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Hérissant, 1759, un fort vol. in-8, dem.-rel. v. f. Cette édit. (686 p.) doit avoir un supplément de 19 p. Une traduction italienne a été publiée, Bassano, 1781.

41. MILLIN. Dictionnaire des beaux arts. Paris, Barba, 1838, 6 tom. en 3 vol. in-8, dem.-rel. dos et coins de mar. n. toile anglaise sur les plats.

La première édition a été publiée en 1806 en trois volumes. Il n'y a d'autre changement à celle-ci que le titre. Excellent recueil, précieux surtout pour les renseignements bibliographiques qui sont donnés avec soin.

42. BOUTARD. Dictionnaire des arts du dessin, la peinture, la sculpture, la gravure et l'architecture. Paris, Picard, 1838, in-8, dem.-rel. mar. viol. 43. ZANI. Enciclopedia metodica ragionata delle belle arti. Parma, tipografia ducale, 1819-1828, 28 vol. in-8, br.

Cet ouvrage, très-estimé en Italie, se divise en deux parties : la première (19 vol.) contient le Dictionnaire annoté des artistes; la seconde, des détails sur les figures de la Bible, gravées sur bois et sur cuivre; sur les productions xylographiques; les Biblia pauperum, etc.

44. ENCYCLOPÉDIE méthodique, beaux arts. Paris, Panckoucke, 1788-1805, 3 tom. en 5 vol. in-4, cart. n. rog. fig.

Le recueil des planches de l'Encyclopédie est d'un format un peu plus grand, en un fort vol. in-4.

2. PHILOSOPHIE DES BEAUX ARTS.

ESTHÉTIQUE.

45. BROVELLI Salvatore. Sistema filosofico delle belle arti. Milano, 1816, gr. in-8, cart. non rog. 46. MAZURE. Philosophie des arts du dessin. Paris, 1838, in-8, dem.-rel. mar. violet.

L'auteur a voulu déterminer les bornes spiritualistes où doit s'arrêter la pensée, et appliquer au principe et à l'histoire des beauxarts les principes mêmes de la philosophie. Après avoir posé les

règles de l'esthétique ou principe de la beauté dans les arts, il établit la théorie de la formation, et pour ainsi dire de la génération de l'art à partir de la pierre symbolique des Druides. Il discute l'origine historique et philosophique de l'art grec, réfute la doctrine de Wiuckelmam, et tout en croyant que l'imitation de l'art grec convient à notre époque, il constate avec les progrès et la destinée des arts du dessin, la prééminence de notre pays.

Cet ouvrage, d'un style élégant et clair, contient plus de philosophie que de documents de l'art.

47. ROBERT Cyprien. Essai d'une philosophie de l'art. Introduction à l'étude des monuments chrétiens. Paris, Debecourt, 1836, gr. in-8, dem.rel. mar. noir.

Les trois pl. lithogr., frontispice compris, sont tirées sur papier violet.

A la fin du volume, formant 311 pages, on doit trouver une note corrective concernant la peinture sur verre et l'emploi des fonds d'or dans les fresques. Au verso l'errata.

Après avoir parcouru successivement les époques de l'art, l'auteur présente un brillant tableau de l'art au XIXe siècle, et termine par des considérations sur le passé, le présent et l'avenir de l'art chrétien dans les trois branches du dessin.

48. DE BONSTETTEN. Recherches sur la nature et les lois de l'imagination. Genève, Paschoud, 1807, 2 vol. in-8, dem.-rel. mar. vert.

49. (MARTIGNONI Ignazio). Del gusto in ogni maniera d'amène lettere ed arti. Como, 1793, cart. non rog.

Frontispice gravé par Cagnoni.

50. VAENII Ernesti. Tractatus phisiologicus de pulchritudine juxta ea quæ de sponsa in canticis canticorum mystice pronunciantur. Bruxelleš į Foppens, 1662, in-12, mar. bleu, doré en tête, non rog. (Thompson.)

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Elégant exemplaire d'un livre curieux et recherché (20 grav. dans le texte).

51. LAURENBERGII Petri Rostochiensis. Pasicompse nova, id est accurata et curiosa delineatio pulchri

tudinis, qua tanquam in speculo ostenduntur notæ et characteres, exactam pulchritudinem et formæ elegantiam, cujusq; membri in humano corpore, comitantes. Hallervord, Lipsia, 1672, in-8, v. br. fil.

Peu connu.

52. ANDRÉ le Père. Essai sur le Beau, nouvelle édit., augmentée de six discours sur le modus, le decorum, les grâces, l'amour du beau, l'amour désintéressé. Paris, Ganeau, 1770.

Cette édition est la meilleure et la plus complète. La première parut sans nom d'auteur. Paris, 1741, in-12. Une seconde édition, Amsterdam, Schneider, 1758, in-12, était accompagnée d'un discours préliminaire, par Formey. L'édition que possédait Cicognara est celle publiée (par l'abbé Guyot). Paris, 1763.

53. DE CROUSAZ. Traité du Beau, où l'on montre en quoi consiste ce que l'on nomme ainsi, par des exemples tirés de la plupart des arts et des sciences, nouv. édit. Amsterdam, 1724, 2 vol. in-12, demirel. mar. noir.

54. BURKE Edmund. Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du Sublime et du Beau, par Edmund Burke, trad. de l'angl. sur la 7o édit., avec un Précis de la vie de l'auteur par Lagentie de Lavaïsse. Paris, Pichon, 1803, in-8, dem.-rel. mar. rouge.

Avec un portrait de Burke, gravé par Mariage. Une première traduction française (par Desfrançois) a paru à Paris, 1765, 2 tom. en 1 vol. in-12.

55. (BATTEUX). Les Beaux Arts réduits à un même principe. Paris, Durand, 1746, in-12, dem.-rel. mar. fauve.

Exemplaire tiré format gr. in-8, papier de Hollande. Frontispice et vignette gravés par Delafosse, d'après Eisen.

56. BARTHEZ. Théorie du Beau dans la nature et les

arts, ouvrage posthume de Barthez. Paris, 1807, in-8, dem.-rel. mar. violet.

Le chapitre qui traite du beau dans les arts imitatifs ou dans la peinture et la sculpture, est en quelque sorte une réfutation des théories de Batteux

L'auteur distingue des beautés idéales dans les arts imitatifs et qui sont entièrement différentes de l'idéal par lequel a commencé l'art statuaire. Il cherche à définir les beautés idéales du dessin, du coloris, du clair-obscur et de l'expression, et sa pensée, toujours claire, souvent ingénieuse, est rendue simplement et nettement. 57. CORDIER DE LAUNAY. Théorie circonsphérique des deux genres de Beau, avec une application à toutes les mythologies et aux cinq beaux-arts. Paris, 1812, in-8, dem.-rel. mar. violet.

L'auteur développe une théorie du beau et s'efforce de prouver qu'au lieu d'un seul beau, d'un beau unique dans les arts, il y a deux beaux d'un rang égal, existant partout, mais y régnant inégalement; de manière qu'ici c'est l'un, que là, c'est l'autre qui domine.

Le dernier chapitre n'est pas le moins curieux, il traite de la pâleur et de l'imperfection des beaux arts, sur les limbes de la zone d'imitation et des deux zones composites L'auteur termine en disant: Voilà des œufs de ma pensée. Comme l'autruche, je les dépose dans le sable et je les abandonne à la fortune. Tout ce pathos en cinq cents pages est dédié à l'empereur de Russie. 58. KANT Emmanuel. Considérations sur le sentiment du Beau et du Sublime, traduit de l'allemand par Hercule Peyer Imhoff. Paris, 1796, in-8, dem.-rel.

Première traduction française, peu élégante, mais fidèle. 59. KÉRATRY. Examen philosophique des Considérations sur le sentiment du Sublime et du Beau, dans le rapport des caractères, des tempéraments, des sexes, des climats et des religions, pour faire suite à l'ouvrage du Beau dans les arts d'imitation. Paris, Bossange, 1823, in-8, dem.-rel. mar. brun, doré en tête, non rog.

M. Kératry n'a rien négligé pour arriver à la meilleure traduction possible du philosophe allemand. Cette traduction est placée à la fin du volume.

60. KÉRATRY. Du Beau dans les arts d'imitation. Paris, Audot, 1822, 2 vol. in-12, brochés. (2 pl.) 61. LESSING. Du Laocoon ou des limites respectives de la poésie et de la peinture, trad. de l'allemand de G. L. Lessing par Charles Vanderbourg. Paris, Renouard, an x, 1802, in-8, cart. n. rog.

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Avec un frontispice gravé par Saint-Aubin représentant le groupe de Laocoon.

62. SOBRY. Poétique des arts, ou Cours de peinture et de littérature comparées. Paris, 1810, in-8, dem.-rel. mar. v.

Exemplaire avec notes et corrections de l'auteur.

On s'étonnera de voir ainsi réunies d'excellentes idées, des appréciations judicieuses et les plus singulières comparaisons. Sobry défend Poussin contre de Piles, et rectifie avec patience la balance des peintres. Il compare longuement Michel-Ange à Corneille, Raphaël à Racine, Léonard de Vinci à Boileau, Lesueur à Molière, Corrège à La Fontaine, Dominiquin à Pascal, Poussin à Bossuet.

Puis Titien et l'Arioste, Paul Véronèse et Dante, Claude Lorrain et Fénelon et tant d'autres; enfin, Rubens et Voltaire, Vandyck et Théophraste, Rigaud et La Bruyère. Quant aux maîtres des petites écoles, ainsi que l'auteur les nomme, ils sont comparés aux poëtes de société. Or, les maîtres des petites écoles ne sont rien moins qu'Ostade, Metzu, Paul Potter, Watteau; quant aux poëtes de société, c'est Hamilton, Chaulieu, Bachaumont, Deshoulières. Viennent ensuite les sculpteurs et les architectes. Tout cela est d'un style assez médiocre, et couronné par une invocation au génie qui effaçait alors Charlemagne et Louis XIV.

Ce livre devient rare. Pourquoi ?

93. Leuliette J.-J. Essai sur les causes de la supériorité des Grecs dans les arts d'imagination. Question proposée par l'Académie de Lyon. Paris, Treuttel et urtz, 1805, in-8, dem. rel. mar. n. (93 p.)

64. DE MARCENAY. Essai sur la Beauté. Paris, d'Houry, 1770, in-8, cart. n. rog. (32 p. et privilége.)

Pièce rare de Marcenay du Ghuy, graveur et amateur dont les estampes sont très-recherchées.

65. PRICE UVEDALE. - A dialogue on the distinct

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