plufieurs en ce genre. Vous connoiffez les meilleurs. Je ne pré tens pas même déprimer dans les espèces de Dictionnaires que je blâme un grand nombre de morceaux intéreffans & bien travaillés qui s'y trouvent difperfés.

Purpureus latè qui fplendeat unus & alter
Affuitur Pannus.

Ce font des lambeaux d'une riche étoffe, mais qui ne font point leur effet, & qui perdent une bonne partie de leur luftre, parce qu'ils font découpés, déplacés, & comme ifolés parmi d'autres matières tout-à-fait étrangères, qui dérangent & détruifent la liaifog

de ce qui devroit précéder & fuivre, & dont bien fouvent on ne retrouve plus la trace ailleurs, quelque peine qu'on prenne à la chercher aux endroits, où, felon l'ordre établi, elle devroit se

retrouver.

Les preuves fur l'abus dont il s'agit ne manqueroient pas, fi je voulois entrer dans bien des détails. Je me bornerai à vous faire entrevoir ces preuves, en vous rendant compte d'un feul de ces Ouvrages qui vient de paroître. Il a pour titre: Dictionnaire Anatomique Laiin-François, contenant l'explication des termes les plus utiles & les plus connus » avec leurs définitions exactes. Si l'Auteur s'étoit borné à ce que dit le titre, il auroit fimplement donné les définitions précifes, & fixé la jufte fignification des termes employés par les Anatomistes, & qui ont un caractère affecté à cette Science. Voilà le véritable objet d'un Dictionnaire; il ne devroit pas aller audelà, & s'il étoit parfaitement bien rempli, il fourniroit affez de matières pour un Ouvrage d'une étendue raifonnable. Nous avons déja quelques Dictionnaires. travaillés fur ce plan; mais aucun, à ce

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vie à trépas, me laiffa l'adminiftration

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de fes biens, de fa fortune & de fes » filles, mefmement de Madame Claude » Reine de France, & femme de mon » fils, laquelle j'ai honorablement & » amiablement conduite, chacun le » fçait, vérité le cognoit, expérience le » démontre, auffi fait publique renom» méę.......... Le mercredi 11 Janvier 1514 »je partis de Congnac pour aller à Angoulême ; & mon fils démonftrant l'a» mour qu'il avoit pour moi, voulut al»ler à pied & me tint bonne companie... Le jour de la Converfion de » Saint Paul 1515, mon fils fut oint & » facré en l'Eglife de Rheims. Pour ce fuis-je bien tenue & obligée à la Di» vine Miféricorde, par laquelle j'ai été amplement récompenfée de toutes les » adverfités & inconvéniens qui m'étoient advenus en mes premiers ans & en la fleur de ma jeuneffe. Humilité » m'a tenu compagnie, & patience ne » m'a jamais abandonnée... Les de Juin 1515 mon fils venant de Chau» mont à Amboife, fe mit une épine en la jambe, dont il eut moult de douleur, & moi auffi; car vrai amour me contraignoit de fouffrir femblable

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peine.... Le 13 Septembre mon fils vainquit les Suiffes auprès de Milan. » Et ce jour-là je partis d'Amboife pour » aller à pié à Notre-Dame de Fontai»nes lui recommander ce que j'aime plus que moi-même: c'eft mon fils glorieux & triomphant Céfar, fubju"gateur des Helvétiens... Le Jeudi 1; » de Décembre 1515, le Pape Léon cé»lebra la Meffe en préfence de mon » fils, & le Vendredi fuivant fut tenu » confiftoire, & l'alliance confirmée, laquelle depuis a été affermée & floren"tinée par ledit Léon, Gentil Lieute"nant & Apôtre de Jefus Christ. ... L'an 1515, 1516, 1517, 1518, 1519, 1520, 1521, 1522, mon fils & moi "fufmes continuellement dérobés par » les gens de Finances. ... En Novem"bre 1518, le Moine rouge, Antoine Boys, parent de notre révérendiffime

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Chancelier & des inextricables Sacri»ficateurs des Finances, alla de repos » en travail hors de ce monde ; & lors » fut fait une fricaffée d'Abbayes, felon » la folle ambition de plufieurs Papes... "L'an 1519, frère François de Paule, » des Frères Mendicans Evangéliftes » fut par moi canonifé; à tout le moing

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