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Ce traité contient 1) l'extraction du salpêtre, son rafinage; 2) la fabrication du salin, sa calcination; 3) la fabrication du charbon par divers procédés ; 4) la préparation du soufre par les ancieus et Douveau mode de rafinage; 5) la fabrication de la poudre par six procédés différens ; 6) les améliorations à faire dans cette fabrication en France; 7) les compositions de poudre avec différens sels détonnans; 8)les divers moyens d'éprou ver et d'analyser la poudre; 9) la description des atteliers, machines et ustenciles employés à ces différens genres de

travaux.

Le développement clair et méthodique de ces divers procédés, est précédé d'un

exposé historique sur l'établissement du service des poudres et salpêtres en France, et accompagné d'un recueil de quarante planches au trait qui facilitent singulièrement l'intelligence des diff4rentes fabrications décrites dans l'ouvrage.

Travaux des ponts et chaussées,

ou Tableau des constructions neuves faites sous le règne de Na-, poléon Ier., en routes, ponts, canaux et des travaux entrepris pour la navigation fluviale, les dessèchemens, les ports de commerce, etc., par M. Courtin, secrétaire général de la direction des ponts et chaussées. Un vol. in-8°. Gæury, 5 fr.-6 fr. 25 c.

Nous reviendrons sur cet ouvrage.

Art du savonnier, ou Manière de faire les différentes espèces de savon, par M. Duhamel Dumonceau. Nouvelle édition augmentée de tout ce qui a été écrit de mienx sur cette matière en Allemagne, en Angleterre, en Suisse et en Italie, par M. J. B. Bertrand, extrait de la description des arts et métiers, approuvée par MM. de la ci-devant académie des sciences de Paris, orné de planches. Un vol, in-4°. Moronval. 4 fr. 50 c.

ART MILITAIRE,

Elémens de fortification à l'nsage des officiers des états-majors des armées, et mis à portée des jeunes élèves de l'école militaire › par M. Noizot Saint Paul, colonel an corps impérial du génie, directenr des fortifications, etc. Un volume in-8°. Denx sections avec 71 planches. Barrois aîné.

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TROISIÈME CLASSE.

GÉOGRAPHIE.

Geographie moderne, contenant tout ce qu'il est possible de connaître des quatre parties du monde, pour la curiosité et l'utilité, le commerce, l'industrie et les productious de chaque pays, les abondantes mines d'or et d'argent du Pérou, celles de diamant du Brésil, et les distances des chefs-lieux des préfectures et des principales villes du monde, à Paris, par Arnaud, sténographe. Un vol. in 12. Chez l'auteur, rue des Deux-Ecus, hôtel de Rouen, et chez Moronval.

Nouvelle Géographie élémentaire, divisée par leçons, etc. Cinquième édition, par C. C. Letellier. Un vol, in-12. Leprieur. 3 fr.

Abrégé de la Géographie, dédié à mademoiselle Crozat. Sixième édition. Un vol, in-12. Leclerc. I fr. 40 c.

Recherches de quelques points de la géographie de l'Egypte, pour servir de supplément aux mémoires historiques et géographiques de l'Egypte, et sur quelques contrées voisines, par E. Quatremère. Broch. in-8°. Schoell.

STATISTIQUE.

la Nouvelle-Espagne, par Alexandre de Humboldt. 5 vol. in-8°. enrichi de nombreux tableaux et d'une grande carte du Mexique, et des pays limitrophes situés au nord et à l'est, dressée d'après la grande carte de la Nonvelle-Espagne, de M. de Humboldt, par G. B. Poirson. Schoell. 42 fr..

Depuis la conquête du Mexique, la jalousie du gouvernement espagnol avait écarté de cette belle colonie les étrangers; et si l'irrésistible attrait de la cucommerce y avaient fait pénétrer furtiveriosité ou le puissant appât des gains du ment quelques individus, ils avaient été si sévèrement surveillés, qu'il leur avait été impossible de recueillir sur le Mexique des renseignemens propres à nous en donner des notions satisfaisantes, lors mêine qu'ils auraient eu les lumières nécessaires pour le faire avec succès.

et

Dans le seizième siècle, plusieurs Anglais avaient abordé sur les côtés du Mexique et avaient publié des relations de leurs voyages qui ne faisaient connaître, encore que très imparfaitement quelques points de la vaste contrée du Mexique: ces relations étaient en quelque sorte enfouies dans la collection de Hackluit. Quelques écrivains espagnols réserve, des descriptions de certaines paravaient publié, mais avec beaucoup de ties de la Nouvelle-Espagne; mais ces ouvrages n'avaient pas été traduits et n'étaient un peu connus que dans la métropole.

Le hasard répandit en Europe vers le milieu du dix-septième siècle quelques fai

Essai politique sur le royaume de bles lumières sur le Mexique. Thomas

Gage

Gage d'une famille catholiqué en Angleterre, passa en Espagne pour y faire ses études. Il y entra dans l'ordre de SaintDominique et fut envoyé en mission aux Philippines. Dans la relâche au Mexique, il prit un tel goût pour ce pays et se fit une idée si désavantageuse des Philip pines, qu'il se fixa quelque temps dans la Nouvelle-Espague, y remplit les fonctions curiales dans les campagnes et ne les quitta que pour répasser en Augleterre, où il publia sa relation que Colbert fit traduire en français. Cet ouvrage répandit sur le Mexique quelques lumières mais extrêmement imparfaites, telles qu'on pouvait les attendre d'un missionnaire peu instruit dans la vaste science de l'économie politique.

I paroit que dès 1746 le gouvernement Espagnol s'était un peu relâché du système qui lui faisait condamner à l'obscurité tout écrit qui aurait pu éclairer PEurope sur l'intérieur de ses colonies, puisqu'elle permit à cette époque la publication de l'ouvrage en Espagnol ayant pour titre Theatre de l'Amérique, ou description générale des provinces de la Nouvelle Espagne et de ses productions par D. Joseph Antoine de Villa Senor y Sanchez. Mais dans cet ouvrage, quoique très volumineux, le voile n'était qu'à demi levé ; il fallait pour qu'il le fût pout-à-fait, pour qu'ou eût enfin que statistique complète et lumineuse de la Nouvelle-Espague, deux circonstances qui se sont trouvées heureusement réunies vers la fin du dix-huitième siècle. Il fallait d'abord qu'il se remontrât en Europe un homme passionné pour les grandes découvertes, et particulièrement pour celles qu'il y avait à faire en Amérique, un savant profondément versé dans la connaissance des différentes branches de l'histoire naturelle, dans les mathéma tiques transcendantes, dans la haute astronomie, dans la géographie physique et assez courageux pour surmonter tous les obstacles qu'opposeraient à l'emploi de ces vastes connaissances, les fleuves immenses, les hautés montagnes, les sables

Journal général, 1812, No. 1.

arides de l'Amérique: il fallait de plt. qu'il reçut du gouvernement espagnol des facilités, des encouragemens même pour l'acquisition des notions nombreuses et difficiles qu'exigeait la composition d'un ouvrage complet sur l'état politique de la Nouvelle-Espagne. M. Humboldt est ce savant universel dans les sciences exactes et dans les diverses branches de l'histoire naturelle que nous venons de désigner; et il a trouvé dans Charles IV, dernier roi d'Espagne, une protection libérale qui lui a ouvert les sɔurces et procurẻ les communications nécessaires pour la perfection des importans travaux auxquels M. de Humboldt s'est livré : c'est le résultat de ses travaux qu'il a publiés dans la précieuse collection de ses voyages:

L'Essai politique sur la Nouvelle-Es pagne, qui en fesait partie, se trouvant inséparable des autres, n'était accessible qu'aux souscripteurs de la totalité des voyages, M. Schoell a judicieusement voulu en faire jouir un nombre plus considérable de lecteurs en la détachant du grand ouvrage de M. Humboldt et en le publiant dans le format in-8°. tel que nous

l'avons annoncé.

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des communications entre l'océan atlantique et la me du Sud. 5) carte réduite de la route d'Acapulco à Mexico. 6) carte de la route de Mexico à Durango. 7) carte de la route de Durango à Chihuahua 8) route de Chihuahua à Santate del nuevo Mexico. 9) carte de la partie orientale de la Nouvelle-Espagne, depuis le plateau de Mexico jusqu'aux côtes de Véra-Crux; 10) carte des fausses positions. 11) plan du pont de Véra-Crux. 14) tableau physique de la pente orientale du plateau d'Anahua. 13) Tableau physique de la pente occidentale du plateau de la Nouvelle-Espagne. 14) tableau physique du plateau central de la Cordillère de la Nouvelle- Espagne. 15) profil du canal Huchuetuca. 16) vue pittoresque des volcans de Mexico, ou de la Puebla. 17) vue pittoresque du Pic d'Orisaba. 18) plan du port d'Acapulco. 19) carte des diverses routes par lesquelles les richesses métalliques refluent d'un continent dans l'autre. 29) figures représentant la surface de la Nouvelle-Espagne et de ses intendances, les progrès de l'exploitation métallique, et d'autres objets relatifs aux colonies des Européens dans les deux Indes.

Voici le plan de l'Essai politique sur la Nouvelle-Espagne; il estdivisé en six grandes sections, qui forment autant de livres.

Le premier offre des considérations générales, l'étendue et l'aspect physique de la Nouvelle Espagne; saus entrer dans aucuns détails d'histoire naturelle descriptive (détails réservés pour d'autres parties de son grand ouvrage, l'auteur examine l'influence des inégalités du sol sur le climat, l'agriculture, le commerce et la défense des côtes; le second livre traite de la population générale et de la division des cartes; le troisième présente la statistique particulière des intendances, leur population et leur aréa calculée d'après les cartes que l'auteur a dressées sur ses observations astronomiques. Dans le quatrième livre, l'auteur examine l'état de l'agriculture et des mines métalliques: dans le cinquième livre, il expose les

progrès des manufactures et du com merce. Le sixième et dernier livre con. tient des recherches sur les revenus de l'état et sur la défense militaire du pays. L'analyse de ces six livres formera la matière d'autant d'articles qui paraîtront successivement dans les cahiers subséquens ; elle n'offrira toutefois que des apperçus généraux, les bornes de ce journal ne nous permettent pas de donner les développemens lumineux dont l'auteur a enrichi ses observations et pour lesquels il faudra recourir à l'ouvrage même. Ces analyses suffiront pour inspirer le désir de connaître plus particu lièrement l'exellente statistique d'un royaume si intéressant de lui-même et qui le devient de jour en jour davantage par les évènemens importans qui s'y passent et qui fixent plus que jamais l'attention des Européens.

Moeurs, usages,

costumes des Othomans, et abrégé de leur histoire, par L. Castellan, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le onzième cahier de ce Journal 1811.)

Dans un premier article, nous allons exposer les intentions de l'auteur, dans la conception de cet ouvrage, les sources où il a puisé, les secours qu'ils s'est procurés, enfin le plan auquel il s'est assujéti. Dans un second article, nous jetterons un coup-d'œil rapide sur l'exécution de ce plan.

Article premier.

Eu s'efforçant d'éviter l'écueil le plus redoutable pour les compilateurs et les faiseurs d'abrégés, c'est-à-dire, la sécheresse et l'aridité d'une longue nomencla ture d'objets squvent disparates, l'auteur de l'ouvrage sur l'histoire politique, les mœurs, usages et costumes des Othomans, s'est proposé de ramener aux plus simples élémens ce qu'il y a de vraiment curieux dans une matière d'une si grande étendue

et ce qu'il est peut-être indispensable de savoir d'un pays sur lequel on a débité tant de fables. Pour éviter l'incohérence de tant de résultats ainsi accumulés, l'auteur a imaginé de grandes divisions, et n'y a fait entrer tous ces objets divers, qu'en les liant par des analogies et des rapports plus ou moins directs, et en ne dépouillant les faits historiques que de ces détails minutieux qui en ralentissent la marche.

Les gravures qui accompagnent l'ou vrage, ont permis à M. Castellan de racourcir les descriptions dont elles deviennent alors le supplément. Ce qui n'est point écrit est dessiné, et le texte indi que ce que le dessin ne pouvait rendre. Il aurait pu, à cet égard, se borner à copier l'ouvrage intitulé, Costume of Turkey, London, 1802, in-4o. : cet ouvrage consiste en planches représentant les principaux costumes du Levant, avec quelques lignes d'explication; mais le défaut d'ordre dans la série des planches où le porte-faix se trouve à côté de la Sultane, les fautes même du texte, ont fait sentir à M. Castellan la nécessité d'une marche plus méthodique: ne voulant pas d'ailleurs, faire un texte pour les gravures, mais bien un discours où elles puissent trouver naturellement leur place, il lui a fallu en rejetter plusieurs et les remplacer par d'autres plus importantes. Il a heureusement trouvé dans les dépôts publics et particuliers des dessins originaux et inédits qui lui ont été d'un grand secours. Ses idées s'étant agrandies avec son plan dont l'objet était d'offrir un tableau raccourci mais fidele, de l'empire Othoman, le secours d'un orientaliste lui a paru nécessaire pour éviter les erreurs où l'aurait jeté l'analyse des récits souvent contradictoires des voyageurs européens. C'est à là condescendance, aux lumières, aux conseils, aux manuscrits même de M. Langlės, que le public sera redevable d'une foule de détails de moeurs, de faits historiques, de notes de toute espèce qui enrichissent et éclaircissent le travail que M. Castellan

offre au public et qui, dit-il, avec une singulière modestie, en font tout le prix.

a consulté d'ailleurs plusieurs personnes qui avaient habité Constantinople: il a mis à contribution des traductions manuscrites et imprimées d'ouvrages orientaux, que le même M. Langlès a bien voulu lui communiquer: la partie des arts et métiers, par exemple, est presque entièrement traduite d'un écrit turc. Un ouvrage inédit de M. Petis de la Croix, et les relations de quelques voyageurs modernes et dignes de foi lui ont fourni les notions relatives au sérail et au harem du Sultan. Il a puisé des détails neufs et intéressans sur l'ore. ganisation des troupes de terres et de mers dans les canons de Soliman et dans le tableau des nouveaux réglemens de l'empire Othoman composé par Mahmouth Reis-Effendy. Il ajoute qu'il a vu lui-même la Turquie, et que le plaisir d'en parler et de consigner ses propres observations, s'est peut-être à son insu mêlé à un plus noble motif.

Un abrégé de l'histoire Othomane était dans le plan de M. Castellan, une partie fort essentille celui qu'il a donné est extrait des meilleurs ouvrages Européens sur cette matière conférée avec les livres historiques des Orientaux : cet abrégé forme la matière des deux premier vo

lumes. Dans le troisième, il donne une idée de la cour Otromane, c'est-à-dire de tout ce que renferme l'enceinte du sérail. Le quatrième volume est consacré au gouvernement proprement dit, à la désignation des grandes charges de l'empire, à l'administration de la justice dans le divan, des finançes, de la guerre etc..... L'organisation judiciaire, les pratiques de la religion, ses ministres composent le cinquième volume: on a rejeté dans le sixième, les costumes, les arts ct

métiers etc..

CHRONOLOGIE. HISTOIRE.

Ephémérides politiques, littérai res et religieuses, portant pour

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