POUR L'ÉTRANGER, SE TROUVE CHEZ LES LIBRAIRES SUIVANS: A FRANCFORT [sur le Mein], Bronner (Louis-Henri). A NAPLES, Borel. A GENÈVE, Manget et Cherbuliez; Paschoud. A BERLIN, Umlang. A BRUXELLES, Lecharlier. A AMSTERDAM, Dufour (Gabriel ). Tout contrefacteur, ou débitant d'édition contrefaite, sera poursuivi selon la rigueur des lois. Delaunay Imprimerie de FAIN, place de l'Odéon SUR LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENS DE LA RÉVOLUTION FRANÇOISE, OUVRAGE POSTHUME DE MADAME LA BARONNE DE STAËL, = baronne di PUBLIÉ PAR M. LE DUC DE BROGLIE ET M. LE BARON DE STAËL: Les révolutions qui arrivent dans les grands états SECONDE ÉDITION. TOME TROISIÈME. B PARIS, DELAUNAY, LIBRAIRE, PALAIS-ROYAL, N. 243; BOSSANGE ET MASSON, LIBRAIRES, RUE DE TOURNON, N. 6. De ce qui constitue la royauté légitime. EN considérant la royauté, comme toutes les institutions doivent être jugées, sous le rapport du bonheur et de la dignité des nations, je dirai d'une manière générale, et en respectant les exceptions, que les princes des anciennes familles conviennent beaucoup mieux * Nous croyons devoir rappeler ici qu'une partie du troisième volume de cet ouvrage n'a point été revue par madame de Staël. Quelques-uns des chapitres que l'on va lire paroîtront peut-être incomplets; mais nous avons considéré TOME III. I... au bien de l'état que les princes parvenus. Ils ont d'ordinaire des talens moins remarquables, mais leur disposition est plus pacifique ; ils ont plus de préjugés, mais moins d'ambition; ils sont moins étonnés du pouvoir, puisque, dès leur enfance, on leur a dit qu'ils y étoient destinés; et ils ne craignent pas autant de le perdre, ce qui les rend moins soupçonneux et moins inquiets. Leur manière d'être est plus simple, parce qu'ils n'ont pas besoin de recourir à des moyens factices pour imposer, et qu'ils n'ont rien de nouveau à conquérir en fait de respect : les habitudes et les traditions leur servent .de guides. Enfin l'éclat extérieur, attribut nécessaire de la royauté, paroît convenable quand il s'agit de princes dont les aïeux, depuis des siècles, ont été placés à la même hauteur de rang. Lorsqu'un homme, le premier de sa famille, est élevé tout à coup à la dignité suprême, il comme un devoir de publier le manuscrit dans l'état où nous l'avons trouvé, sans nous permettre d'ajouter quoi que ce soit au travail de l'auteur. Nous devons faire observer aussi que cette portion de l'ouvrage a été écrite au commencement de l'année 1816, et qu'il est par conséquent essentiel de rapporter à cette époque les jugemens énoncés par l'auteur, soit en blâme, soit en éloge. (Note des éditeurs.) |