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DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

TROISIÈME CAHIER, 1812.

Les doubles prix, séparés par un tirety cottés aux articles annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

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Troisième espèce, du plomb oxidé jaune. Quatrième espèce, du minium natif, ou plomb oxidé rouge. quième espèce, du plomb arsénié. Sixième espèce, du plomb sulfuré. Septième espèce, de la galeine antimo niale - Huitième espèce, du plomb sulfuré bismuthique. Neuvième espèce

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du plomb hydrogéno phosphoré. Dixième espèce, du plomb sulfaté. Onzième espèce, du plomb phosphaté : phosphate de plomb verd : phosphate de plomb noirâtre phosphate de plomb rougeâtre mine de plomb jaune de Wanlock-Head. Douzième espèce, du plomb arsénicé de Proust Treizième espèce, plomb phosphaté et arsćniaté. Quatorzième espèce, du plomb carbonaté. Quinzième espèce, du plomb molybdaté.. Seizième espèce, du plomb chromaté, ou plomb rouge.Dix-septième espèce, du plomb muriaté: mine de plomb sableux : observations sur le plomb et ses mines: du saturnite.

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La quatorzième leçon est encore consacrée au fer.-Douzième espèce, des hydrates ferrugineux,ou fer oxidé au maximum, hydraté. Treizième espèce, de l'hermatite. Quatorzième espèce, fer argileux. Quinzième espèce, de la terre J'ombre. - Seizième espèce, des ocres ou mines de fer oxidé au maximum et mélangées avec des terres. Dix-septième espèce, du fer limoneux hydraté. Dix-huitième espèce, fer oxidé et manganèse oxidé. Dix-neuvième espèce, de la yanite. Vingtième espèce, fer oxidé et zinc oxidé. — Vingt-unième espèce, du fer et titane oxidés. -Vingtdeuxième espèce, de la pyrite, ou du fer oxidé. Vingt-troisième espèce, de la pyrite magnétique. Vingt-quatrième espèce, du fer arsénical, ou du fer sulfaré avec l'arsénic. Vingt-cinquième espèce, du fer sulfaté. Vingt-sixième espèce, du pecherz ferrugineux. -Vingtseptième espèce, du fer phosphaté au maximum. - Vingt-huitième espèce, mines de fer limoneuses phosphatées au maximum.-Vingt-neuvième espèce, du fer azuré. Trentième espèce, du fer chromaté. -Trente-unième espèce, du fer tungstaté, ou wolfram Trente- oxidés, ou mine de laiton de la loutedeuxième espèce, du fer arséniaté de nague. Cinquième espèce, du zinc chenevix du fer colombaté. Trente- bydraté. ·Sixième espèce, du zinc sultroisième espèce, des mines de fér furé. spaSeptième espèce, du zinc sulfaté. tiques, ou fer carbonaté. Trente-quatrième espèce, mine de fer sablonneux. Trente-cinquième espèce, mine de fer terreux: inine de fer figuré: observaions sur le fer et ses mines.

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La seizième leçon embrasse l'étain. Douzième genre. ·Première espèce, de l'étain natif. Seconde espèce, de l'étain oxidé au maximum : de l'étain oxidé au minimum. Troisième espèce, étain et fer oxidés. · Quatrième espèce, de l'étain sulfuré : mine d'étain sablonneux : observations sur l'étain et ses mines.

Treizième genre zinc. Première es pèce, du zinc natif. — Seconde espèce, du zinc oxidé, ou calamine octaèdre.. Troisième espèce, du zinc carbonaté. Quatrième espèce, du zinc et cuivre

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La dix-huitième leçon regarde l'arsenic et le cobalt. Seizième et dix-septième genres. Seizième genre. Première espèce, l'arsénic natif. Seconde espèce, arsénic argental. Troisième espèce, arsénic cobaltal. Quatrième espèce, de l'arsénic oxidé blanc.-Sixiè me espèce, de l'arsénic sulfuré jaune. Septième espèce, de l'arsénic sulfuré rouge. Huitième espèce, mine d'arsenic grise, ou fer et arsénic sulfatés : du Mispikel: arsénic terreux: observations sur l'arsénic et ses mines.. Dix-septième genre cobalt. Première espèce, cobalt argentifère. Seconde espèce, du cobalt gris, ou du cobalt arsénical. Troisième espèce, du cobalt oxidé noir : acide cobaltique. Quatrième espèce cobalt oxidé gris. Cinquième espèce, cobalt hydraté. Sixième espèce, cobalt carbonaté.Septième espèce, du cobalt arséniacé. - Huitième espèce, du cobalt sulfuré. Neuvième espèce, du cobalt sulfaté. ·Dixième espèce, mines de cobalt terreuses: observations sur le cobalt et ses mines: du Speiss.

du

Les leçons 19.e-25.e qu'embrasse encore le premier volume de leçons de minéralogie feront la matière d'un quatrième et dernier article.

MÉLANGES D'HISTOIRE NATURELLE, DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.

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L'auteur de cet agréable et utile ou vrage justifie et assure de plus en plus. son succès par les corrections et les augmentations qu'il y a faites dans cette troisième édition: outre qu'il en a fait disparaître un grand nombre de complimens et de vers faibles dont il a franchement déclaré lui-même que les deux premières éditions n'étaient pas exemptes, il a ajouté à celle-ci quatre lettres dont particulièrement l'une traite des lois da mouvement, et dont une autre expose le mécanisme de l'oeil et les phénomènes de la vision.

MÉDECINE. PHARMACIE. CHIRURGIE.

La Vaccine soumise aux simples lumières de la raison, ou Conférences villageoises sur la Vaccine, etc., par C. C. Marc, doc-. teur en médecine. Broch. in-1.2 Crochard. I fr. — 1 fr. 25.c.

Nouvelle Encyclopédie de méde cine et de chirurgie, par une société de médecins. Tomes IV, V et VI. 3 vol. in-8°. Allua. Il paraît quatre volumes par an : le prix est de 14 fr.

Elémens de pharmacie fondés sur les principes de la chimie moderne, par F. Carbonnel, pharma◄ cien-botaniste de la ville de Barce lonne, etc., traduits de l'original latin. Nouvelle édition augmentée.

Lettres à Sophie sur la physique, par l'auteur, revue et corrigée par

P. Poncet, médecin. Un vol. in-8°. Méquignon alné. 3 fr.

En revenant sur cet ouvrage, dans l'annonce duquel, au précédent cahier de ce Journal, il s'était glissé une erreur sur le nom du traducteur, nous allons en donner un rapide aperçu.

Ces élémens de pharmacie sont divisés en sept chapitres. Le premier présente des notions préliminaires de la pharmacie. Le second, traite de la préparation générale des médicamens. Le troisième, de la connaissance et du choix des médicamens composés: ce chapitre est divisé en trois sections dont la première embrasse les drogues simples du règne minéral; la seconde, les drogues simples, du règne végétal; la troisième, les drogues simples du règne animal, Le quatrième chapitre a pour objets la collection, l'exsiccation, la reposition et la durée des végétaux: il est divisé en trois sections relatives à ces quatre procédés. Le cinquième chapitre expose les opérations pharmaceutiques : il est divisé en quatre sections dont la première donne le tableau des opérations pharmaceutiques que l'on doit comprendre dans la classe de la division; la seconde, des opérations pharmaceutiques que l'on doit comprendre dans la classe de l'extraction; la troisième, des opérations pharmaceutiques comprises dans la classe de la mixtion; la quatrième, des opérations pharmaceutiques comprises dans la classe de la combinaison. Le sixième chapitre offre l'exposé des produits pharmaceutiques officinaux ; et le septième et dernier, celui des produits pharmaceutiques magistraux.

Il nous a paru que ces élémens, précédés d'une préface et d'une introduction où l'auteur justifie les innovations qu'il a faites dans l'exposé et les développemens des principes de la pharmacie, jetaient un jour tout nouveau sur cette science si utile dans ses fréquentes ap plications.

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En évacuant la Syrie, en rentrant en Egypte, l'armée française avait encore de grands dangers à courir, et M. Larrey

était encore loin du terme de ses tramille Ottomans avait effectué une desvaux dans ce pays. Une armée de vingt cente sur la presqu'ile d'Aboukir, on se porta contre elle à marches forcées : on choc fut terrible, la victoire fut quelques l'atteignit près d'Alexrndrie. Le premier efforts décidèrent en faveur des Franmomens incertaine; mais d'incroyables çais: elle fut complète; les troupes otto

manes furent culbutées et mises en déroute; mais on perdit dans le combat es morts on eut huit cents blessés, du plusieurs officiers distingués ; et outre nombre desquels étaient les généraux Lannes, Murat, Fugières et plusieurs chefs de brigade et de bataillon. Toutes les blessures graves furent traitées par les ambulances volantes: on fit sur-lechamp plus de quarante amputations : pas un blessé ne resta plus d'un quart'heure à être pansé.

A la suite de cette bataille, le général Bonaparte s'était embarqué pour la France et avait remis le commandement de l'armée au général Kléber qui completa les institutions établies par son prédécesseur, et perfectionna l'organiFormulaire pharmaceutique, à l'a- sation de la commission de la salubrité

publique. Le général ayant appris que la garnison française laissée à Él-Arich, éloignée de tout secours, avait été forcée de se rendre et contre la foi d'une capitulation acceptée, barbarement massacrée, médita le retour de l'armée en France, et fit négocier ce retour par le général Desaix et M. Pousielgue auprès du Grand-Visir et des commissaires des puissances coalisées; mais l'amiral anglais Keit ayant écrit au général Kléber, qu'en vertu des ordres de son gouvernement il ne pouvait laisser passer l'armée française que comme prisonnière de guerre, on se prépara de nouveau à la guerre, on atteignit les troupes ottomanes, commandées par le Grand-Visir, sur les ruines de l'ancienne ville d'Héliopolis. La bataille qui s'y livra en prit le nom. L'action fut vive, mais de courte durée. La victoire des Français fut, complète. Ce qui se sauva de l'armée turque prit la fuite avec son chef et ne s'arrêta qu'en Syrie. L'armée française n'eut que cinquante blessés qui furent pansés sur-lechamp. On poursuivit l'ennemi sans pouvoir l'atteindre. Dans cette poursuite M. Larrey ne quittait pas le quartier général. II courut le plus grand danger. Ce corps de troupes qui marchait isolé ment et n'était que de deux cents cinquante hommes d'escorte au plus fut sur pris par un corps de deux mille cavaliers ennemis. M. Larrey vit trancher la tête à son domestique à ses côtés : une vingtaine de canonniers et de hussards furent massacrés, et toute la troupe aurait été égorgée si elle n'avait pas été dégagée par une marche rapide que fit l'état major de Parmée pour venir à son secours. Une grande partie de l'armée ottomane qui suivit le Grand-Visir dans sa fuite périt de soif et de faim dans les déserts qui séparent l'Egypte et la Syrie.

L'armée française se rapprocha du Caire dont les mammelucks s'étaient emparés. Pour y rentrer il fallut d'abord faire le siége de Boulak qu'on emporta puis on livra au Caire un assaut qui fut ans succès et dans lequel, outre les

morts on eut plus de deux cents blessés dont les blessures offraient des phénomènes remarquables que M. Larrey a décrits dans son article des plaies. Le siége de la ville du Caire, qui capitula enfin après une vigoureuse résistance, donna encore beaucoup de blessés. Dans leur traitement, M. Larrey observe que la fièvre jaune se compliquait avec les plaies faites par les armes à feu : il a inséré daus ses mémoires une savante notice sur cette maladie dont il décrit les symptômes et le traitement. A celte notice, il cn a joint une autre sur l'atrophie des principaux organes de la génération; avec un mémoire sur l'hépatitis, maladie qui avait son siége dans le foie, et un autre mémoire encore sur la lèpre et l'éléphantiasis. Ses savantes observations ne le détournaient pas des autres fonctions de sa place entre lesquelles il faut remarquer l'examen qu'il fit des chirurgiens des corps d'armée à Alexandrie et à Rosette.

Dans le temps même qu'une flotte turque se montrait dans les parages d'Alexandrie, le général en chef Kléber fut assassiné par un Turc fanatique,le mème jour et à la même heure où le général Desaix, qui était repassé en France, était mortellement atteint d'une balle à la ba taille de Marengo. Le général Menou prit le commandement en chef de l'armée et se signala par plusieurs institutions très utiles. M. Larrey concourut efficacement à celles qui concernaient le traitement des malades et des blessés : il établit un hôpital civil au Caire; et à l'occasion de cet établissement il a inséré, dans sa relation, de judicieuses réflexions sur quelques maladies traitées à cat hospice: il y a joint un mémoire sur le sarcocèle, des observations sur les fausses anticulations, suites de fractures des memlires supérieurs, et sur des paralysies partielles à la suite de quelques blessures. Il confirme de nouveau, par plusieurs exemples, ce qu'il avait déjà remarqué sur la salutaire influence du climat d'Egypte sur les plaies en géné

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