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DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

PREMIER CAHIER, 1812.

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Les doubles prix, sépares par un tiret cottés aux articles annonces dans ce journal, designent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France, Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ulterieurs, en raison de la distance des lieux.

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bornes de ce journal ne nous permettent pas de donner.

M. Delamétherie trace ensuite l'histoire rapide de la science minéralogique. Il remonte à Théophraste chez les Grecs, à Pline le naturaliste chez les Romains, descend aux Arabes des lumières desquels Avicenays, Decardonne, Albertle-Grand profitèrent pour faire connaître, avec plusieurs autres sciences, la minéralogie. Dans cette partie du monde où elle a fait de si rapides progrès, il la prend à son berceau chez l'étounant Bernard de Palissy, et la conduit successivement depuis Agricola, Paracelse Juncker, Baker. Stahl, Margraf, Henkel, Juste, Lehman jusqu'à l'époque où la chimie éclairant la minéralogie, Berg

man,

Scheele, Galm, Helm, lui ont fait prendre un nonvel essor, et ont préparé les observations précieuses des Saussure, des Lamanon, des Mongé, des Prony, des Dolomieu, des Patrin, des Humboldt, etc.

La première leçon développe d'abord les nombreux avantages qu'on retire de la minéralogie 1o. Elle apprend à l'a griculteur à connaître les terres diverses dont il peut avoir besoin, et lui indique les moyens de les employer suivant leurs diverses natures. 20. La minéralogie éclaire plusieurs arts qui emploient les ferres. 3. Elle donne sur les pierres des connaissauces qui ne sont pas moins précieuses à d'autres arts. 40. Les substauces métalliques qui sont d'une utilité si majeure sont particulièrement du ressort du minéralogiste. 5°. Le soufre quoique d'une utilité moins urgente, est néanmoins indispensable dans plusieurs arts: c'est la minéralogie qui en a fait connaître la nature, les propriétés et l'emploi. 6. Les substances salines d'une utilité si étendue pour les besoins de l'homme civilisé, appartiennent spécialement à la minéralogie. 7°. Les eaux minérales dont l'art de guérir fait un si grand usage sont aussi du ressort de la minéralogie. 8°. Les bitumes, s'ils ne sont pas toujours d'une nécessité première, sont au moins d'une grande utilité (*) chez les nations très-populeuses; et c'est la minéralogie qui les fait le plus souvent découvrir. 9". C'est à la minéralogie qu'on doit l'avantage d'avoir reconnu, en grande partie les causes des éruptions des volcans et des trembleLa seconde leçon traite des caractères mens de terre, et d'avoir dissipé à cet physiques des minéraux, de leur pesan、 égard tant de préjugés funestes à la tran- teur, de leur dureté, de leur électricité, quillité publique. 10° C'est la connaisde leur fusibilité, du verre qu'ils donsance des minéraux qui pourra complément, du magnétisme qu'ils renferment, ter les lumières déjà acquises sur la nature de ces substances pierreuses qui tombent du haut de l'atmosphère. ·4 1o. L'étude des minéraux se lie aux plus grands phénomènes de la nature, nous éclairant sur la structure de notre globe, et par analogie, sur la structure même des autres globes. L'introduction renferme sur l'énumération de ces divers avantages des développemens que les

en

(*) On peut en juger par les bouilles qui suppléent le bois de chauffage, en Angleterre, en Hollande, en Flandres, et dans certaines parties même de l'Allemagne et de la France.

M. Delamétherie trace ensuite les caractères généraux de la minéralogie, puis les caractères extérieurs des minéraux, tels que la couleur, l'éclat, la transparence, la réfraction, le toucher, saveur, l'odeur, le rappement à la langue.

le son

la

de la phosphorescence qu'lls offrent, de la flexibilité et de l'élasticité qui leur sont propres, de la tachure qu'ils forment sur les corps qu'ils touchent, des raclures ou de la poussière que donnent certains minéraux, de la ténacité qu'ils ont tous en général, de leur ductilité enfin des caractères qu'offrent leurs cas

sares.

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La troisième leçons est consacrée aux caractères formés par la figure des minéraux, ou à la cristallographie. Il y considère la molécule des minéraux et sa

figure, la force d'affinité des molécules Constituantes des cristanx, la fluidité aériforme, la fluidité ignée, la fluidité aqueuse, ou l'eau de cristallisation: agite la question de savoir si la figure des molécules composant les végétaux est constante, Enfin il expose les incertitudes qui règnent encore sur la figure primitive des molécules.

La quatrième leçon a pour objet les diverses positions des molécules des minéraux. Il fait observer l'accroissement d'un cristal sur les faces d'un noyau, l'accroissement de ce cristal sur les angles de son noyau, ses accroissemens intermédiaires. Il fait remarquer aussi que les mêmes principes composant des substances cristallines peuvent donner des molécules intégrantes diverses et de formes différentes. Il assigne les formes principales qu'affectent les substances minérales. Enfin il dirige l'attention sur P'un des phénomènes les plus singuliers de la cristallisation; c'est la réunion de deux ou de plusieurs cristaux engagés les uns dans les autres.

La cinquième leçon détermine d'abord les caractères chimiques des minéraux, leur solubilité dans les acides, dans les alkalis, dans l'eau. M. Delamétherie donne ensuite l'analyse des minéraux et leur nomenclature.

La sixième leçon offre le tableau des diverses espèces minérales et des espèces dans les pierres aggrégées : on y fait sucéder l'exposé des méthodes minérales et la classification des minéraux.

Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris, avec une carte géognostique et dés coupes de terrain, par G. Cuvier, etc. et A. Brongniard, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le onzième cahier 1811.)

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La contrée dans laquelle est située la capitale de l'empire français est peul

être, disent les auteurs de cet excellent ouvrage, l'une des plus remarquables qui aient encore été observées, tant par la succession des divers terrains qui les composent, que par les restes d'organis sations anciennes qu'elle possède. Des milliers de coquillages marins avec les-, quels alternent réguliérement des coquillages d'eau douce, en font la masse principale; des ossemens d'animaux terrestres entièrement inconnus, même par, leurs genres, en remplissent certaines parties; d'autres ossemens d'espèces considérables par leur grandeur, et dont nous ne trouvons quelques congénères que dans les couches superficielles; uncaractère très-marqué d'une grande irsud est empreint ruption venue du dans les formes des caps et les directions des collines principales; en un mot, il n'est point de canton plus capable de nous instruire sur les dernières révolu

tions qui ont terminé la formation de

nos continens.

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minéralogique sur le département de Paris, par M. Gillet de Laumont, les grandes et belles recherches sur les coquilles fossiles de ses environs par M. Lamarck, et la description géologique de la même contrée par M. Coupé ont été consultés par eux avec fruit, et les ont dirigés plusieurs fois dans leurs voyages: ils pensent cependant, ajoutent ils, avec la modestie propre aux véritables savans, que leur ouvrage ne sera point lu sans intérêt. C'est ce même sentiment qui leur fait avouer que malgré les nombreuses et scrupuleuses observations qu'ils ont faites depuis la publication de leur premier essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris, lu à Institut en avril 1810, il reste encore beaucoup à faire pour completer un travail tel que celui qu'ils ont entrepris : en voici le rapide aperçu.

Il est divisé en trois chapitres. Le premier présente l'énumération et les caractères des diverses sortes de terrains qui constituent le sol des envisons de Paris ce chapitre est subdivisé en onze articles: 1) de la craie; 2) de l'argile plastique; 3) du calcaire grossier et de son grès coquillier marin; 4) du calcaire siliceux; 5 et 6) du gypse, de la première formation d'eau douce et des marnes marines; 7) du sable et des grès sans coquilles; 8) des sables et des grès marins supérieurs ; 9) de la formation des meulières sans coquilles; 10) de la seconde formation des terrains d'eau douce; 11) du limon d'atterrissement.

Le second chapitre contenant les preuves et les développemens de ce qui précède, offre la description des diverses sortes de terrains qui constituent le sol des environs de Paris on y distingue onze formations. 1) Première et deuxième formations: craie et argile plastique; 2) troisième formation: calcaire marin. - Plateau de la Ferté-sous-JouarPlateau de Meaux. Plateau de

re.

Crépy. Plateau de Senlis. . Plateau

d'entre Seine et Oise. - Plateau de marine. · Plateau d'est et d'ouest de Pa

ris. Plateau de maisons. Platean du sud de Paris, -Plateau du MontValerien. 3) Quatrième formation calcaire siliceux. 4) Cinquième et sixième formation: Gypse, première formation : d'eau douce et marnes marines.— Rive droite de la Marne et de la Seine.Montmartre. — Terrain entre Seine-etMarne. Rive gauche de la Seine. 5) Septième formation. Grés et sable saus coquille. 6) Huitième formation: Sable, grés et calcaire marins supérieurs. ;) Neuvième formation: Les meulières sans coquilles. 8) Dixième formation : Terrain d'eau douce supérieur. 7) Onzième formation: Du limon d'atterrissement.

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Le troisième chapitre comprend le nivellement et les coupes, les rapports des divers terrains entre eux et des considérations générales. Vient eusuite un tableau des hauteurs mesurées aux en

vions de Paris, et qui ont servi à dresser les divers coupes et profils de ce canton: il est suivi de l'explication des coupes et des figures qui forment deux planches. La carte géognostique est d'un travail achevé, tant pour sa netteté que pour sa rigoureuse exactitude.

MÉDECINE. CHIRURGIE.

HYGIENE.

Mémoire qui a remporté le prix au jugement de la Société de médecine-pratique de Montpellier, sur la question proposée en ces termes : Quel est le caractère distinctif des maladies chroniques? De quelles solutions critiques ces maladies sont elles susceptibles? Quelle est la cause générale de la lenteur ou de la difficulté de leurs terminaisons? et par quels moyens, soit diététiques, soit medicinaux, peut-on en abréger la durée ou en assurer la solution? par J. Poilroux, docteur en médecine, et membre associé ou cor

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