ORDRE DES VACATIONS 1ro vacation Lundi, 14 décembre. Nos 1 à 195, 1559, 1562, 1580 à 1582. 2e vacation: Mardi, 15 décembre. Nos 196 à 389, 1556, 1575, 1579, 1589. 3o vacation: Mercredi, 16 décembre. Nos 390 à 5€6, 1555, 1557, 1558, 1560, 1561, 1563, 1564, 1571, 1572, 1576, 1584, 1585, 1588, 1590, 1591. 4o vacation: Jeudi, 17 décembre. Nos 567 à 750, 1565 à 1570 et 1587 5e vacation: Vendredi, 18 décembre. Nos 751 à 940, 1573 et 1586. Ce vacation: Samedi, 19 décembre. Nos 941 à 1135, et 1592. Te vacation Lundi, 21 décembre. Nos 1136 à 1324, 1574, 1577, 1578, 1583. 8e vacation: Mardi, 22 décembre. Nos 1325 à 1519. 9e vacation: Mercredi, 23 décembre. Nos 1520 à 1554, 1593 et 1594 et Livres en lots. CONDITIONS DE LA VENTE La vente se fait au comptant. Les acquéreurs paieront cinq centimes par franc, en sus des enchères, applicables aux frais. Les réclamations devront être faites dans les vingt-quatre heures de l'adjudication. Passé ce délai, une fois sortis de la salle de vente, les ouvrages adjugés ne seront repris pour au cune cause. Il y aura, chaque jour de vente, de deux à quatre heures, exposition des livres composant la vacation du soir. M. Picard, chargé de la vente, remplira les commissions des personnes qui ne pourraient y assister. ANGERS, IMPRIMERIE BURDIN ET Cic, RUE GARNIER, 4. DES LIVRES COMPOSANT LA BIBLIOTHÈQUE DE FEU M. LÉON RENIER Membre de l'Institut Professeur au Collège de France Conservateur-administrateur de la Bibliothèque de l'Université DONT LA VENTE AURA LIEU Le Lundi 14 Décembre et les jours suivants A HUIT HEURES TRÈS PRÉCISES DU SOIR RUE DES BONS-ENFANTS, 28 (MAISON SILVESTRE), SALLE N° 2 Par le Ministère de Me GUIDOU, Commissaire - Priseur Libraire des Archives nationales et de la Société de l'École des Chartes 82, RUE BONAPARTE, 82 1885 7997 R417 Charles-Alphonse-Léon RENIER, né à Charleville (Ardennes), le 2 mai 1809, est mort à Paris le 11 juin 1885. Après avoir terminé ses études au collège de Reims, il allait être admis à l'école normale pour la section des sciences, quand la Révolution de 1830 éclata; le nouveau ministre dressa une autre liste sur laquelle Léon Renier ne figurait pas. C'est probablement alors qu'il remplit les fonctions de prote dans une imprimerie; il acquit là des connaissances techniques qui lui rendirent bien des services plus tard, notamment pour la publication de ses Inscriptions de l'Algérie. En 1832, il devint principal du petit collège communal de Nesle (Somme), mais, avec sa générosité naturelle, il pouvait à peine équilibrer son budget au bout de chaque année et, en 1838, il se décida à venir à Paris où il eut à lutter contre les difficultés de l'existence. Il chercha d'abord à donner des leçons; ayant été mis en rapport avec Yanoski, au moment où ce professeur préparait, avec M. Wallon, un mémoire pour un prix proposé par l'Institut, sur la question de l'esclavage, il l'aida à transcrire ses notes et à déposer son manuscrit à l'époque fixée; c'est alors que Yanoski l'attacha à la rédaction du Journal général de l'Instruction publique. Peu après Philippe Le Bas, ayant remarqué ce travailleur studieux, le prit pour secrétaire et le fit collaborer à la rédaction (de 1840 à 1845) du Dictionnaire encyclopédique de la France (12 vol. in-80), et, pendant une mission qu'il accom |