tifier les erreurs de manipulation qu'ils rencontreront. Sans doute on me fera le reproche qu'on a fait au célèbre Baunié, celui de donner le moyen de << tromper; mais je ferai la même observation que lui si j'apprends à falsifier, je donne les moyens de reconnaître les fraudes, et ces moyens sont la plupart très-simples. »

MATHÉMATIQUES.

lémens de géométrie, comprenant les deux trigonométries, une introduction à la géométrie descriptive, les élémens de la polygonométrie, et quelques notions sur le levé des plans, par J. G. Garnier, ancien professeur de l'Ecole polytechnique. Un volume in-8°. Bechet.

Ces élémens complètent la partie élémentaire du cours de mathématique de l'auteur, et se distinguent, comme ses autres ouvrages, par une grande concision, et tous à la fois par une extrême clarté.

Elémens de géométrie, par Em. Develey, professeur de mathéma tique à Lausanne. Un vol. in-8. Mad, veuve Courcier. 6 fr.

Résolution générale des équations de tous les degrés, par Hoëné Wransky. Broch. in-4. Klostermann fils. 1 fr. 50 c.

La levée des plans et l'arpentage rendus facile, précédés de notions élémentaires de trigonometrie rectiligne; à l'usage des employés au cadastre de la France, par A. L. M. Soulas, employé au cadastre. Un vol. in-8°. Madame veuve Courcier, 2 fr. 50 c.

Manuel de trigonométrie prati

que, par M. l'abbé Delagrive, revn et augmenté de tableaux de logarithmes, à l'usage des ingénieurs, et principalement de ceux qui s'occupent de l'arpentage et du cadastre, par L. M. Reymond. Un vol. in-8°. Même adresse. 7 fr.. -8 fr. 50 c.

Essai sur la théorie des nombres, par A. M. Legendre, 2o. édition. Un vol. in 8°. Même adresse: 18 fr. 20 fr.

ASTRONOMIE.

Courte introduction à la connaissance des corps célestes et du · système du monde, on Contemplateur de la nature et de ses phénomènes : traduction posthume du hollandais de J. P. Jungst, par O. Byrde, avec plusieurs notes, 2o. édition. Broch in-8°. Zutphen Thiemé.

Preuves de la durée du monde encore pendant 20,000 ans : de l'impossibilité qu'une comète nous fasse aucun mal et qu'elle se précipite sur la terre, par M. de Wandelaincourt, Broch. in-24.

POIDS ET MESURES.

L'usage du kilogramme rendu fa.. milier aux fabricans, teinturiers, ouvriers en soie, ainsi qu'aux marchands en gros et détaillans. en tout genre: divisé en deux parties: la première, pour le poids de soie de quinze onces de marc; la second, pour le poids de Lyon dit le poids de ville, par J. Nettemont. Un vol. in-8°. Lyon, Boursy. 3 fr.

SECONDE

ECONOMIE RURALE ET DOMESTIQUE.

De l'aménagement et de l'exploi tation des forêts appartenant aux particuliers, par M. Noirot, inspecteur-vérificateur près de la conservation forestière de Dijon. in-12. Arthus Bertrand. 1 fr. 75 c.

Manuel sur un procédé d'amélioration (le pacage des vaches) inusité dans le département du Calvados, par M. Vernier l'aîné. Broch. in-8°. Rouen, Périeux,

Agrostographie des départemens du nord de la France, ou Analyse et description de toutes les graminées qui croissent naturellement, ou que l'on cultive généralement dans ces départemens, par J. B. H. Desmazières. Un vol. in-8°. Lille, Vanakere. Paris et Strasbourg, Treultel et Würtz. 3 fr. -3 fr.

CLASS E.

ARTS MÉCANIQUES ET INDUSTRIELS.

Travaux des ponts et chaussées depuis 1800, ou Tableau des cons-tructions neuves faites sous le règne de Napoléon Ier, en routes 2 ponts, canaux, et des travaux entrepris pour la navigation fluviale, les desséchemens, les ports de commerce, etc., par M. Courtin, secrétaire général de la Direction des ponts et chaussées. Un vol. in-8°. Goeury. 5 fr. 6 fr. 25 c.

Article cinquième et dernier.

Ce dernier article embrasse les Polders et les ports de commerce.

On a conservé le nom de Polders qui, dans l'ancienne Flandre et dans le Bra

band hollandais, servait à désigner les terrains défendus par des digues opposées aux inondations de la mer et des fleuves. Ces terrains sont plus bas que les hautes marées. Sur les bords des fleuves, les travaux servent à garantir de l'inondation les terrains en culture. A l'embouchure des fleuves, et au bord de la mer, outre les travaux défensifs, on en fait pour reculer les limites de la mer. Les terrains qui sont l'objet de cette conquête s'appellent schorres : ce sont des alluvions qui se forment en avant des polders ces polders se divisent en plusieurs voisins de la mer et les plus exposés aux lignės; ceux de la première sont les plus inondations. Souvent ces polders de première ligne ont été établis sans précaution et avant la maturité des schorres;

cette précipitation a été une des causes d'opposition formée par les arrière-polders au concours qu'on exigeait d'eux pour la réparation des polders de première ligne qu'on appelait calcuiteux. Chaque polder en général est la propriété de plusieurs individus. A la suite de cet exposé, M. Courtin trace la législation des polders, dans les provinces belgiques soumises à la domination autrichienne, et dans la partie de ces provinces appartenant à la Hollande, et il observe que les dangers étant moins grands et les événemens malheureux moins fréquens dans certaines provinces que dans d'autres, il en est résulté une différence nécessaire dans la législation de ces contrées relativement aux polders et aux schorres. Il ajoute, qu'à l'époque de la conquête de ces provinces par la France les digues (c'est la dénomination sous laquelle les polders et les schorres sont nommés en France) étaient en assez bon état, mais que néanmoins à l'embouchure de l'Escaut il y avait des parties où les schorres commençaient à épiouver des affouillemens. Les polders de première ligne se dégradaient en plusieurs points, parce que les arrière-polders n'avaient pas voulu contribuer à leur défense. Plusieurs circonstances les avaient peutêtre mis dans l'impossibilité de fournir leur contingent.

vement la législation des polders dans les anciennes provinces belgiques. M. Courtin observe que ces dispositions ne concernent point les départemens de l'ancienne Hollande : il n'y a que celles qui portent que les schorres sont domaines publics qui leur sont applicables. La loi hollandaise du 30 janvier 1810, qui fixe le mode d'entretien des digues avait été maintenue provisoirement par un décret impérial du 14 novembre 1810: elle vient de l'être définitivement. L'administration des digues a été confiée aux colléges qui en étaient chargés, sauf quelques modifications relatives à la division en arrondissemens.

9

Les ports de commerce ont été l'un des principaux objets de la surveillance et de la munificence du gouvernement depuis 1800. M. Courtin donne un état des ports de ce genre auxquels on a fait les travaux les plus importans, soit en réparations, soit en constructions neuves: ceux dont il ne parle pas, n'ont point été négligés. Si l'on y a fait peu d'ouvrages, c'est que leur situation et leur état n'en exigeaient pas de considérables ou de très-urgens. Les bornes de ce Journal ne nous permettent pas de suivre M. Courtin dans l'exposé lumineux qu'il a fait des travaux immenses commencés ou terminés dans les différens ports de commerce. Les plus importans et les plus couteux sont ceux qui ont été exécutés et qui se poursuivent toujours dans le port d'Anvers, devenu un port de mariet qui, à ce titre, ne ressortit plus de l'administration des ponts et chaussées.

ne,

Dans le même ordre d'importance et de dépenses très-considérables viennent immédiatement les ports de Cherbourg, de Dieppe, de Honfleurs, du Havre, de Halighen, de la Rochelle, de Marseille, Dunkerque, d'Ostende, des Sables, de de Bayonne, de Bouc.

Des travaux d'une moindre importance; et qui n'ont pas exigé des dépenses aussi considérables ont été entrepris ou terminés dans les ports suivans:

Pouts

Ponts de Caen, d'Isigny, de Portrieux, de l'Orient, du Palais à Belle-Isle en mer, de Pimboeuf, de Noirmoutier, d'Aadge, de Cette, d'Aigues-Morte. M. Courtin n'a point fait entrer dans le tableau des ports de commerce ceux des villes de Rouen, de Nantes et de Bordeaux, qui n'étant point sur le bord de la mer, n'ont point eu à recevoir des travaux de la même espèce. L'Empereur a donné à ces trois villes des marques particulières de sa bienveillance, soit pour des travaux d'embellissemens, soit pour les constructions de routes qui y aboutissent, ou pour les réparations et les augmentations de leurs quais. On a vu que deux ponts avaient été commencés, l'un à Bordeaux, l'autre à Rouen, et que la ville de Nantes voyait s'ouvrir dans son sein ce grand canal long-temps sollicité les états de Bretagne. par

Tous les ports Its des départemens audelà des Alpes ont été aussi l'objet de la sollicitude de l'Empereur; mais comme la plupart ne font partie de l'Empire français que depuis peu d'années, on a été obligé, avant que d'entreprendre des

travaux, de faire examiner leur état, afin de pourvoir à leurs besoins, et de se livrer aux dépenses nécessaires à leur établissement. On a déjà fait dans ceux de Nice, de Lorenzo, de Savonne, de Gênes, de Camogli, de Leria et de Livourne, des dépenses considérables pour les curer. Des projets d'amélioration sont arrêtés pour un plan d'alignement, de distribution des quais dans la ville de Nice: il est question aussi du prolongement du mole à Gênes dont la dépense pourra s'élever à deux millions. Les marchés pour les travaux de ces ports sont passés.

Abécédaire instructif des arts et méliers: ouvrage dans lequel on peut s'instruire des arts les plus utiles de la société. Bioch. in-12. Lyon, Maillet. 75 c.

Annales des arts et manufacJournal général, 1812, No. 6.

Fiel de

Diverses espèces de vernis, par M. Imison.-Esprit-de-vin rectifié avec économie de combustible. Parti à tirer des avivures et des regratures de glaces, Aualyse des crayons lithographiques, par M. Laugier. Sur la précipitation de l'argent, par M. Gay-Lussac. Manière de diriger en espalier les arbres, et surtout les pêchers, par M. Sieule.

Ce cahier contient trois planches : 1o. appareil pour la purification du plomb; 2o. drague pour sauver les noyés; 3°. table hydro-pneumatique pour transva¬ ser les gaz.